Ils étaient une quinzaine présents pour cette dixième manche du Championnat de France de la Montagne. Treize participaient à l’épreuve moderne et deux aux épreuves VHC-HTCC.

A une exception près tous auront pu s’exprimer sur les pentes du Col de La Croix-Saint-Robert. L’électronique défaillante privant Patrick Ramus de pouvoir s’exprimer après les essais.
Dans la catégorie Sport, belle prestation de Benoît Taviaux qui termine à la 22ème place finale à la porte du podium DE.5S. Clément Lebot n’est pas très loin derrière lui dans la même classe. SébastienTourillon et Anthony Gueudry (CN.2) obtiennent des places honorables dans un groupe relevé et Jean-Christophe Henry (DE.7) se sera bien défendu dans un groupe tout aussi relevé.
Dans la catégorie Production, six podiums de classe ont été obtenues dont une victoire, Charly Brosset (N-FN.3), une seconde place, Stéphane Garcia (GTTS.3) et quatre troisièmes places, Célia Debé (A-FA.2), Gibert Payneau (F2000.3), Jimmy Rousseau (A-FA.3) et Marc Le Goff (FC.2).

Enfin du côté du VHC, Saluons la victoire de Max Martineau dans le Groupe 1 (Tourisme de Série).

Les classements complets de nos représentants :
Benoît TAVIAUX (A.S.A. Vallée de la Vie) Dallara F305-307 # 34 (DE.5S) Série A – 22ème / 8ème DE / 4ème DE.5S
Clément LEBOT (A.S.A. Maine Bretagne) Dallara F308 # 36 (DE.5S) Série A – 27ème / 10ème DE / 6ème DE.5S
Anthony GUEUDRY (A.S.A. Maine Bretagne) Norma M20 FC-Honda # 78 (CN.2) Séria A – 29ème / 9ème CN / 5ème CN.2
Sébastien TOURILLON (A.S.A.C.O. Bretagne) Norma M20 FC # 55 (CN.2) Série A – 36ème / 11ème CN / 6ème CN.2
Jean-Christophe HENRY (A.S.A.C.O. Bretagne) Renault Tatuus FR2000 # 27 (DE.7) Série A – 46ème / 20ème DE / 7ème DE.7
Stéphane GARCIA (A.S.A. Maine Bretagne) Audi RS3 LMS TCR # 105 (GTTS.3) Série B – 13ème / 7ème GTTS / Second GTTS.3
Gilbert PAYNEAU (A.S.A. Vallée de la Vie) Peugeot 205 GTI # 186 (F2000.3) Série B – 36ème / 4ème F2000 / 3ème F2000.3
Jimmy ROUSSEAU (A.S.A. Vallée de la Vie) Renault Clio 3 Cup # 177 (A-FA.3) Série B – 37ème / 11ème A-FA / 3ème A-FA.3
Marc LE GOFF (A.S.A.C.O. Océane) Simca Rallye 3 # 252 (FC.2) Série B – 50ème / 9ème FC / 3ème FC.2
Charly BROSSET (A.S.A. Vallée de la Vie) Honda # 211 (N-FN.3) Série B – 58ème / 8ème N-FN / Vainqueur N-FN.3
Anthony MEUNIER (A.S.K. Ancenis) Renault Clio 3 Cup # 159 (A-FA.3) Série B – 59ème / 22ème A-FA / 11ème A-FA.3
Célia DEBE (A.S.A. Vallée de la Vie) Citroën Saxo Vts # 169 (A-FA.2) Série B – 100ème / 31ème A-FA / 3ème A-FA.2
Patrick RAMUS (A.S.A. Maine Bretagne) Simca 1000 Turbo # 130 (FC.4) Série B – Abandon avant la course (Électronique).
Max MARTINEAU (A.S.A.C.O. Océane) VW Golf GTI # 364 (1-C4) VHC – 18ème / Vainqueur Groupe 1
Jacques HERVE (A.S.A.C.O. Bretagne) Peugeot 205 GTI # 384 (Open 1800) HTCC – 11ème / 5ème OP1800

Il est également important de noter la présence d’une délégation de commissaires de piste de la Ligue sur cette édition de la course de côte du Mont Dore.

Lien vers les photos de Jefautograf31 et Christophe Chaine.

Saint Georges de Montaigu domine l’Europe !

C’est sur le circuit du Bouvreau que se déroulait ce weekend la cinquième épreuve du Championnat d’Europe d’Autocross. Avec une affluence record, une météo exceptionnelle et un spectacle à couper le souffle, tout était réunis pour que cette 50ème édition reste gravée dans les annales.

Championnat d’Europe :

XC Cross Car : La chasse gardée des Français. 8 des 10 pilotes de la finale étaient Français dont le Champion d’Europe en titre, David MEAT (KAMIKAZ) qui a réussi à redresser la barre tout au long de la journée du dimanche pour finir par s’imposer devant Loïc MAULNY (WILL’OZ). Simone FIRENZE (SEMOG), l’Italien s’élançait en pôle de cette finale, il doit se contenter d’une quatrième place puisque Romain BLANDIN, a révélation de ce weekend, complétait le podium au volant de son WILL’OZ. Trois français sur le podium au volant de trois monoplaces tricolores. David MEAT reste en t^te du classement général provisoire devant Simone FIRENZE et Juan José MOLL (SPEED CAR), septième de cette finale.

Junior Buggy : Filip DURT (ALFA RACING), Jakub SAFRANEK (FAST&SPEED) et Daniel PYTLOUN (ALFA RACING) occupaient la première ligne de cette finale tandis que Tijs KOVAC, le Néerlandais partageait la deuxième ligne avec le leader, Arnost FLORIAN (CZE). Laure MERCIER (SPEED CAR) réussissait son retour à la compétition ce weekend puisqu’elle s’élançait depuis la troisième ligne, tandis que Malone FEUILLADE (ALFA RACING), lui aussi se qualifiait en finale. Les pilotes de la première ligne, composait le podium final. Arnost FLORIAN reste en tête du championnat devant Daniel PYTLOUN et Filip DURT.

