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RNB 2016a

Rallye national de Bretagne – Présentation

RNB 2016aLe championnat de France des rallyes de seconde division fait escale en Bretagne ce week-end et marque l’entrée dans la seconde partie du championnat.

Le cadre
Plaque tournante du rallye depuis la première édition, Plouay accueille cette année encore les 66 concurrents engagés sur cette 6ème édition. Plus que jamais, Plouay sera au centre du rallye : les vérifications administratives et techniques, les parcs de regroupement et d’assistance, les podium de départ et d’arrivée prennent place sur l’esplanade des championnats du Monde.
Cette année, grande nouveauté, le boulevard du même nom qui longe l’esplanade et qui fait office de ligne droite d’arrivée lors du célèbre Grand Prix cycliste de Plouay, accueille une super spéciale. Cette spéciale spectacle, accessible et sécurisée pour le public, reprend le parcours de l’ancien slalom automobile de Plouay et sera à parcourir 2 fois ce vendredi 24, une fois de jour et une fois de nuit. La journée du vendredi est agrémentée de nombreuses animations musicales et sportives et se terminera par un spectacle pyrotechnique. Le lendemain, au terme du rallye, l’esplanade des championnats du Monde sera tout aussi animée puisque, en cette période de fête de la musique, c’est un concert qui clôturera le rallye.

Le parcours
Long de 320 kilomètres, le 6ème rallye de Bretagne comprend 13 spéciales pour un total de 142 kilomètres chronométrés : le vendredi, Saint Yves – Bubry (7,6 kms) et Plouay (1,7kms) à parcourir 2 fois chacune et le samedi, Les Roches du Diable (18,4ks), Le Scorff (13,4kms) et Lignol (9,4kms) à parcourir 3 fois chacune.

Les enjeux
Parmi les favoris pour la victoire scratch, on retrouve Anthony Cosson (Porsche GT3), dauphin de Eric Brunson en 2015 sur les routes bretonnes mais aussi au championnat de France. Il sera opposé à Xavier Lemonnier (Peugeot 206 WRC), vainqueur de la première édition en 2011 et André Jezequel (Peugeot 207 S2000), vainqueur en 2012 et 2013.
Les outsiders sont nombreux, Guy Mottard (Peugeot 306 Maxi), Mickaël Lobry (Mitsubishi evo 10), Bruno Longépé (Peugeot 406) ne devraient pas manquer de s’illustrer auxquels il faut ajouter Michel Bourgeois (Mitsubishi evo 10), Jean-Pierre Landron (Mitsubishi evo 10), Florian Cordillot (Renault Clio R3), Daniel Rault (Renault Megane) ou Laurent Corbineau (Renault Clio).
Dans le cadre du championnat de France Mickaël Lobry tentera de défendre sa position de leader en l’absence de se principaux adversaires :
Classement du championnat de France
1 MICHAEL LOBRY, 100pts
2 JEAN-CHARLES BEAUBELIQUE, 83pts
3 ERIC CUNIN, 65pts
4 JEAN-BENOIT HOUSSIN, 50pts
5 CHARLES REY, 47pts
6 WILLIAM MONDOU, 47pts
7 ANTHONY COSSON, 35pts
8 MATTHIEU PLAN, 28pts
9 JEAN-LUC ROCHE, 28pts
10 PASCAL DONNADIEU, 4pts

Chez les anciennes
La 6ème édition du rallye de Bretagne marque le retour du rallye de régularité. 10 concurrents seront au départ. Jean-Jacques Bossay, seul concurrent ayant choisi la moyenne haute, tentera de s’imposer au volant de son Ople Manta GTE mais il devra se défaire de Philipe Quiboeuf  vainqueur ici en 2014 et Jean-Luc Barbotte, vainqueur en 2013.
9 concurrents seront au départ du rallye VHC. Joseph Le Bihan, vainqueur en 2011 et 2012 tentera de renouer avec le succès et signer une 3ème victoire et devenir ainsi le pilote le plus titré sur le rallye Bretagne.

Télécharger les listes d’engagés.

Toutes les infos sur l’épreuve : www.rallyebretagne.bzh

 

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24h2016d

Porsche s’impose sur le fil aux 24 Heures du Mans 2016

24h2016dToyota échoue dans le dernier tour des 24 Heures du Mans. La Toyota TS050 Hybrid n°5 de Sébastien Buemi, Anthony Davidson et Kazuki Nakajima s’arrête avant la ligne d’arrivée, à l’entame du dernier tour. La Porsche 919 Hybrid n°2 de Romain Dumas, Neel Jani et Marc Lieb passe et s’impose.   Porsche s’impose sur le fil aux 24 Heures du Mans 2016

A l’entame de l’ultime heure de course, la Toyota TS 050 n°5 avec Kazuki Nakajima au volant disposait d’une vingtaine de secondes d’avance sur la Porsche 919 Hybrid n°2 de Romain Dumas, Neel Jani et Marc Lieb. Le dernier passage par les stands a été maîtrisé sans problème par les deux équipes. Porsche a fait rentrer la n°2 au 373e tour, pour un ravitaillement en carburant seulement. Neel Jani s’est alors retrouvé avec des pneumatiques chaussés depuis quatre relais !

