La pluie est venue, ce dimanche, perturber la Course de Côte de La Pommeraye. Et si elle n’a pas perturbé outre mesure la hiérarchie du classement Sport, elle fut en revanche à l’origine de surprises en Production.

Championnat Sport

Les concurrents engagés sur la 52ème édition de la Course de Côte de La Pommeraye, se devaient d’être opérationnels, ce dimanche matin, dès l’ouverture des débats. C’est en effet sur la première montée de course qu’ils allaient bénéficier des meilleures conditions d’adhérence.

D’entrée de jeu, Nicolas Schatz prenait l’avantage, avec un chrono en 53”889, qui le plaçait au sommet de la hiérarchie. Loin de renoncer, Sébastien Petit se jetait corps et âme dans la bataille et sera l’un des rares à améliorer son chrono lors de la deuxième montée. Suffisant pour conforter sa deuxième place, mais pas assez pour détrôner le sextuple Champion de France. Sébastien Petit ne réitèrera pas sa performance de l’an dernier, mais s’il ne sort pas victorieux de cette confrontation, il grimpe une nouvelle fois sur le podium.

Derrière les deux Norma à moteurs 4 Litres, Geoffrey Schatz place sa F3000 Reynard à la troisième place. Le jeune bourguignon renoue avec le podium et démontre qu’il peut encore et toujours rivaliser avec les Protos CN+.

Cyrille Frantz, qui n’a pas été en mesure de prendre part à la troisième montée, se classe au quatrième rang, juste devant le vainqueur de la F3. Un vainqueur qui a pour nom David Guillaumard, le pilote de l’Ain a très largement dominé les débats au volant de sa Dallara F308. Sylvain Moyon, deuxième des F3, accuse en effet un retard de plus de cinq secondes sur Guillaumard.

Sixième, Serge Thomas impose sa Norma M20 FC en CN/2, devant celle de Yannick Latreille et la Tatuus de Jean-Jacques Maitre. Benjamin Vielmi sort vainqueur du duel qui l’opposait à Martine Hubert dans la lutte pour la suprématie en CN/3.

Du côté du CM, c’est le Silver Car de Cyrille Chupin qui sort vainqueur de cette confrontation angevine. Il devance le Speed Car de Fabrice Gallo, et le BRC Evo. 5 de Jérôme Collias.

Rémi Béchadergue a finalement eu raison des filles en Formule Renault. Il devance de 219 millièmes Sarah Louvet, qui se consolera en terminant première féminine sur cette Course de Côte de La Pommeraye. Au classement des Formule Renault, Estel Bouche accroche la troisième place devant la Britannique Charlie Martin.

Championnat Production

Les nombreuses averses qui, par intermittence, sont tombées la Course de Côte de La Pommeraye, ont sérieusement perturbé la hiérarchie habituelle. Car si à l’issue de la première montée, David Dieulangard imposait sa Porsche devant la Lamborghini de Philippe Schmitter et la Porsche de Nicolas Werver, par la suite, plusieurs concurrents bien moins attendus viendront se mêler aux débats.

Bénéficiant de conditions plus clémentes, les pilotes des FC allaient se mettre en valeur. C’est ainsi que Geoffray Carcreff allait imposer sa Scora Maxi. David Dieulangard parvenait toutefois à faire mieux que sauver les meubles en imposant sa Porsche 997 Cup à la deuxième place. Le podium est complété par la Simca Rallye II de Mathieu Nouet. Christophe Poinsignon, qui avait accédait au podium l’an dernier, place cette fois sa Simca CG Turbo au quatrième rang.

Pour ce qui est du classement des GTTS, derrière David Dieulangard, on retrouve Nicolas Werver, Philippe et Christian Schmitter et Francis Dosières. Jean Turnel impose sa Peugeot 306 du côté du F2000, alors que Jean-Claude Brazey est parvenu à prendre l’ascendant sur Pascal Cat en groupe N.

Il faut remonter à une inhabituelle 15ème place pour retrouver le vainqueur du groupe A. Un vainqueur en revanche bien plus habituel, puisqu’il s’agit de Bernard Rémi, qui devance, Nicolas Caumon, Geoffroy Bouhin et Sébastien Dupont, tous quatre aux volants de Seat Léon Supercopa.

