Sylvain Moyon
Age : 49 ans
Profession : dessinateur
Réside à : Pontchâteau (44)

Présentes nous ton auto ?
Il s’agit d’une formule 3. Une Dallara F300 Opel Spiess que je possède depuis 3 saisons.

Pourquoi fais tu de la course de côte ?
Pour le plaisir de rouler avec une auto performante sur des routes de montagne et de tutoyer la limite.

Ton parcours en sport auto ?
J’ai commencé par le karting en 1990. A partir de 1998 j’ai fait du slalom en loisir et 1999 j’ai débuté en cote en monoplace. J’ai disputé environ 190 courses, réalisé une vingtaine de podiums scratch en régional, dont 5 victoires scratch et environ 80 victoires de classe.

Ton objetcif pour cette finale ?
Ce sera ma 4ème finale :
2003 La Pommeraye 1er classe D/E 1.
2006 Hébécrevon 12 éme Scratch, 3ème classe D/E 2.
2007 St Gouéno 8 éme Scratch, 2ème classe D/E 2.
2011 Bournezeau 12 éme Scratch, 1er classe D/E 2.
Mon objectif pour 2015 sera de rentrer dans les 15 premiers du Scratch.

Franck Nicol
Profession : artisan mécanicien
Réside à : Saint Armel sur la Presqu’île de Rhuys (56)

Le sport auto chez les Nicol ?
Ca se partage en famille.  Mon fils fait du slalom et a obtenu la deuxième place des meilleurs jeunes à la finale des slalom à Lohéac.

Ton auto ?
Il s’agit d’une Dallara F392 1600cm3, préparée chez Phega Sport. Je la possède depuis 3 ans. Elle développe une puissance de 210cv.

Pourquoi le sport auto ?
Je cours pour le plaisir et la passion de l’automobile et aussi pour les sensations. J’ai fais mes début en sport automobile en 2001 au slalom de Vannes sur une Peugeot 205. Je me suis ensuite tourné vers la course de côte car cela m’apporte davantage d’adrénaline. Depuis je participe à des manches du championnat de France, à la coupe de France au Mont Dore etc… Je fais également un peu de circuit au Mans également.

Ton objectif pour cette finale ?
Aucun objectifs pour la finale2015. C’est ma première participation à une finale j’ai donc un peu d’apréhension.

Frédéric Michaud
Surnom : Papa Ours ou Pitbull c’est selon…
Age : 45 ans
Profession : mécanicien sur grue portuaire
Réside : Pont Saint Martin (44)

Peux tu nous présenter ton auto ?
C’est une Citroën Saxo Groupe A, boîte FP Racing, préparée par JR Compétition (Jimmy Rousseau) et le Garage Rabiller à Rezé. Je cours avec depuis 2011, elle approche les 180cv, peinture à venir pour 2016…

Qu’est ce qui t’as amené à la course auto ?
Depuis que je suis gamin j’ai toujours aimé la course auto. Une de mes idoles : Ayrton Senna. Je ne regarde plus la F1 depuis le 1er Mai 1994… Les Groupe B, Jean Ragnotti, Pikes Peak et Ari Vatanen. Tout cela me faisait rêver… Et puis un souvenir de jeunesse à Corcoué sur Logne en 1984. On allait aussi avec les potes regarder les rallyes… aux alentours… Je me suis ensuite inscrit au Club Peugeot Sport et un pilote vendait sa 205 Rallye et c’était parti…

Tes débuts ?
En 1999 par un Slalom pour se mettre la 205 Rallye en mains. C’était à Beaupréau. Je termine alors second de classe N1 derrière la référence Mr Boudeau Tof. Ensuite une Saison d’apprentissage avec des rallyes, slaloms et un peu de circuit. En fait, pas mal de désillusions, la boîte était HS. Les amortisseurs aussi d’ailleurs, ce qui m’a bien aidé à sortir l’auto dans un fossé…

Pourquoi la course de côte ?
Dès 2000 je voulais faire la côte de Corcoué étant très proche et m’ayant imaginé gosse y participer. Malheureusement j’ai cassé l’auto juste avant. J’ai donc attendu 2001 pour y participer et comme j’ai perdu mon copilote pour 2001 je me suis naturellement mis à cette discipline. Depuis que je cours je suis rendu à environ 120 courses dont plus de 80 côtes. J’ai dépassé les 40 victoires de classe. J’ai été qualifié au Col Saint Pierre et à Donzy mais je ne m’y suis pas rendu pour raison financière tout simplement. Autrement j’ai quand même roulé aux finales de la Pommeraye 2003, Hébécrevon 2006, et Saint Gouéno 2009. Toujours entre 4 et 3 de classe. En 2015 j’ai fait 7 courses ou je termine 5 fois 1er de classe et 2 fois 2ème. La dernière à Mazangé je suis 2 de groupe derrière une grosse Sub.