Au 374e tour, Toyota aussi a fait rentrer sa voiture. Idem, ravitaillement en carburant, mais pas de changement de pneumatiques. Les gommes de la voiture japonaise en sont à leur troisième relais. Cet épisode des stands a été mieux géré par le constructeur asiatique, qui gagne plus de quatre secondes sur l’exercice. A 30 minutes du but, l’écart a grimpé à 30 secondes entre les deux voitures de tête.

Le coup de théâtre intervient alors que la Toyota TS050 se prépare à entamer un dernier tour victorieux. Mais Kazuki Nakajima est au ralenti, puis s’arrête avant la ligne ! Neel Jani, dans la 919 Hybrid n°2, boucle le dernier tour et offre  la victoire à Porsche sur le fil.

En LM P2, victoire d’Alpine ! Depuis la 10e heure de course, l’Alpine A460 à moteur Nissan de Gustavo Menezes,  Nicolas Lapierre et  Stéphane Richelmi est en tête. Un beau succès pour la marque française qui a lancé son retour commercial, et qui est impliquée en endurance depuis plusieurs saisons. Ce succès évoque la victoire au général de 1978, aux 24 Heures du Mans, avec une Alpine A442B pilotée par Jean-Pierre Jaussaud et Didier Pironi. L’Oreca n°26 du Team G-Drive Racing, classée 2e, permet à Oreca de signer le doublé dans cette catégorie qui était la plus représentée cette année avec vingt-trois participantes.

La catégorie LM GTE Pro revient à Ford ! 50 ans après le triomphe des Ford GT40, la marque à l’ovale a toujours été dans le haut du classement tout au long des 24 heures.

Enfin, en catégorie LM GTE Am, succès pour Ferrari avec la Scuderia Corsa, en tête pendant la dernière partie de l’épreuve.

LM P1
1 – Porsche Team (Porsche 919 Hybrid n°2) Romain Dumas – Marc Lieb – Neel Jani
2 – Toyota Gazoo Racing (Toyota TS050 Hybrid n°6) Mike Conway – Kamui Kobayashi – Stéphane Sarrazin
3 – Audi R 18 Team Joest (Audi R 18 Team Joest n°8) Lucas Di Grassi – Loïc Duval – Olivier Jarvis

LM P2
1 – Signatech Alpine (Alpine A460-Nissan n°36) Gustavo Menezes – Nicolas Lapierre – Stéphane Richelmi
2 – G-Drive Racing (Oreca 05-Nissan n°26) Roman Rusinov – Will Stevens – René Rast
3 – SMP Racing (BR Engineering BR01-Nissan n°37) Vitaly Petrov – Viktor Shaitar – Kirill Ladygin

LM GTE Pro
1 – Ford Chip Ganassi Team USA (Ford GT n°68) Joey Hand – Dirk Müller – Sébastien Bourdais
2 – Risi Competizione (Ferrari 488 GTE n°82) Giancarlo Fisichella – Toni Vilander – Matteo Malucelli
3 – Ford Chip Ganassi Team USA (Ford GT n°69) Ryan Briscoe – Richard Westbrook – Scott Dixon

LM GTE Am
1 – Scuderia Corsa (Ferrari 458 Italia GT2 n°62) Bill Sweedler – Townsend Bell – Jeff Segal
2 – AF Corse (Ferrari 458 Italia GT2 n°83) François Perrodo – Emmanuel Collard – Rui
3 – Águas Abu Dhabi-Proton Racing (Porsche 911 RSR n°88) Khaled Al Qubaisi – Patrick Long – David Heinemeier Hansson

Télécharger le classement officiel.

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Onraok 1

10 des 11 châssis Onroak Automotive bouclent les 24 Heures

Onraok 1Avec un seul abandon, après 22h30 de course, sur les onze châssis Onroak Automotive engagés, cette 84ème édition des 24 Heures du Mans a confirmé la fiabilité des sport-prototypes LM P2 sortis des ateliers manceau du constructeur.

Le début de saison avait été marqué par les victoires aux USA de la Ligier JS P2, aux 24 Heures de Daytona, aux 12 Heures de Sebring et à Laguna Seca, ainsi que le doublé des 6 Heures de Silverstone et la deuxième marche du podium à Spa. Les ambitions d’Onroak Automotive à la classique mancelle étaient donc logiquement tournées vers le podium. Malheureusement, la course en a décidé autrement.