Dans la lutte qui opposait les deux Clio Cup engagées dans le Challenge Open, Vivien Tonon a finalement pris l’avantage sur Eric Peyrard. Dans celle qui oppose les Mitjet en GTTS/1, Jean-Michel Lestienne devance Pascal Léonard.

Télécharger le classement complet.

Prochaine épreuve :

6 – SAINT GOUENO

6ème manche du Championnat de France 2016 les 28 & 29 mai, à 40 km de Saint Brieuc (Côtes d’Armor)

33ème édition, 6ème édition VHC, organisée par l’Ecurie du Mené

Longueur : 3.200 mètres – Dénivellation : 144 mètres – Pente moyenne : 4,5 %

Site web : www.coursedecote-saintgoueno.com

L’Automobile Club de l’Ouest publie ce jour la liste des 60 voitures engagées aux 24 Heures du Mans, avec la composition complète des équipages. 180 pilotes prendront part au sommet du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA, les 18 et 19 juin prochains. Cette année encore l’internationalisation est de mise avec 27 pays représentés.

Les 60 équipes engagées aux 24 Heures du Mans 2016 avaient jusqu’au 12 mai au plus tard pour communiquer la liste de leurs trois pilotes. Après les vérifications d’usage, cette liste est aujourd’hui révélée. Tous les pilotes et chaque voitures devront également se soumettre aux vérifications administratives et techniques pour prendre part à l’épreuve.

Les 180 pilotes sont porteurs de licences délivrées dans 27 pays différents et les 60 voitures représentent quant à elles 19 nationalités.

Les pilotes sous licences britanniques seront les plus représentés avec 38 pilotes devant, les français (32), américains (23), puis les allemands (11). Les voitures enregistrées sous licences américaines seront les plus nombreuses avec 12 unités.

Deux femmes prendront part à la 84e édition des 24 Heures du Mans, la française Inès Taittinger avec l’équipe Pegasus Racing engagée en LM P2 et la danoise Christina Nielsen, dans la catégorie LM GTE Am au volant de la Ferrari 458 Italia du Formula Racing.

La liste des concurrents comporte actuellement 9 voitures de LM P1 ; 23 de LM P2 ; 14 de LM GTE Pro, 13 de LM GTE Am et le 56e stand.

Informations pratiques :

Dates: 18 et 19 juin 2016

Tarif enceinte générale : 58.50 Euros (membres ACO) ; 78 Euros (non-membres ACO).

Gratuit pour les jeunes nés après le 19 juin 2000 et accompagnés d’un adulte.

Journée Test : dimanche 5 juin.

Vérifications techniques et administratives : dimanche 12 et lundi 13 juin.

Essais libres et qualificatifs : mercredi 15 et jeudi 16 juin.

Départ des 84e 24 Heures du Mans : samedi 18 juin 2016 à 15 h 00.

Information et réservations : www.24h-lemans.com

Facebook : 24 Heures du Mans

Twitter et Instagram : @24heuresdumans Hashtag : #LEMANS24

La 6ème édition du rallye national de Bretagne, 8ème manche du championnat de France des rallyes de 2nde division 2016, se déroule les 24 et 25 juin prochains sur la commune de Plouay dans le Morbihan. À moins de 50 jours de l’événement, retrouvez les dernières infos sur les préparatifs.

Qui sont les favoris ?
Il est encore trop tôt pour se faire une idée précise des forces en présence de cette édition 2016 du rallye national de Bretagne. Le championnat de France de 2nde division vient tout juste de débuter. Seulement deux épreuves se sont déjà déroulées, le rallye des vins de Champagne et le rallye de Lozère. Les prétendants à la succession de Eric Brunson, champion 2015, ne se sont pas encore tous déclarés.
Cette année, 6 organisateurs se sont associés pour favoriser l’inscription d’un maximum de concurrents. Il s’agit des organisateurs des rallyes Ain-Jura (27-29 mai), Montagne Noire (22-24 juillet), Coeur de France (27-28 septembre), Pays de Saint Yriex (10-11 septembre), La Rochelle (5-6 novembre) et du rallye National de Bretagne. Les concurrents qui s’engageront sur ces épreuves bénéficieront de conditions avantageuses.