Ton objectif pour cette finale ?
Mon Objectif pour la finale : faire le mieux possible avec mes moyens. Donc je ne rêve pas de victoire de classe avec les avions qui existent dans la catégorie (kit car etc…). J’espère juste ne pas être le dernier même s’il en faut bien un… Avec 6 résultats je ne pensais même pas faire la finale donc la préparation c’est un peu le rush. Il ne va rien y avoir d’extraordinaire. Ce sera comme une côte normale. Faire un peu le tour de l’auto, les niveaux et différents serrages…Et essayer de visionner quelques vidéos mais je n’ai pas trop le temps.

Des remerciements ?
Oui, je tiens à remercier mes partenaires fidèles depuis des années : Le Garage Rabiller à Rezé qui m’a suivi dès la 1ère course, le  Feu Vert de Basse Goulaine, J.Jacques et la Société Pano Boutique à Nantes qui me fait les adhésifs depuis le début et ma femme Sandra pour sa patience et son soutien. J’en profite pour dire que Daniel Rabiller cessant son activité en 2016 je lui dis encore merci pour tout et bon vent pour cette page qui se tourne et du coup je suis preneur d’un sponsor pouvant changer de pneumatiques, faire des distributions…

Ludivine Bellouard
Age : 27 ans
Profession : chauffeur routier

Peux-tu nous présenter ton auto ?
Ma voiture est une Simca Rallye 3 de 1978 équipée d’un moteur TU 1600 8 soupapes que l’on trouve généralement dans les 106 XSI. Elle est très peu préparée avec seulement un arbre à cames et des carbus Weber. Elle doit développer environ 140cv. Je la possède depuis 2011 et mon père s’occupe de la partie mécanique.

Comment es-tu venue au sport automobile ?
Ayant quasiment grandi dans ce milieu, tout d’abord en suivant un ami de mes parents sur les courses de côte, puis mon père qui commença la compétition en 1999 sur une Simca Rallye 3. J’ai toujours voulu y prendre place à mon tour. Lorsque ce fut possible avec le permis en poche, les finances n’étaient pas là car j’étais encore étudiante. J’ai donc participé en 2009 à une sélection nationale : la JCup Feu Vert où j’ai été finaliste parmi 15 autres jeunes de moins de 25 ans venant des quatre coins de la France. A cette occasion, j’ai pu rencontrer Laure Baverey (fille d’Anne Baverey, une référence féminine en course de côte) qui s’occupait de près de cet évènement. Cela m’a confirmé l’envie de prendre un volant. Des enfants de pilotes de mon âge, j’ai été la dernière à me lancer dans la compétition car je souhaitais avoir ma propre auto. Durant l’hiver 2011, ce fut chose faite. Impressionnée depuis toujours par la conduite des pilotes du groupe F avec ces “petites” autos toujours bien dans le coup mais pilotées par très peu de femmes, j’ai voulu me lancer un défi en achetant cette Rallye 3 dans l’est de la France. De plus, c’est un excellent rapport qualité/prix et beaucoup de choses peuvent être faites “maison”. Ce fut la surprise pour mon père qui n’a été au courant de cet achat que lorsque l’auto arriva dans la cours…

Et pourquoi la course de côte ?
La course de côte parce que c’est la discipline sur asphalte la moins onéreuse après le slalom. Les tracés étant courts, les sensations sont très intenses et l’on n’a pas le droit à l’erreur ! Le circuit m’attire beaucoup mais le budget nécessaire est beaucoup plus conséquent. J’ai participé à ma première course de côte en 2011 à La Membrolle sur Choisille près de Tours. Malgré quelques mésaventures sur la voiture, je n’ai pas regretté mon choix ! Malheureusement, la saison fut vite écourtée suite à une grosse sortie quatre courses plus tard sur une manche du Championnat de France dans les Côtes d’Armor… L’auto fut remontée avec l’aide de mon père et de la générosité des amis de courses pour le début de la saison 2012.

Ton objectif pour cette finale 2015 ?
Améliorer mes chronos de l’année dernière, me rapprocher au plus proche de mes concurrents, me bagarrer avec ma copine du sud Corinne Massy également sur Rallye 3 (mais dans une catégorie différente) que je retrouve après la finale de Lormes en 2013, mais surtout me faire plaisir et ramener l’auto entière. Une finale est toujours un rendez-vous à ne pas manquer du fait que l’on côtoie des pilotes que l’on ne voit donc qu’une fois dans l’année mais le fait qu’elle se trouve trois années de suite au même endroit gâche quelque peu la fête…

Des remerciements ?
Pour conclure, nous avons toujours du monde à remercier et je ne pourrais citer tout le monde mais un grand merci tout particulier à mes parents qui font beaucoup (et me supportent !) ainsi qu’aux amis qui me suivent et me donnent un coup de main sur chaque épreuve…