Parmi les dix équipes engageant des châssis LM P2 Onroak Automotive, neuf Ligier JS P2 et deux Morgan LM P2, le nom de six d’entre elles était inscrit sur la liste des invités pour la première fois. L’une d’elle occupait le box #56, chaque année réservé à une innovation technologique. De plus, beaucoup d’équipages avaient donné leur chance à de jeunes pilotes pour cette course aussi mythique que difficile.

Greaves Motorsport, auteur du 19ème chrono LM P2 suite à des qualifications difficiles, est parvenu au fil de la course à remonter sa Ligier JS P2-Nissan-Dunlop #41 dans le top 10 et à lui assurer une très honorable 6ème place.

Panis Barthez Compétition, créé cet hiver dans l’objectif de promouvoir de jeunes pilotes en endurance, a parfaitement rempli sa mission. L’équipe a décroché avec sa Ligier JS P2-Nissan-Michelin #23 la 8ème place LM P2 pour sa première participation aux 24 Heures du Mans.

Les américains de Michael Shank Racing étaient également novices à la classique mancelle. Cependant leur très belle prestation sur la piste aurait pu leur permettre de prétendre à un meilleur résultat sans certains contretemps, notamment une pénalité de 5 minutes pour un changement de moteur avant la course. Leur Ligier JS P2-Honda-Dunlop #49 termine à la neuvième place LM P2.

Arrivée au Mans en tête du classement LM P2 WEC, la nouvelle équipe RGR Sport by Morand a franchi l’arrivée avec sa Ligier JS P2-Nissan-Dunlop #43 à la 10ème position des LM P2, mais assurant les points précieux de la 6ème position en WEC.

Chez Extreme Speed Motorsports, les Ligier JS P2-Nissan-Dunlop #30 & 31 ont quant à elles marqué les points LM P2 WEC des 7ème et 8ème position, l’équipage habitué des podiums ayant été victime de problèmes mécaniques les contraignant à passer beaucoup de temps dans les stands.

Algarve Pro Racing et SO24 ! by Lombard Racing disputaient leurs premières 24 Heures du Mans, respectivement avec les Ligier JS P2-Nissan-Dunlop #25 et Ligier JS P2-Judd-Dunlop #22. Malgré quelques incidents de courses et problèmes techniques sans gravité, les deux équipes ont franchi la ligne d’arrivée aux 12ème et 14ème place avec énormément de satisfaction, entourant la Ligier JS P2-Nissan-Michelin #40 de Krohn Racing. Tracy Krohn et Niclas Jönsson partageaient ce week-end leur 12ème 24 Heures du Mans en tant que coéquipiers, et leur deuxième arrivée consécutive avec la Ligier JS P2.

En plus des neuf Ligier JS P2 qui ont franchi la ligne d’arrivée, deux Morgan LM P2 étaient également engagées.

La Morgan LM P2-Nissan-Michelin #28 de Pegasus a malheureusement été contrainte à l’abandon suite à une sortie de piste et un début d’incendie à moins d’1h30 de l’arrivée.

En franchissant le drapeau à damier, SRT 41 by OAK Racing a signé un exploit humain extraordinaire. Frédéric Sausset, au volant de la deuxième Morgan LM P2 Nissan-Michelin, est entré dans l’histoire de la course mancelle en tant que premier pilote quadri-amputé, non seulement au départ, mais, rêve encore plus exceptionnel, à l’arrivée des 24 heures.

Jacques Nicolet, Président d’Onroak Automotive : « Nous avons connu des jours meilleurs… et nous sommes évidemment déçus de ne pas avoir pu signer un meilleur résultat. Nous devons reconnaître que la Ligier JS P2, malgré sa fiabilité confirmée, a dû faire face à une rude concurrence. Sur ce tracé du Mans très spécifique, elle a souffert d’un écart de génération, notamment en terme de dimensions. Mais nous reviendrons au Mans avec la Ligier JS P217 pour nous battre de nouveau pour la victoire. Je tiens à féliciter toutes nos équipes, dont certaines découvraient les 24 Heures, pour leur pugnacité et leur détermination. Je salue également Frédéric Sausset, ainsi que tous ceux qui l’entourent, et tout particulièrement son épouse, pour cet exploit qui est une magnifique leçon de vie.»

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24h2016c

Porsche en pole position !

24h2016cDeux Porsche, deux Toyota, deux Audi, deux Rebellion. Telle sera la formation homogène de la grille de départ des 24 Heures du Mans ce samedi. Les apparences sont trompeuses car rien n’incite à penser que cette hiérarchie soit représentative du rapport de force réel entre les prétendants à la victoire, tant les qualifications ont été perturbées par la pluie.