Marque Bretagne
A l’issue du dernier Comité de marque qui s’est réuni le 7 avril dernier, le Rallye National de Bretagne fait désormais partie des 664 partenaires de la Marque Bretagne.
A travers son partenariat avec la Marque Bretagne et les valeurs associées à celle-ci, le Rallye National de Bretagne souhaite donner à ses partenaires actuels et futurs une preuve d’engagement à long terme dans la mise en exergue de la Bretagne. Le Rallye National de Bretagne a la conviction que l’évolution et la médiatisation accrue de l’épreuve généreront des retombées financières dans les secteurs- clés de l’économie locale tels que le tourisme, l’hôtellerie et la restauration.

Un vendredi très show !
Cette édition 2016 sera concentrée sur Plouay et l’organisation vous concocte une fois encore quelques surprises. Cette année, la première étape sera composée de la spéciale de Saint Yves – Bubry et d’une super spéciale tracée sur le boulevard des championnats du Monde à Plouay, le long du parc d’assistance et qui rappellera fortement l’ancien slalom automobile de Plouay. Cette super Spéciale, parcourue à 2 reprises, sera gratuite pour le public qui pourront bénéficier des nombreux espaces sécurisés offrant une vue imprenable sur le parcours. Au terme de cette première journée, les concurrents auront parcouru un peu moins de 20 kilomètres.
Entre les deux passages sur la super spéciale, plusieurs animations permettront à tout le monde de patienter. Ce sera le cas le show de BreakDance des Sans Faction ou dans un tout autre genre, avec le Bagad du Faouët. La soirée se clôturera avec un spectacle pyrotechnique proposé par Bretagne Pyro Ploërmel.

Un samedi très rythmé !
Le lendemain, les rescapés de la première étape s’affronteront sur les grands classiques du rallye de Bretagne telles que Les Roches du Diable ou le Scorff. 3 boucles de 3 spéciales sont au programme de cette deuxième étape pour un total de 130 kilomètres. Le soirée et le rallye se termineront par une représentation du groupe de rock « Les Borderlines ».

Journée partenaire
Le 30 avril dernier, les différents acteurs du rallye national de Bretagne, sans qui rien ne serait possible, ont pu participer à une séance d’essai grandeur nature. Partenaires, élus des différentes institutions, riverains, bénévoles et journalistes ont (re)découvert le sport automobile de l’intérieur.

Toutes les informations sur www.rallyebretagne.bzh

L’Automobile Club de l’Ouest en quête de nouveaux champions

Cette année, la sélection s’étend aux enfants de 8 à 11 ans ayant obtenu leur Volant de Bronze (premier brevet de pilotage attribué par les écoles de Karting FFSA) et cherchant à s’affirmer en tant que futur pilote. Ce partenariat entre l’ACO et SO24! souligne une volonté commune de faire éclore les futurs as du pilotage. Le karting est l’antichambre du haut niveau des sports automobiles, et les plus grands champions d’endurance ou encore de F1 sont passés par cette école avant de se faire un nom.

La sélection Pour cette édition 2016, trois sessions sont au programme : le 28 Mai, le 17 Juillet et le 7 Août. Le programme des épreuves débute par une séance d’essais libres de 15 minutes de manière à appréhender la piste et prendre en main le kart. Vient ensuite une nouvelle séance de 15 minutes chronométrées, appelée « sprint » où chaque pilote devra donner le maximum pour décrocher le meilleur temps. A l’issue de cette session, les jeunes talents devront se soumettre à un test portant sur les sports mécaniques, le karting et le sport automobile. Enfin, retour en piste pour une dernière séance de 15 minutes appelée « Endurance » permettra d’attribuer une note sur la moyenne des cinq meilleurs tours de chaque concurrent. Les pilotes seront également jugés sur leur comportement et leur technique. Les six meilleurs de ces trois sessions se retrouveront le 29 Octobre 2016 pour disputer la grande Finale. Le vainqueur se verra offrir une saison de karting en compétition « clef en main » pour 2017.