Buggy 1600 : Damien CREPEAU (PROPULSION), Styn JASPERS (ALFA RACING) et Kevin PETERS (GRR) se qualifiaient en première ligne de la finale, tandis que Thomas CHRISTOL (CAMOTOS) et Andrei MAXIAN (MDA) étaient sur la deuxième. Alexandre THEUIL (ZEDEK), Simon RIVIERE (PROPULSION), Paul-Matthieu FAUCONNIER (CAMOTOS) et Édouard VIGNAL (SPEED CAR) étaient les autres français de cette finale. Sorti en tête sous les hourras du public, Daine CREPEAU se fait piéger dans le deuxième tout et doit laisser Styn JASPERS prendre le commandement des opérations, Thomas CHRISTOL ne le lâchera pas d’une semelle et ne pourras pas porter l’ultime attaque dans le dernier tour à cause d’un drapeau jaune. Edouard VIGNAL, l’homme de cette finale, parti depuis la dernière ligne complète ce podium tandis que CREPEAU agacé, réussit à remonter à la cinquième place. Kevin PETERS conserve la tête du championnat devant Markus WIBBELER (ALFA RACING) et Styn JASPERS. Dans le cadre du championnat de France, c’est Thomas CHRISTOL qui s’impose devant Edouard VIGNAL et Damien CREPEAU.

Super BUGGY : Bien évidemment, les pilotes Français faisaient partie des favoris de cette épreuve, on attendait, Florent TAFANI le Champion d’Europe en titre. Après un bon weekend, Le Lyonnais connaitra des problèmes de coupure moteur sur son Alfa Racing et ne pourra pas rejoindre la grande finale. Johnny FEUILLADE (ALFA RACING) s’élançait en pôle de la finale aux côtés de Bernd STUBBE, l’Allemand, décuple champion d’Europe et Mike BARTELEN, le Néerlandais. Robert THEUIL impressionnait le public français tout au long du weekend tandis que Petr NIKODEM s’élançait depuis la deuxième ligne. Johnny FEUILLADE prenait le meilleur départ avant de se faire déborder par Mike BARTELEN. Le Français réagit aussitôt et reprend le gain de sa première place. Bernd STUBBBE remonte à la deuxième place mais sera incapable de venir chercher Johnny FEUILLADE, époustouflant qui s’impose avec 8 secondes d’avance. Petr NIKODEM complète ce podium. Dans le cadre du Championnat de France, Johnny FEUILLADe s’impose devant Romain MICHAUD (PETERS) et Christophe PERRICHOT (PETERS).

Championnat de France :

MAXI TOURISME : Anthony LANOE (POLO), Stéphane GENET (PEUGEOT 208) et Julien ISNARD (MEGANE) étaient sur la première ligne de la finale tandis que Hugo DECOUACON (CITROEN DS3) impressionnait le public Georgeois en s’élançant depuis la deuxième ligne pour sa première participation. Lorenzo DELAUNAY quant à lui s’élançait à ses côtés. Après une finale folle, et l’abandon de Julien ISNARD sur la grille de départ avant même la procédure, c’est Stéphane GENET qui s’impose devant le surprenant Guillaume LEDUC (PEUGEOT 206) pourtant parti depuis la dernière ligne. Lorenzo DELAUNAY complète le Podium.

Classements :

EUROPE :

XC Cross CAR :
1) David MEAT (145 pts.)
2) Simone FIRENZE (134 pts.)
3) Juan José MOLL (115 pts.)

JUNIOR BUGGY :
1) Arnost FLORIAN (155 pts.)
2) Daniel PYTLOUN (135 pts.)
3) Filip DURT (114 pts.)

BUGGY 1600 :
1) Kevin PETERS (152 pts.)
2) Markus WIBBELER (117 pts.)
3) 3) Styn JASPERS (116 pts.)

SUPER BUGGY :
1) Bernd STUBBE (138 pts.)
2) Petr NIKODEM (132 pts.)
3) Johnny FEUILLADE (132 pts.)

France :
MAXI TOURISME :
1) Stéphane GENET (424 pts.)
2) Anthony LANOE (376 pts.)
3) Guillaume LEDUC (371, 5 pts.)

BUGGY 1600 :
1) Damien CREPEAU (373,5 pts.)
2) Edouard VIGNAL (353,5 pts.)
3) Paul-Matthieu FAUCONNIER (342 pts.)

SUPER BUGGY :
1) Laurent JACQUIER (317 pts.)
2) Axel TEYGNIER (308 pts.)
3) Geoffrey LEJEUNE (295,5 pts.)

Classements complets à télécherger ici !

St Georges de Montaigu : Une cinquantième édition pour entrer dans l’histoire !

La Vendée et le circuit du Bouvreau de Saint Georges de Montaigu rayonneront encore une fois de plus le weekend des 22-23-24 Juillet. Le championnat d’Europe s’invite pour célébrer en grande pompe le cinquantième anniversaire de cette épreuve. Ce n’est pas la première fois que Saint Georges de Montaigu accueille le championnat d’Europe mais cette édition s’annonce exceptionnelle. En parallèle du Championnat d’Europe, 3 catégories (Maxi Tourisme, Buggy 1600 et Super Buggy) concourront pour le championnat de France.

Championnat d’Europe :

Junior Buggy :
Avec l’absence du Champion d’Europe en titre, tous les espoirs sont permis dans cette catégorie de promotion. Depuis le début de saison, le jeune Tchèque Arnost FLORIAN domine les débats puisqu’il a remporté les 4 premières épreuves, il pointe en tête du classement générale avec 138 points tandis que Daniel PYTLOUN (CZE), vice-champion d’Europe, attends sa première victoire. Teun Van ASTEN (NLD), vainqueur d’une épreuve l’an passé est troisième du classement devant la féminine Eliska PYTLOUNOVA (CZE). Malone FEUILLADE, le seul représentant Français dans cette division, est septième du classement général provisoire. Le pilote d’ISSOUDUN au volant de son ALFA RACING sera le chouchou du public.

Buggy 1600 :
Fera-t-il une nouvelle fois vibrer le cœur des Français ? Thomas CHRISTOL (CAMOTOS) est le représentant tricolore de ce championnat d’Europe dans la division Buggy 1600. Champion de France dans cette catégorie, il s’est engagé sur la totalité du Championnat d’Europe en 2022. Le Toulousain connait bien cette épreuve puisqu’il l’a remportée en 2017. Thomas s’est un peu confronté à la dureté des Européens depuis ce début de saison, mais l’épreuve de Saint Georges va lui permettre de se remettre en ordre de marche pour attaquer la deuxième partie de ce Championnat 2022. Il pointe actuellement à la sixième place du classement général provisoire. C’est Kevin PETERS GRR Racing), le Luxembourgeois, vainqueur de Saint Georges 2021 qui est en tête du classement avec 124 points et deux victoires tandis que Markus WIBBELER (Alfa Racing), l’Allemand, vainqueur de l’épreuve d’ouverture est deuxième. Styn JASPERS, le Néerlandais est troisième au volant de son Alfa Racing. Marvin HOLZLEITNER, le pôle man au volant de son JVDC est cinquième devant l’espoir Tchèque, Jakub NOVOTNY (Alfa Racing) quelque peu mis en difficulté cette saison. A noter, la participation exceptionnelle du sextuple vainqueur du Trophée ANDROS, Champion de France Super-Sprint, Rallycross et Vice-Champion d’Europe Super Car 2019, Jean-Baptiste DUBOURG. Voilà le tableau est dressé pour cette division, oubliez tout et foncer lire la présentation du championnat de France de cette division puisque les pilotes du Championnat de France vont venir se mêler à la bagarre.