Interview de Mathis Poulet – Vainqueur de l’édition 2015 du Volant ACO

Mathis, quel âge as-tu et en quelle classe es-tu actuellement ?
Je viens d’avoir 11 ans et d’entrer en 5ème, le collège se passe vraiment bien et mes résultats scolaires sont bons.

Comment as-tu découvert le karting ?
J’ai découvert le Karting avec mes parents et réalisé mes premiers tours de piste quand j’avais entre 5 et 7 ans, j’ai tout de suite accroché ! Mais c’est vraiment vers mes 8 – 10 ans que j’ai commencé à pratiquer le Kart de façon plus régulière.

Quel est ton meilleur souvenir sur un karting?
Je suis encore jeune et je n’ai pas encore une grande expérience ! Ma meilleure expérience sur un karting est donc l’année dernière quand j’ai gagné le Volant ACO

Quelle a été ta première réaction lorsque tu as gagné le Volant ACO 2015 ?
Tout d’abord j’ai été très surpris… Mais quelle surprise ! J’ai vraiment passé un week-end de folie, j’étais super heureux, c’était génial !

Comment se passent tes entrainements ? A quelle fréquence t’entraînes-tu ?
J’ai commencé ma saison en ligue mi-mars, j’habite assez loin des pistes pour m’entrainer la semaine, j’essaye donc de m’entraîner le week-end et avant les compétitions.

Comment se passe ta relation avec ton nouvel instructeur ?
Ma relation avec Pierre Gilbert est très bonne, c’est un pilote qui a une grande expérience et qui me donne beaucoup de conseils aussi bien « théorique » que « pratique ». J’aime beaucoup travailler avec lui, il m’apporte énormément.

Relancée en 2015, la Filière Pilotes ACO offre désormais aux jeunes talents de multiples opportunités pour faire carrière au plus haut niveau en Endurance : Volant ACO Karting, LMP3, essais LMP2, et pour les talents révélés en LMP2 et LMGTE une journée d’essais au Volant d’une LMP1 Hybride engagée par Audi, Porsche ou Toyota en Championnat du Monde d’Endurance.

Inscription et renseignements sur notre page internet : http://www.lemansdriver.fr/karting/volant-aco.html

Il y a longtemps que le soleil n’avait pas brillé sur le tracé du slalom de Corcoué-sur-Logne. De quoi donner le sourire à tous les concurrents malgré la fraîcheur matinale. Une piste froide demande de savamment doser ses accélérations sous peine de sanction immédiate ! Certains, l’ont appris à leurs dépens. Seul, Rémy Fièvre, Dallara-Opel 2L, descendra sous la minute lors de l’essai chrono. Des prétentions clairement affichées face à Bézinaud, Reynard-Citroën-1600, et Arpin, Dallara-Suzuki Hayabusa 1400, qui sont prévenus. Mais lors de la première manche, le quadruple vainqueur de l’épreuve et champion de France 2015, remettait les chronos en bon ordre et s’imposait face à Fièvre et Bost, Dallara-Opel 2L. C’était sans compter sur la seconde manche où, le leader enfonçait encore un peu plus le clou en améliorant de 4 dixièmes, devant Fièvre et le jeune Clément Lebot, Dallara-Opel 2L, l’espoir du sport automobile régional et de l’écurie organisatrice, NASA. Plus tard, en fin d’après-midi, pour la 3è et dernière manche, sur une piste redevenue plus froide et donc moins accrocheuse, seul Bost améliorait et ravissait la seconde marche du podium à Fièvre, quelque peu déçu. Dura lex, sed lex, la loi est dure, mais c’est la loi ! Arpin, lui, non plus, n’avait pas fait mieux et s’il avait tremblé, était resté à l’abri, signant un 5è succès, après, 2011, 2012, 2013, 2015. Difficile de faire mieux. mais était à l’abri  signait donc un 5è succès

Dans les Groupes CM-CN, Emmanuel Jarret, BRC-Suzuki, sort vainqueur du duel qui l’opposait à son frère, Olivier. Il aura survolé cette catégorie, CM, tout au long de la journée gratifiant les spectateurs de magnifiques arabesques parfaitement contrôlées. Dans l’ordre, suivent Olivier Jarret, en double monte, Pauline Berton, qui de plus, repart avec la Coupe des Dames et Tony Pasteau. N’oublions pas, Arnaud Mornet, Arc-Citroën 2L, CN, qui s’intercale sur le podium entre les 2 premiers CM grâce à son premier chrono. De petites erreurs répétées, ne lui ayant pas permis d’améliorer sur une piste qu’il connaît pourtant sur le bouts des doigts.