Super Buggy :
He’s Back !!! Le décuple champion d’Europe de la discipline est de retour sur une saison complète. Bernd STUBBE, le trentenaire Allemand, a repris du service depuis le début de l’année et a déjà remporté deux victoires. Ultra Favori sur le papier, il bute sur un concurrent bien connu du public Français qui en a fait son nouveau chouchou, Petr NIKODEM. Le pilote Tchèque du haut de ses 23 ans, a lui aussi remporté deux victoires cette saison, il occupe la tête du classement général provisoire. Mais aussi et surtout, ces deux-là ne font pas la course tout seul, ils vont devoir se méfier d’un pilote Français, qui remporte tout à l’applaudimètre, Johnny FEUILLADE. Le pilote de l’Alfa Racing s’es offert deux podiums et deux quatrième place cette saison, il est clairement dans le match et inquiète ses concurrents. Ervins GRENCIS, le Letton, pointe à la quatrième place tandis devant Mike BARTELEN (GRR Racing). Parmi les Wild-card du weekend, le plus prestigieux ne sera d’autres que le Champion d’Europe en titre, Florent TAFANI (Alfa Racing) qui s’offre une pige à St Georges de Montaigu. Robert THEUIL fait également partie des pilotes Français engagés dans la totalité de ce championnat d’Europe, quelques soucis mécaniques le relèguent à la douzième place du classement, il pourrait bien créer la surprise ce weekend. Thomas ANACLETO, lui aussi s’offre une pige au volant d’un Alfa Racing, tandis que Jerôme MAKHOUF lui aussi sera là en pigiste. Ce weekend Vendéen sera aussi l’occasion de retrouver Vincent MERCIER, qui après un début de saison compliquée, a su remettre les choses en place pour rempiler à St Georges. Il faudra aussi garder un œil attentif aux Tchèques de la division, Radek JORDAK, Zdenek ANTONY, David HORAK. Un petit clin d’œil à Ludo BESSON, l’organisateur de l’autre épreuve Européenne en France, à Saint Igny de Vers qui s’alignera au départ dans cette division.

XC Cross Car : 
Quelle fierté pour Saint Georges d’avoir accueilli en grande pompe la première épreuve de ce nouveau championnat en 2021. Quelle fierté que cette première épreuve ait été remportée par un Français ! Quelle fierté que ce Français, David MEAT (KAMIKAZ) est entré dans l’histoire en devenant le premier Champion d’Europe de cette division. Le Breton sera là pour défendre son titre, il occupe la tête du classement général provisoire avec 3 victoires à son actif. Il a laissé la première épreuve à Valentin COMTE (KAMIKAZ), la révélation de ce début de saison. Simone FIRENZE, le fantasque Italien est deuxième devant Valentin COMTE. Juan José MOLL, le concurrent direct de David MEAT en 2021 est quatrième du classement à 22 points de la tête. Cette division sera aussi l’occasion de voir quelques Français se mêler à la bagarre pour le plaisir et sans enjeux nationaux. Honneur aux dames tout d’abord avec la participation exceptionnelle de Clarisse JANAUD (XC Will’OZ) et de la Vendéenne, triple Championne de France, Elisa CHEVILLON (ROSCROSS M’RACE). Cette dernière pourrait bien créer la surprise à conditions toutefois, que le chaudron du Bouvreau porte sa pilote par ses encouragements. Un autre pilote local sera au départ, Valentin CLENET (KAMIKAZ), l’habitué du Championnat de France. Ils seront nombreux les pilotes du Championnat de France, Cyril EVEN, Romain BLANDIN, Flavien GOULET (XC Will’OZ), d’ailleurs vainqueur d’une épreuve Européenne en 2021. Loïc MAULNY complètera ce plateau Français avec Vincent PRIAT, le sextuple champion de France, Jean-René MEAT, Allan MAKHLOUF, Guillaume LHERMELIN.

Championnat de France :
Maxi Tourisme :
Cette épreuve sera aussi l’occasion de voir évoluer les pilotes de la division Maxi Tourisme, les 4 roues motrices du championnat de France. Les trois pilotes qui occupent el haut du classement viendront en voisin, en effet, Stéphane GENET (PEUGEOT 208) Anthony LANOE (POLO) et Guillaume LEDUC (PEUGEOT 206) sont tous originaires de Loire-Atlantique. Le plateau sera complété par des vendéens bien connus, Thierry ROCHEREAU et sa superbe Citroën C3 et Christophe TOUZEAU (Audi TT) tandis que Freddy POULAIN, après son crash à Bourges, a remis en route la SEAT CORDOBA. Julien ISNARD et sa MEGANE s’offrent une pige Vendéenne tandis que le public de Saint Georges découvrira le jeune et talentueux, Lorenzo DELAUNAY (MEGANE).

Buggy 1600 :
Le cauchemar des Européens ! En effet, la participation nombreuse des pilotes tricolores à cette grande fête offre un spectacle à couper le souffle et se solde souvent par une domination des pilotes du Championnat de France. Celui que l’on va surveiller de près et sur qui repose la pression, c’est bien évidemment, Damien CREPEAU, le Vendéen, en tête du championnat de France et qui doit réaliser le rêve de l’auteur de ce communiqué : donner un accent Vendéen à la Marseillaise de dimanche soir. Il sait que la tâche sera difficile car il va retrouver ses copains de jeu Français, Edouard VIGNAL (SPEEDCAR), Alexandre THEUIL (ZEDEK), Paul-Mathieu FAUCONNIER (CAMOTOS). Maxime BROSSAULT, Tony FEUILLADE, Julien PRIME, Florian MARSAC, Kevin NAVAIL, Henry NAVAIL, Paul MALOURET, Romain PASCAL, Simon RIVIERE et autres Clément PUCEL pourraient bien se mêler à la bagarre.

Super Buggy :
La lutte sera terrible dans cette catégorie qui clôturera le weekend en apothéose. Laurent JACQUIER (Alfa Racing) occupe la tête du classement général provisoire devant Axel TEYGNIER (Alfa Racing) et Geoffrey LEJEUNE (FAST&SPEED). Malheureusement, le Vendéen, Sébastien BOUCARD ne sera pas présent mais c’est Germain BOUCE, le Normand qui sera au volant de cette monoplace Vendéenne, l’ORT4. Dany LEVEQUE (FAST&SPEED) dispose de la machine pour se battre avec les Européens tandis que Francis MOUROT (PETERS) peut sortir son épingle du jeu. Bastien POULET (PETERS) et Christophe RIGAUDIERE (PROPULSION) seront à surveiller tout comme Romain SCHULLER (PETERS). Alexandre LANOE et son équipe ont reconstruit le TRACKLINE et pourrait bien renverser la vapeur à St Georges.

Vendredi : Contrôle administratif et technique
Samedi : Warm Up, Essais Qualificatifs, Manche Q1, Séance de Dédicaces
Dimanche : Manche Q2 et Q3, Présentation des Pilotes, Demi-Finales et Finales, Cérémonie Officielle

L’intégralité du weekend à suivre sur OFAC TV (Chaine Youtube)

Championnat du Monde de Karting KZ de la FIA – Du 1er au 4 septembre 2022 au Mans

La compétition de karting la plus prestigieuse au monde posera ses valises du 1er au 4 septembre prochains sur le circuit International de Karting au Mans (CIK). L’occasion de découvrir les futures stars de la Formule 1, du WEC et des autres grandes disciplines du sport automobile, comme Max Verstappen révélé en 2013.

Les karts de la catégorie KZ sont propulsés par des moteurs 125cc 2 temps équipés d’une boîte de vitesses à six rapports. Pour les pilotes cela reste encore aujourd’hui la discipline qui se rapproche le plus de la Formule 1 en termes de sensations. Avec leurs voies très larges, un centre de gravité au ras du sol et des pneumatiques ultra-larges, les karts KZ sont capables d’une vitesse de passage en courbe supérieure à bien des voitures de course, en plus de leur vivacité inégalable.

Du 1er au 4 septembre 2022, 4 catégories seront sur la piste du CIK, longue de 1384m : KZ, KZ2, KZ master et Trophée Académie. 225 pilotes sont attendus pour cet évènement au Mans, dont l’entrée sera gratuite. Les finales de ces différentes catégories se dérouleront le dimanche 4 septembre après-midi.

Dans une course marquée par une régularité et une fiabilité rarement vues dans l’ensemble des catégories, la Toyota Gazoo Racing #8 s’est imposée. Cette 3e manche du Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC) s’est déroulée avec une fréquentation de 244 200 spectateurs.

Cette 90e édition marquait le retour en nombre du public, sans jauge ni contraintes sanitaires. Devant les milliers de spectateurs présents tout au long du week-end, la classique mancelle a permis aux concurrents de s’exprimer sur la piste dans des conditions idéales. Sur les 62 voitures au départ, 53 ont franchi la ligne d’arrivée (contre 44 l’an passé), ce dimanche 12 juin à 16 heures.

HYPERCAR – TOYOTA, UN REGNE SANS PARTAGE

1. Toyota Gazoo Racing #8 – BUEMI / HARTLEY / HIRAKAWA
2. Toyota Gazoo Racing #7 – CONWAY / KOBAYASHI / LOPEZ
3. Glickenhaus #709 – BRISCOE / WESTBROOK / MAILLEUX

Pour leur seconde course de 24 heures, les Hypercars ont affiché une régularité impressionnante. Après avoir rapidement distancé Alpine, qui a subi des soucis d’embrayage tôt dans la course, les Toyota #8 et #7 se sont peu à peu détachées en tête de la course. Intouchables tout au long de la nuit, les deux machines nippones ont bataillé pendant une grande partie de la course, se tenant en quelques secondes, avant que la #7 connaisse une petite frayeur. Glickenhaus a de son côté réalisé une superbe course et signe pour la première fois de son histoire un podium en Sarthe.

LMP2 – JOTA MARQUE LES ESPRITS

1. Oreca 07 – Gibson #38 Jota – GONZALEZ / FELIX DA COSTA / STEVENS
2. Oreca 07 – Gibson #9 Prema Orlen Team – KUBICA / DELETRAZ / COLOMBO
3. Oreca 07 – Gibson #28 Jota – RASMUSSEN / JONES / ABERDEIN

La formation britannique Jota a frappé fort. Le team a maîtrisé de bout en bout une course traversée sans encombre, reléguant son principal adversaire à près d’un tour. Dans une course ralentie par une seule sortie de la voiture de sécurité, c’est bien la rapidité de mise en action et la constance des pilotes qui furent les clés du succès. À ce jeu, Robert Kubica, Louis Delétraz et Lorenzo Colombo ont apporté une belle opposition avec la #9 (Prema Orlen Team). Insuffisante toutefois : ils doivent se contenter de la 2e place finale entre les deux LMP2 vertes et rouges.

LMGTE PRO – PORSCHE, AU BOUT DU SUSPENSE

1. Porsche GT Team #91 – BRUNI / LIETZ / MAKOWIECKI
2. AF Corse #51 – PIER GUIDI / CALADO / SERRA
3. AF Corse #52 – MOLINA / FUOCO / RIGON

Le LMGTE Pro faisait sa dernière apparition en Sarthe. La firme de Stuttgart a saisi l’occasion pour inscrire son nom dans l’histoire. Alors que, dans la nuit, la Porsche #92 comptait près de deux minutes d’avance sur ses poursuivants, une sortie de piste a enterré les espoirs de victoire de l’équipage mené par Kevin Estre. Corvette Racing semblait alors se diriger vers la victoire mais une collision avec une LMP2 l’envoyait au tapis. Il n’en fallait pas plus pour l’équipage de la #91, qui a une fois de plus prouvé qu’au Mans, la régularité prime.

 LMGTE AM – TF SPORT NE RATE PAS L’OCCASION

1. TF Sport #33 – KEATING – CHAVES – SORENSEN
2. WeatherTech Racing #79 – MACNEIL / ANDLAUER / MERRILL
3. Northwest AMR #98 – DALLA LANA / PITTARD / THIIM

Après une qualification difficile, WeatherTech Racing remontait dans les premiers instants de la course aux avant-postes, bien aidé par un Julien Andlauer des grands jours. Deux petites erreurs dans la seconde partie de la course permettaient à TF Sport de prendre les devants. Une première position que l’équipe britannique n’allait plus lâcher jusqu’au drapeau à damier.

Retrouvez nos photos du week-end ici !

Ce vendredi 10 juin 2022, veille du départ de la 90e édition des 24 Heures du Mans, l’Automobile Club de l’Ouest a tenu une conférence de presse. Tous les points abordés sont à retrouver ci-dessous !