En Groupe A, Un joli plateau de voitures issues de la série mais copieusement améliorées, de la plus petite à la plus grosse. Le chevronné Jean-Marc Touron, Saxo Cup domine de bout en bout Christophe Allard mais aussi le groupe. Toutes les années ne se ressemblent pas à Corcoué-sur-Logne ! Vainqueur de la classe 3, Maxime Ramus, Clio RS, s’intercale entre les 2 pilotes aux chevrons. Un peu plus loin dans le classement, la famille Poitevin-Bec, la mère, le père et la fille, tous sur Saxo Cup, terminent dans cet ordre. La petite classe est l’œuvre de Marie-Thérèse Bertho, 205 Rallye, qui coiffe son mari, Christian.

GROUPE N. Plateau conséquent car c’est quand même le groupe le moins onéreux si on ne dispose pas de la dernière venue, genre Mégane RS, Clio RS ou encore Honda RS…ce n’est pas encore le cas en slaloms. Ici, des Clio Williams, donc des autos qui affichent presque 25 ans au compteur. Toujours vaillantes, bichonnées et amoureusement développées elles font la joie de leur pilote. Grégory Laye sur sa jolie 306 S16, FN3, récidive facilement et s’impose emmenant dans son sillage le jeune Damien Tessier, Clio Williams, victime d’un excès d’optimisme, sans gravité, lors des essais matinaux. .Aurélien Sanchez complète le podium de la classe tandis que Benoit Taviaux, Saxo VTS, sur ses talons, enlève la classe 2. Un nom à retenir tant son coup de volant semble prometteur. Christophe Mahieu, 106 S16, a dû se contenter d’une manche et n’a pu défendre ses chances et son palmarès en raison d’une boîte de vitesses qui a capitulé. En FN1, victoire de l’époustouflant Christophe Boudeau et sa petite AX GTI, comme d’hab.

En F2000, Anthony Chagneau, 205 GTI 1.6, s’est régalé et s’est joué d’une concurrence mieux armée, sur le papier. Jimmy Rousseau qui partageait avec François Métayer le volant de l’AX Coupe de ce dernier, prend la seconde place et la classe F2/1. Pas sympa ! Métayer complète le podium alors que pour Francis Mornet, BX 16 TRS, ce n’était pas le jour. En classe 3, victoire d’Arnaud Charbonnier, 309 GTI 16. FC. Deux concurrents seulement ; un pour chaque classe. Franck Vigneux, Rallye 2 1600, pour la classe 2 et Mickaël Repussard, Rallye 2 1294, pour la classe 1. Groupe Loisir. Celui des pilotes occasionnels ou qui souhaitent découvrir le sport automobile à peu de frais au volant de leur voiture de tous les jours. Cinq pilotes seulement pour cette édition. Le sport auto n’aurait-il plus le même attrait pour les jeunes ou, alors la conjoncture serait-elle moins favorable cette année ? En tout cas, ce n’est pas un jeune qui l’emporte mais c’est le toujours jeune, Gérard Touron, 77 ans, qui court depuis près de 40 ans même s’il a commencé sur le tard. Bon second, c’est Joël Michaud, Clio RS, et qui prend toujours autant de plaisir qu’avec La Golf GTI 1600 des débuts qui l’emporte en classe 2. La Golf est au garage et se repose en continuant de prendre de la valeur…au volant de sa BMW 318is, Dimitri Pycarelle a fait le spectacle et pris la 3è marche.