 1 – Point sur les règlements LMP2 et GT

Pierre Fillon et Richard Mille ont respectivement abordé le futur des catégories LMP2 et GT. Le LMP2 est, depuis 2017, une catégorie cruciale pour l’endurance. A partir de 2025, un nouveau règlement verra le jour. Ce futur LMP2 utilisant des châssis similaires aux LMDh, les quatre marques déjà présentes (Dallara, Ligier, Multimatic et Oreca) seront les fournisseurs. Du côté du GT, une nouvelle catégorie verra le jour en 2024. Avec la fin annoncée du LMGTE Pro en 2022 et du LMGTE Am en 2023, cette nouvelle catégorie, basée sur le règlement actuel du GT3, permettra aux gentlemen drivers de concourir sur une plateforme qui a fait ses preuves. La maîtrise des coûts a été le point central dans l’élaboration de ce nouveau règlement, conçu en concertations avec les teams. Ainsi, les voitures pourront utiliser un kit carrosserie spécifique, interchangeable à tout moment pour revenir à une configuration GT3 classique et seront dotées de pneus commerciaux.

2 – Point sur le FIA WEC

Frédéric Lequien, CEO du Championnat du Monde de la FIA (WEC), a rappelé le succès de cette dixième saison : grille record, arrivée de la Peugeot 9×8 à Monza, présence à Fuji en septembre… Une annonce majeure a également eu lieu avec la reconduction du contrat avec le circuit international de Bahreïn, jusqu’en 2027.

3 – Virtual Le Mans Series

Le calendrier de la saison 2022/2023 de Le Mans Virtual Series a été dévoilé. Avec cinq manches programmées et 250,000$ de récompense, cette compétition internationale se clôturera par un évènement attendu de tous : les 24 Heures du Mans Virtuelles, les 14 et 15 janvier 2023.

4 – MissionH24

Après avoir effectué sa première course officielle en Michelin Le Mans Cup à Imola le 14 mai dernier, le prototype H24 a disputé la première manche de Road to Le Mans jeudi soir. Christophe Ricard, président de GreenGT et Pierre Fillon ont ainsi livré un point d’étape sur ce programme qui vise à introduire l’hydrogène en compétition, aux 24 Heures du Mans, à partir de 2025.

5 – RSE

Dans la continuité de la stratégie RSE dévoilée en juin 2021, Stéphane Darracq, directeur général de l’ACO, a présenté le Bilan Carbone des 24 Heures du Mans. En 2019, le Bilan Carbone des 24 heures du Mans représentait plus de 36 000 tonnes de CO2. Sur cette base, l’ACO a identifié les principaux axes de réduction possibles et s’est fixé comme ambition d’atteindre la neutralité carbone en 2030, en réduisant notamment de 30 % ses émissions carbone. Cette ambition 0 Carbone, c’est Race to 2030. L’introduction d’un carburant 100% renouvelable cette année aux 24 Heures du Mans permet de réduire considérablement l’impact de la piste : ainsi, la part des pneus et du carburant tombe à 1,4% du Bilan Carbone, contre 2,5% auparavant.

Cette conférence a également permis d’annoncer deux nouvelles :
• Les 24 Heures du Mans sont désormais signataires de la Charte des 15 Engagements élaborée par le ministère des sports en collaboration avec le WWF France.
• La classique mancelle et l’ACO viennent par ailleurs de recevoir l’accréditation environnementale 2 étoiles de la FIA. Il s’agit d’une étape vers l’accréditation 3 étoiles que l’ACO vise l’an prochain.

6 – Le Centenaire

En 2023, les 24 Heures du Mans fêteront leur 100 ans. Pour cet évènement majeur dans l’histoire du sport automobile, qui se déroulera les 10 et 11 juin 2023, l’Automobile Club de l’Ouest a annoncé la nomination d’un ambassadeur d’exception : Tom Kristensen, nonuple vainqueur (record) des 24 Heures du Mans. Le pilote légendaire accompagnera notamment le Trophée unique créé pour l’occasion par la Monnaie de Paris dans le monde entier, sur les plus grandes manifestations automobiles.

 Pierre Fillon, Président de l’Automobile Club de l’Ouest : “De nombreux sujets d’importance ont été abordés aujourd’hui. Le futur de notre discipline, outre les arrivées des plus grands constructeurs en Hypercar, se dessine également avec le LMP2 et le futur du Le Mans GT. Ces règlements ont été construits en collaboration avec les teams et permettront d’assurer l’avenir, tout comme l’hydrogène, qui demeure au cœur de notre stratégie. Cet avenir s’annonce palpitant, avec notamment le centenaire des 24 Heures du Mans en ligne de mire. Je suis très honoré de compter sur la présence de Tom Kristensen comme ambassadeur de cet évènement que nous préparons depuis plus de deux ans.”

Richard Mille, Président de la Commission Endurance de la FIA, a déclaré : “L’introduction de la catégorie Hypercar s’est avérée être un grand succès, mais afin d’assurer au Championnat du Monde d’Endurance de la FIA un développement parrain, nous devons regarder la situation dans son ensemble avec l’objectif est d’avoir de la force et de la qualité dans toutes les classes. C’est pourquoi je suis heureux qu’à partir de 2024, nous continuions le processus d’introduction progressive d’une nouvelle réglementation technique. En commençant par les voitures GT et plus tard, à partir de l’année suivante, avec le renouvellement la classe LMP2, qui connaît un énorme succès et qui reste très compétitive. L’utilisation de la plateforme FIA GT3 existante est une base pour une solution rentable, taillée sur mesure pour les équipes Pro-Am et les gentlemen drivers, qui apportera également une variété encore plus grande dans le domaine des voitures GT en Endurance”.

Grâce à un tour en 3’24’408, il mène un doublé pour la marque japonaise avec Kamui Kobayashi à 0’’177 sur la #7. L’Alpine A480 – Gibson #36 est 3e devant les deux Glickenhaus 007 LMH.

 Hypercar

La séance s’élance à 20 heures et Kamui Kobayashi est d’emblée le plus rapide. Il est suivi par les autres pilotes Hypercar qui enchaînent les boucles en moins de 3’30… mais tous les tours sont annulés par la direction de course pour non-respect des limites de piste. Brendon Hartley est le premier à signer un temps « valide » en 3’25’’213 qu’il tient presque toute la séance avant l’emballage final à 6 minutes du but. Nicolas Lapierre prend les commandes avec l’Alpine A480-Gibson #36 Alpine Elf Team en 3’24’’850. Le public apprécie et salue la performance du Français. Alpine en pole position ? Kamui Kobayashi passe plus vite… mais ne respecte pas les limites de piste. Brendon Hartley (Toyota GR010 – Hybrid #8) met tout le monde d’accord en 3’24’’408.
• Toyota GR010 Hybrid #8 Toyota Gazoo Racing – Brendon Hartley – 3’24’’408
• Toyota GR010 Hybrid #7 Toyota Gazoo Racing – Kamui Kobayashi – 3’24’’828
• Alpine A480-Gibson #36 Alpine Elf Team – Nicolas Lapierre – 3’24’’850
• Glickenhaus 007 LMH #709 Glickenhaus Racing – Ryan Briscoe – 3’25’’841
• Glickenhaus 007 LMH #708 Glickenhaus Racing – Olivier Pla – 3’26’’359

 Brendon Hartley : « C’est une sensation incroyable ! J’en étais tout prêt l’an dernier. Je suis désolé pour Kamui qui voulait sa cinquième pole position, mais voilà. La voiture était parfaite : cela n’arrive pas souvent qu’on mette peu d’essence, des pneus neufs, et attaquer dans ces conditions sur ce circuit, c’est la meilleure chose ! Désolé pour mes collègues de la #7, et merci pour le plaisir qu’on a pris en piste aujourd’hui, et à toute l’équipe. C’est maintenant l’heure de se concentrer sur la course.
Je suis tellement content de voir les spectateurs de retour ici, après ces deux dernières années. On a gagné la course avec la #8 : monter sur le podium et ne voir personne, c’était bizarre. Là, ce sera différent, il y aura une grande foule et les tribunes pleines samedi à 16 heures. J’ai trop hâte !
J’ai eu un tour à peu près clair. Mon premier était meilleur mais annulé. Mon ingénieur m’a prévenu que j’étais retombé en troisième position alors que je croyais avoir assommé la concurrence. J’avais beaucoup de pression dans mon dernier tour, et c’est tellement bon d’avoir réussi à faire ce chrono. »

LMGTE Pro

Comme en catégorie Hypercar, les premiers tours chronométrés des Corvette et Porsche sont annulés, les pilotes allant au-delà des limites tolérées du tracé. La deuxième tentative place les deux Corvette C8.R devant : la #64 en 3’50’’586 avec Nick Tandy devant la #63 en 3’50’’647 pour Antonio García. James Calado (Ferrari AF Corse #51) et Antonio Fuoco (AF Corse #52) roulent ensemble, probablement pour profiter de l’aspiration dans les Hunaudières. Cela ne leur permet pas de battre les machines américaines. Après des améliorations successives, ce sont bien les voitures jaunes qui occuperont la première ligne des LMGTE Pro.

• Chevrolet Corvette C8.R #64 Corvette Racing – Nick Tandy – 3’49’’985
• Chevrolet Corvette C8.R #63 Corvette Racing – Antonio García – 3’50’’177
• Porsche 911 RSR-19 #91 Porsche GT Team – Fréderic Makowiecki – 3’50’’377
• Porsche 911 RSR-19 #92 Porsche GT Team – Laurens Vanthoor – 3’50’’522
• Ferrari 488 GTE Evo #52 AF Corse – Antonio Fuoco – 3’51’’779
• Ferrari 488 GTE Evo #51 AF Corse – James Calado – 3’51’’816

 Nick Tandy : « C’est incroyable. Ce résultat est pour tous les membres de mon équipe et pour tous ceux qui nous soutiennent. J’ai vu beaucoup de drapeaux Corvette depuis le début de la semaine. Avec si peu de carburant et des pneus neufs, c’était fantastique. Ces LMGTE Pro sont très plaisantes à piloter, c’est un privilège de pouvoir rouler sur ce circuit dans ces conditions. J’espère qu’on pourra garder nos voitures jaunes devant pendant 24 heures ! Ça fait longtemps que nous n’avons plus été sur la plus haute marche du podium ici. Nous ne saurons que dimanche si nous tenons la vitesse sur la durée. »

LMP2
António Félix Da Costa est l’homme le plus rapide dès le début de la séance Hyperpole. Le Portugais confirme son talent pour cet exercice de vitesse, mais ne décroche pas pour la seconde fois la première place en LMP2. C’est Norman Nato (Oreca 07 – Gibson #41 Real Team WRT) qui, à 5 minutes du drapeau à damier, passe en tête en 3’29’’697 avant d’être délogé par Robin Frinjs (Oreca 07 – Gibson #31 WRT).
• Oreca 07 – Gibson #31 WRT – Robin Frijns – 3’28’’394
• Oreca 07 – Gibson #41 Real Team WRT – Norman Nato – 3’29’’697
• Oreca 07 – Gibson #22 United Autosports USA – Filipe Albuquerque – 3’30’’070
• Oreca 07 – Gibson #38 Jota – António Félix Da Costa – 3’30’’373
• Oreca 07 – Gibson #9 Prema Orlen Team – Louis Delétraz – 3’31’’115
• Oreca 07 – Gibson #23 United Autosports USA – Alexander Lynn – 3’31’’596

  Robin Frijns : « La pression était forte. Je suis heureux de mon ultime tour. Ça a demandé un gros effort car, en LMP2, les voitures sont très proches les unes des autres. Il fallait être rapide tout en respectant les limites de la piste. L’an passé, nous nous étions classés 12e à l’issue des qualifications puis nous avions remporté la course. Comme chacun sait, elle peut nous réserver des surprises. »

LMGTE Am
Présentes en plus grand nombre, les Ferrari 488 GTE Evo dominent le début de séance avec Vincent Abril (AF Corse #61) devant Mikkel Jensen (Kessel Racing #57) et l’équipage 100% féminin Iron Dames #83. Ce dernier se fait déloger du podium par la Porsche 911 RSR-19 #77 Dempsey-Proton Racing avec Harry Tincknell en 3’53’’006.
• Ferrari 488 GTE Evo #61 AF Corse – Vincent Abril – 3’52’’594
• Ferrari 488 GTE Evo #57 Kessel Racing – Mikkel Jensen – 3’52’’751
• Porsche 911 RSR-19 #77 Dempsey-Proton Racing – Harry Tincknell – 3’53’’006
• Aston Martin Vantage AMR #98 Northwest AMR – Nicky Thiim – 3’53’’578
• Ferrari 488 GTE Evo #54 AF Corse – Nicholas Cassidy – 3’53’’757
• Ferrari 488 GTE Evo #85 Iron Dames – Rahel Frey – 3’53’’869

Vincent Abril : « C’est un résultat exceptionnel. Je pense à toute mon équipe qui a reconstruit la voiture. Ce matin, nous n’étions pas bien partis pour être en pole position. J’ai vraiment réalisé un gros tour, comme on dit. Je suis vraiment content. L’Hyperpole réclame une grande concentration. Être seul en piste ça fait quelque chose et c’est un véritable défi. Je ne pouvais pas être plus rapide. Néanmoins, cette pole position, c’est une miette dans toute l’aventure qu’il nous reste à traverser. En attendant, ce soir, je vais bien dormir. »

Retrouvez nos photos des essais des 24 Heures du Mans 2022 !