Pas si mal. Pour les jeunes garçons et filles du Trophée “Les lycées dans la course”, c’était la rentrée des classes. Nicolas Touchard, de La Joliverie, Saint-Sébastien-sur-Loire, s’impose à toute la classe et laisse penser qu’il n’a pas fini de donner du fil à retordre à tous ses petits camarades. Pour preuve, lors des rencontres nationales qui avaient lieu au lendemain du slalom, du 25 au 27, sur le circuit Bugatti au Mans, il vient de s’imposer à tous les candidats. La ligue a fait le bon choix. Second, Alban Biet, du CFA-CCI Le Mans, lui emboîte le pas sur une auto, il est vrai, un peu moins performante. Le 3è est la 3è, puisqu’il s’agit d’Emeline Titus, CFA-CCI Le Mans, également. Comme l’an passé, l’établissement a recruté deux bons éléments. A suivre. Beaucoup sur les 13 au départ étaient des débutants et nul doute qu’au fil des épreuves, l’expérience et le travail vont finir par payer…

Alexandre Cougnaud sera au départ de deux courses du Championnat de France FFSA GT cette saison, à Lédenon et Imola. Pour l’occasion, Duqueine Engineering emploiera le pilote du Yvan Muller Racing afin de l’associer à ses amis Lonni Martins et Christophe Hamon sur une Ferrari F458.
 
Alexandre, vous vous lancez dans ce nouveau challenge avec des objectifs légitimes ?
 C’est vrai que je ne viens pas en GT Tour pour m’amuser, mais avec une réelle volonté de jouer aux avant-postes. Après le retrait de Christian Bottemanne, j’ai eu Christophe Hamon au téléphone et ce fût tout de suite le fil conducteur de ce projet : les aider à décrocher des victoires pour les pousser vers le titre de Champion de France FFSA GT. J’ai donc accepté avec grand plaisir l’invitation de Duqueine Engineering et j’espère pouvoir leur renvoyer l’ascenseur de la meilleure des façons. Je connais parfaitement Lonni Martins et Christophe Hamon puisque nous avons déjà été coéquipiers en Porsche Carrera Cup France en 2014, et que nous sommes restés amis depuis. Je pense donc que nous ferons de grandes choses ensemble mais pour cela, je vais devoir apprendre le pilotage de cette redoutable Ferrari F458.
 
Justement, votre expérience de l’ELMS avec Yvan Muller Racing vous aidera-t-elle dans ce nouveau défi ?
 Je sais que le pilotage d’une GT est très atypique, et que les aides au pilotage changent beaucoup de ce que j’ai connu en Porsche GT3 ou de ce que je vis aujourd’hui au volant de la LMP3 du Yvan Muller Racing. Malgré tout, mon expérience de la course sera un réel atout pour facilement m’adapter, et je sais que je peux compter sur mes coéquipiers et l’équipe de Gilles Duqueine pour m’accompagner dans cette découverte. Mes premiers pas en ELMS ont été très instructifs, et j’aurai justement l’occasion de courir à Imola dans les prochaines semaines sur la scène internationale avant de débuter ma campagne tricolore. Je pense donc revenir dans l’hexagone avec une meilleure maitrise de l’endurance, et toujours avec cette soif de vaincre inépuisable.

Avis à tous nos amis pilotes !

Dans le cadre du trophée Jacky Debordes, les points marqués sur les deux épreuves nationales de la Ligue compteront double.

Vous pouvez donc profiter du rallye de Lohéac et du rallye de Bretagne pour faire le plein de points et ceci aussi bien pour les copilotes que pour les pilotes.

Alors mobilisez-vous et venez nombreux participer à ces deux superbes épreuves !

L’opération des Lycées dans la course a permis de rendre le sport automobile accessible aux jeunes de notre Ligue. Parmi les privilégiés ayant participé à cette opération, quelques-uns sont sortis du lot et ont poursuivi leur chemin sur les pistes. C’est le cas de Clément Lebot, qui, après avoir découvert le slalom par la mécanique, n’a pas su résister à l’appel de la piste. Rencontre avec un jeune homme talentueux qui représente un bel espoir sportif dans notre milieu !