Rendez-vous samedi à 16 heures pour le départ de la 90e édition des 24 Heures du Mans !

La Journée Test a lancé les 24 Heures du Mans !

Ce dimanche 5 juin s’est déroulée la Journée Test, premier grand temps fort des 24 Heures du Mans. Les 62 concurrents ont pu accumuler les tours de piste et engranger de précieuses informations.

A 9 h 00, ce matin, c’est l’Oreca 07-Gibson #34 d’Inter Europole Competition qui a été la première voiture à prendre la piste. La première, donc, à rouler sur le Circuit des 24 Heures du Mans avec le carburant 100% renouvelable fourni par TotalEnergies, l’Excellium Racing 100. Cette Journée Test s’est étalée de 9 heures à 18 heures, avec une heure de pause entre 13 heures et 14 heures.

Ce moment crucial pour les teams était également l’occasion pour les “rookies”, les pilotes débutants qui n’ont jamais disputé les 24 Heures du Mans ou qui n’ont plus participé à la course depuis 2017, d’effectuer le minimum requis de dix tours dont cinq chronométrés. Sébastien Ogier, “rookie” le plus attendu, a accumulé de l’expérience tandis que United Autosports s’est emparé du meilleur temps de la catégorie en signant un beau 3’32”099 en fin de séance.

En Hypercar, Toyota a dominé les débats en signant notamment, dans l’après-midi, un chrono de 3’29”896 pour la numéro #7, juste devant la Glickenhaus #708.

En LMGTE Pro, le meilleur temps revient à la Corvette #64, avec un chrono de 3’54”001.

Enfin, en LMGTE Am, Ferrari a pris le dessus sur ses adversaires grâce à la 488 GTE Evo #57 – Kessel Racing. Michaël Fassbender, célèbre acteur hollywoodien, a effectué ses premiers tours dans cette catégorie sur le Circuit des 24 Heures du Mans. Un moment “excitant et angoissant à la fois” selon l’antagoniste de Twelve years a slave.

Rendez-vous mercredi, à partir de 14 heures, pour la première séance d’Essais Libres.

Le top 3 du classement général à l’issue de la Journée Test :
1. Toyota GR010 Hybrid #7 – Toyota Gazoo Racing – 3’29’’896
2. Glickenhaus 007 LMH #708 – Glickenhaus Racing – 3’30’’104
3. Toyota GR010 Hybrid #8 – Toyota Gazoo Racing – 3’30’’490

Les meilleurs chronos des trois autres catégories :
• LMGTE Pro : Chevrolet Corvette C8.R #64 – Corvette Racing – 3’54’’001
• LMP2 : Oreca 07-Gibson #22 – United Autosports USA – 3’32’’099
• LMGTE Am : Ferrari 488 GTE Evo #57 – Kessel Racing – 3’54’’827

Retrouvez nos photos du pesage et de la journée test !

Le classement complet est ici !

Nous sommes désolés de vous informer que nous sommes dans l’obligation de reporter la date de notre Slalom, a priori, à la date du 09 octobre prochain, date laissée libre par le slalom de Lessay (non organisé, puisque chargé de l’organisation de la finale 2020 de la Coupe de France des Slaloms).
En effet, une des enseignes commerciales, qui nous avait donné un accord de principe, est revenue sur cet accord qu’elle nous avait donné pour l’utilisation de son parking sur lequel passait le tracé du slalom.
Pas plus de succès avec une autre enseigne pour assurer une variante de notre tracé.
De fait, nous sommes obligés de trouver un nouveau site et de repenser l’organisation de cette manifestation.
Nous en avons d’ores et déjà repéré un pour lequel nous sommes en attente de réponse.
La Préfecture du Morbihan a été informée de ce report de date.
Nous vous tenons informé au plus vite.
Pour info, si nous ne devions pas avoir d’autorisation, nous n’organiserons pas d’édition 2022 de cette épreuve et réfléchissons à une édition 2023 en dehors de Vannes. Cela pourrait être un Slalom en côte, cette fois, sur un site qui a déjà accueilli une course de côte automobile, dont la dernière édition a eu lieu en… 1969. Ce site, idéalement aménagé pour y accueillir du public en toute sécurité, est maintenant plus connu pour des épreuves cyclistes… de niveau mondial.
Bien sportivement.
J-F Arnould – Pdt de l’Écurie AMCM

Tout au long de la grande semaine de l’épreuve, de nombreuses animations complètent le programme sportif de cette 90e édition des 24 Heures du Mans. Rendez-vous dès ce vendredi 3 juin pour le retour du pesage en centre-ville.

Le pesage
La 90e édition des 24 Heures du Mans se déroulera selon un format plus « traditionnel ». Ainsi, les vérifications administratives et techniques, plus communément appelées pesage, sont de retour en centre-ville du Mans, place de la République. À la différence que cette année, elles ont lieu avant la Journée Test. Rendez-vous le vendredi 3 juin de 10 heures à 19 heures et le samedi 4 juin de 10 heures à 15 heures pour approcher les voitures et côtoyer les pilotes.

Visite des stands et séance d’autographes
Parmi les animations majeures de la semaine, la visite des stands et la séance d’autographes sont très attendues. Les pilotes ont rendez-vous avec leur public pour une séance de dédicace. Qu’ils soient pilotes professionnels, gentlemen driver, anciens vainqueurs, expérimentés ou débutants, ils se prêtent aux jeux des signatures et des selfies, ou tout simplement aux questions-réponses d’un public de connaisseurs. Les spectateurs peuvent également observer les mécaniciens s’affairer sur les voitures à la veille des essais libres et des qualifications. Rendez-vous le mardi 7 juin à partir de 14 heures ! Cette visite est accessible avec un billet d’entrée semaine.

Pit-stop Challenge
Nouvelle animation de cette 90e édition, le Pit-stop Challenge est programmé le mardi 7 juin de 15 h 30 à 16 h 45 dans la voie des stands. L’objectif de cette compétition est de récompenser le meilleur équipage d’arrêt au stand de chaque catégorie des 24 Heures du Mans. Les mécaniciens devront effectuer l’arrêt au stand le plus rapide possible en changeant les quatre roues. Les plus rapides seront récompensés par un trophée spécifique. Cette animation est accessible avec un billet d’entrée semaine.