Avant toute chose, tu entamais le week-end dernier WE ta saison slalom à la Châtre, comment cela s’est-il passé ?
Pas aussi bien que je l’aurai voulu. La voiture marche très bien. Les réglages sont au point mais je ne suis pas dans le rythme de la voiture. Je suis encore sur le rythme de l’ancienne. Les limites sont plus hautes, il faut donc les trouver mais sans les dépasser. Au final, je termine 10ème au scratch avec une grosse erreur sur la dernière manche. La voiture peut gagner, si elle n’est pas devant cela viendra de moi. Il va maintenant falloir prendre le temps de la dompter.

Il s’agit donc d’une nouvelle auto pour 2016, peux-tu nous en dire un peu plus sur elle ?
C’est l’ancienne voiture de Marcel Sapin : une Dallara F301 moteur Opel Spiess qui développe environ 220CV. Il a remporté la finale de la coupe de France de la montagne 2011 à Bournezeau à son volant. Je l’ai achetée à Fabrice Flandy qui faisait de la côte et un peu de slalom avec. C’est un grand changement pour moi car il y a beaucoup d’évolutions par rapport à ma voiture de 1989.

Tes objectifs pour cette saison ?
Mon objectif principal est d’utiliser cette nouvelle saison de slalom pour me préparer pour 2017. Je compte en effet faire de la course de côte l’année prochaine. Il faudra donc régler la voiture et l’avoir bien en mains pour ne pas se faire peur en côte. En fait, j’en ai un peu marre du slalom. La nouvelle réglementation avec des chicanes plus serrées et en nombre plus important me convient moins. On prend finalement beaucoup moins de plaisir à rouler. Il n’est pas impossible de faire un essai en côte en fin de saison, je ne m’interdis rien.

Comment prépares-tu les épreuves ?
Je fais tout au niveau de la mécanique hormis le passage au banc, car je n’ai pas le matériel pour le faire. Je m’occupe également des trains roulants et de la carrosserie. Ça me permet aussi de rendre service. Olivier Morel est sorti ce WE, ses trains étaient déréglés, je lui ai donc réglé avec mon matériel.

Revenons un peu sur tes débuts, si je te dis les lycées ?
J’ai beaucoup appris avec le Lycée de la Joliverie à Saint Sébastien sur Loire. A partir de 2007, j’ai bossé 5 ans sur la voiture. Réglages, mécanique, assistance sur les courses, je crois que tout y est passé. J’étais également pilote suppléant en 2010, ce qui m’a permis de prendre le volant de la Campus en course lors du slalom de Fontenay le Comte. J’ai terminé très loin au classement mais ça m’a donné envie de franchir le cap. J’ai donc ensuite fait une saison de loisir avec une AX GT (2011). Et puis on apprend à connaître du monde dans ce milieu du slalom. C’est comme ça qu’en 2012 et 2013 j’ai roulé une saison et demie avec la voiture de Jean Luc Jarret. Il me la prêtait en échange de quoi je faisais la mécanique. Malheureusement l’auto a été volée au milieu de la seconde saison… Ce qui m’intéresse vraiment dans le sport automobile c’est de faire progresser la voiture. J’ai plaisir à mettre au point l’auto. 

Quels conseils pourrais-tu donner aux jeunes qui se lancent dans cette aventure ?
De s’investir à fond dans ce qu’on aime. Il ne faut pas compter ses heures, je bosse des fois la nuit sur ma voiture. C’est plus qu’une passion, c’est un mode de vie, une philosophie. Si on veut tout faire soi-même, il faut y aller. La plupart des pilotes mettent les autos chez des préparateurs, mais sans budget, si on veut que ça marche, il faut se donner à fond.

En conclusion, as-tu un message particulier à passer ?
Oui, je souhaite adresser de grands remerciements à mes parents qui me soutiennent et à mes amis qui font partie de l’équipe Tarmac Compétition. Quand on roule en monoplace il faut être entouré, sinon ce n’est pas possible. Et puis j’en profite également pour faire appel à d’éventuels sponsors. Le sport automobile coûte cher, ce n’est un secret pour personne.

 Nous remercions sincèrement Clément pour sa disponibilité et son accueil et lui souhaitons le meilleur pour cette nouvelle saison !

Et quoi de mieux pour accueillir cette bataille de champions que le plus grand événement de rallycross au Monde?  Avec plus de 75 000 spectateurs en 2015, c’est donc à Lohéac, petit village de 700 âmes, dédié à l’automobile et aux sports mécaniques, que le combat se déroulera. L’annonce du retour du plus connu des pilotes français ne manquera pas d’attirer, des quatre coins de la France, ses fans et admirateurs comme en 2013 où sa simple participation avait attiré de nombreux spectateurs supplémentaires.

Il retrouvera également l’un de ses anciens adversaires du WRC, le norvégien Petter Solberg, qui ne cesse de briller en rallycross depuis la création championnat. Avec 2 titres de Champion du Monde de rallycross à son actif, il est le seul pilote au Monde à pouvoir se targuer de 3 titres de Champion du Monde FIA dans 2 disciplines différentes (WRC en 2003 et WRX en 2014 et 2015).

Cette année, c’est au volant du Peugeot 2008 DKR que nous avons retrouvé Sébastien Loeb accompagné de son fidèle co-pilote Daniel éléna sur les pistes du Dakar. C’est donc logiquement qu’il se retrouvera en septembre prochain au volant d’une Peugeot 208 WRX du Team Peugeot Hansen pour tenter d’en découdre sur le tracé breton. Il aura fort à faire face aux pointures de la discipline tel que ses coéquipiers Davy Jeanney et Timmy Hansen ainsi qu’avec le reste du paddock dont l’américain Ken Block.

Après un premier passage en 2013, à l’invitation de l’organisateur, au volant d’une Citroën DS3 du team d’Hervé Knapick, la star des Rallyes compte bien briller sur ce quarantième rallycross de Lohéac. Lors de sa première participation, l’alsacien n’était pas parvenu à se qualifier en finale malgré ses efforts tout au long du week-end face à des concurrents plus expérimentés que lui à la course sur circuit. Mais en 2016 les choses ont bien changées! En effet, depuis 2013, Sébastien Loeb s’est habitué à trouver d’autres concurrents dans ses rétroviseurs en FIA GT series avec ses coéquipiers  et au volant de sa Citroën C-élysée en World Touring Car Challenge (WTCC) aux côtés d’un certain Yvan Muller, présent l’an passé à Lohéac avec le team Albatec Racing.

Le nonuple champion du monde des Rallyes, ex-résident du WTCC et concurrent au Dakar 2016, Sébastien Loeb signe son grand retour en 2016 à Lohéac pour le manche française du FIA World Rallycross Championship.

L’année 2016 marque le retour au calendrier du rallye national de Lohéac. A quelques semaines de l’évènement, l’organisateur nous présente l’épreuve dans ses grandes lignes.

Le Rallye du Pays de Lohéac représente un parcours de 248.3 km.
Il est divisé en 2 étapes et 6 sections.
Il comporte 12 épreuves spéciales d’une longueur totale de 97.8 km.

Les épreuves spéciales sont :
Le samedi:
ES 1- 3 St Malo de Phily – 8.2 km X 2 fois dont une nocturne
ES 2 – 4 Lohéac – 1.3 Km X 2 fois dont une nocturne, Super spéciale empruntant le circuit de Rallycross Lohéac
Le dimanche:
ES 5-7-9-11 Guipry – 10.9 km X 4 fois
ES 6-8-10-12 Les Clôtures – 8.8 X 4 fois

Les reconnaissances auront lieu :
Le dimanche 27 mars de 8h30 à 12 h00 et de 13h30 à 17h30
Le vendredi 1er avril 2016 de 13h30 à 19h00
Le samedi 2 avril 8h30 à 12h30.
Pour les spéciales Les Clôtures et Guipry samedi de 13h30 à 16h00 (pas de reconnaissance le samedi après-midi pour les autres spéciales).
Les reconnaissances pour la spéciale Lohéac pédestre uniquement.

Tout cela pour un prix d’ engagement très bas pour un rallye national à 360€
En espérant vous voir nombreux amis pilotes !

Télécharger le bulletin d’engagement et le règlement de l’épreuve.