L’Hyperpole
Lors de l’Hyperpole, programmée jeudi 9 juin à 20 heures, les 23 voitures (cinq Hypercar, six LMP2, six LMGTE Pro et six LMGTE Am) qui se sont qualifiées la veille pour cette séance se livrent à l’exercice de vitesse pure et simultanément. Le chrono retenu est celui réalisé par le pilote le plus rapide de l’équipage. Les concurrents n’ont pas le droit de rentrer dans le stand. En revanche, ils peuvent opter librement pour les pneumatiques de leur choix, dans la limite de leur capital alloué pour l’épreuve. Une cérémonie en présence des polemen est organisée dans la ligne droite des stands dans la foulée. L’an passé, c’est la Toyota GR010 Hybrid #7 de Toyota Gazoo Racing qui s’était montrée la plus rapide grâce à un chrono de 3’23’’900 réalisé par Kamui Kobayashi.

Parade des pilotes
Organisée la veille du départ (vendredi 10 juin) par l’association Classic Automotive, la Parade des pilotes est de retour dans le programme de la classique mancelle pour le plus grand plaisir des fans. Ces derniers profitent de ce temps fort pour rendre hommage aux 186 pilotes qui prennent part à la course le lendemain. C’est aussi l’occasion d’obtenir des « goodies », photos dédicacées ou selfies. Ce moment de communion avec le public est aussi particulièrement apprécié des pilotes. C’est également leur dernier moment de répit avant d’entrer réellement dans la course. Pour ce retour, Classic Automotive promet une parade très festive avec des orchestres et de très belles voitures. Henri Pescarolo, quadruple vainqueur des 24 Heures du Mans, est le parrain de cette 26e édition.

La piste ouverte pour le public
Le vendredi 10 juin 2022, veille du départ de la 90e édition des 24 Heures du Mans, une toute nouvelle animation sera proposée aux spectateurs et aux Sarthois. Ces derniers pourront vivre un moment d’exception en foulant la piste des 24 Heures du Mans. L’accès à la zone Enceinte Générale se fera grâce au billet d’entrée 24 Heures du Mans semaine, qui permettra de bénéficier de nombreuses animations et de la visite des stands, tandis que les autres sites clés du circuit (du Tertre Rouge aux Virages Porsche) seront gratuits, accessibles à toute personne en moyen de transport doux : à pied, à vélo, en trottinette ou en rollers. De 14 h 30 à 19 h 30, les spectateurs pourront ainsi fouler le bitume de la plus grande course d’endurance au monde et auront notamment accès au rassemblement de véhicules organisé par l’association Virage de Mulsanne.

Fan Zone
Située juste à côté du traditionnel Village des 24 Heures du Mans, la Fan Zone permet de retrouver des écrans géants, une zone de restauration, le Critérium du jeune conducteur et une grande scène avec des animateurs pour un suivi constant de la course. Tous les amoureux des 24 Heures du Mans se retrouvent dans la Fan Zone

Village Hydrogène
Pendant la grande semaine de ces 24 Heures du Mans 2022, du mardi 7 juin au dimanche 12 juin, un complexe portant le nom de ”ACO H2”, identifié par deux bulles transparentes géantes, sera implanté dans le Village dédié au public, dans l’allée principale. Cet ensemble, qui s’articule autour de ces deux bulles et d’une structure centrale d’exposition présentant la LMPH2G, voiture laboratoire de MissionH24, le programme en collaboration avec GreenGT et qui a pour but la création d’une catégorie prototype hydrogène aux 24 Heures, a pour principale vocation : l’information, la pédagogie, la présentation des engagements de l’Automobile Club de l’Ouest et de ses partenaires, dans le déploiement de l’hydrogène pour une compétition et une mobilité zéro émission. Des contenus informatifs, des jeux, des liaisons en direct avec l’équipe de course, H24Racing, installée à Maison Blanche pour sa participation à Road To Le Mans, des prises de paroles d’acteurs de l’hydrogène sont au programme.

Kids Zone
Destinée aux 3-12 ans, la Kids Zone propose des animations en partenariat avec Le Journal de Mickey, des jeux de construction, maquillage, structures gonflables ainsi qu’un espace bébé.

Le Musée des 24 Heures du Mans
À l’occasion de cette 90e édition, l’Automobile Club de l’Ouest donne un rendez-vous historique avec sa nouvelle exposition temporaire « Allure Le Mans » au Musée des 24 Heures du Mans. Celle-ci célèbre l’histoire de Peugeot sur la classique mancelle, depuis leur première participation en 1927 jusqu’à son engagement en Hypercar, en mettant l’accent sur l’anniversaire de la victoire de la marque au lion en 1992. L’entrée est gratuite sur présentation d’un billet d’entrée pour les 24 Heures du Mans valide le jour de la visite.

Fête foraine
Année après année, la fête foraine des 24 Heures du Mans assure le spectacle au cœur du spectacle. Grande roue, manèges à sensations, tir à la carabine, jeux d’adresse, autos tamponneuses… Les spectateurs doivent garder des forces !

Karting des 24 Heures du Mans
Situé dans l’enceinte du circuit, et donc accessible avec le billet d’entrée valide, le karting des 24 Heures du Mans reste ouvert pendant la semaine des 24 Heures du Mans. Une flotte de karts pour amateurs (à partir de 16 ans) est disponible, avec les conseils d’une équipe de passionnés et de diplômés qui peuvent guider dans l’initiation au pilotage. Dans l’espace réceptif, les visiteurs ont aussi accès à des simulateurs et une terrasse panoramique, où il est possible de se restaurer.

Un DJ Set et des concerts d’exception
Les 24 Heures du Mans sont, historiquement, toujours le lieu où de grands noms se produisent. Cette année, quatre artistes de renommée mondiale fouleront la grande scène.

La Patrouille de France de retour !
Chaque année, les milliers de fans amassés dans les tribunes face à la ligne de départ attendent avec impatience l’arrivée des Alpha Jets de la Patrouille de France qui survolent la grille de départ des 24 Heures du Mans. Après deux ans d’absence, la plus célèbre des patrouilles aériennes sera de retour. Samedi 11 juin, à 15 h 50, les spectateurs auront les yeux rivés vers le ciel ! L’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre) et la 27e brigade d’infanterie de montagne feront également de la cérémonie de départ un moment spectaculaire et fort en émotions, tandis qu’Henri Pescarolo et Gérard Larrousse prendront chacun le volant d’une Matra de la grande épopée 1972-1974 à 12 h 30 pour célébrer les 50 ans de la 1ère victoire de Matra.