Traditionnellement, les concurrents exploitent les deux séances d’essais du mercredi pour affiner les réglages en vue de la course, puis profitent du jeudi pour se lancer pleinement dans la chasse à la pole position. L’édition 2016 déroge à cette règle, par la faute de conditions météorologiques qui n’ont pas permis aux pilotes de pointe d’améliorer les temps de la veille. Pire, la violente averse qui s’est abattue peu après 22 h 00 a contraint le directeur d’épreuve Eduardo Freitas à stopper les voitures pendant près d’une heure. Si les 60 machines ont pu reprendre la piste à 23 h 15, l’ordre de départ était déjà figé.

Samedi à 15 h 00, c’est donc une grille parfaitement symétrique qui se présentera sous le drapeau bleu-blanc-rouge tenu par l’acteur américain Brad Pitt : deux Porsche, deux Toyota, deux Audi, deux Rebellion. C’est la deuxième pole position consécutive de Neel Jani au Mans : le Suisse avait bouclé hier son meilleur tour en 3’19″733.

En LM P2, l’Oreca n°26 de G-Drive Racing s’élancera devant les deux Alpine. Surprise en LM GTE Pro avec la performance spectaculaire de Ford qui, l’année de son grand retour dans la Sarthe, place deux de ses GT devant les habitués de la catégorie que sont Aston Martin, Corvette, Ferrari et Porsche. Le meilleur temps est à mettre au crédit de Dirk Müller, coéquipier du Manceau Sébastien Bourdais dans la n°68. Débuts prometteurs aussi pour l’équipe asiatique Clearwater Racing, qui positionne sa Ferrari en tête de la catégorie LM GTE Am.

Les 180 pilotes des 24 Heures du Mans donnent rendez-vous au public – et au soleil ! – demain pour la Grande Parade des Pilotes. Le départ de la 84e édition des 24 Heures du Mans sera donné samedi à 15 h 00.

Télécharger les résultats complets des qualifications.

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Treluyer1

24 Heures du Mans – Les pilotes de la ligue

Treluyer1Nul n’est prophète en son pays

Enfants adoptés ou directement natifs de nos régions Bretagne Pays de la Loire, ils seront neuf pilotes à nous représenter cette année au départ des 24 Heures du Mans. Même si les effectifs affichent une certaine stabilité (huit l’an dernier), on ne peut pas dire que nous soyons très bien représentés quantitativement parlant. Mais ne boudons pas notre plaisir, la qualité est là, avec de très bonnes chances de bien figurer à l’arrivée. Revue d’effectifs :

Romain DUMAS – Porsche 919H n° 2 – LMP1
Fils adoptif de notre comité depuis ses débuts à l’AutoSport Academy, Romain court après une seconde victoire au Mans depuis celle obtenue avec Audi en 2010. Peut être encore plus que l’an passé, il entame cette 84ème édition avec l’étiquette de favori. Porsche est en effet vainqueur en titre et les 919 sont diaboliquement efficaces sur le tracé sarthois. Il faudra maintenant que la fiabilité soit au rendez-vous, ce qui n’a pas forcément été le cas depuis le début de saison.

Benoît TRELUYER – Audi R18 n°7 – LMP1
L’association de Benoît avec Marcel Fassler et André Lotterer reste une référence en matière d’endurance et il ne serait pas surprenant de voir le trio décrocher la timbale pour la 4ème fois. Mais attention, là encore, la fiabilité sera gage de réussite pour une R18 qui a tout de même remporté les deux premières épreuves du championnat WEC 2016 (même si elle a été déclassée à Silverstone pour usure trop importante du fond plat).

Vincent CAPILLAIRE – Ligier JSP2 SO24 ! n°22 – LMP2
Toujours chef de file de l’opération SO24, Vincent prendra cette année son troisième départ de la classique mancelle. Dommage que l’opération n’ait pu se renouveler avec Alpine, car la Ligier du Lombard Racing semble offrir moins de chances de bien figurer à l’arrivée. Le financement est compliqué, au point qu’Olivier Lombard himself ait dû laisser sa place à Erik Maris. Espérons que tout soit en ordre pour offrir à Vincent la possibilité de s’exprimer au mieux durant ces 24 Heures.

Léo ROUSSEL – Morgan Pegasus Racing n°28 – LMP2
Petit deviendra grand serions-nous tentés de dire, tant Léo semble promis à un bel avenir dans la discipline. Il enchaîne sa troisième participation avec le Pegasus Racing, qui, même s’il ne fait pas partie des favoris de la catégorie, pourrait bien venir jouer placé à l’arrivée.

Tristan GOMMENDY – Oreca 05 Eurasia n°33 – LMP2
Tristan pourrait bien créer la surprise de cette édition au volant de l’Oreca Eurasia, débutante aux 24 heures. Il a en effet réalisé le meilleur chrono de la journée test et semble bien capable de confirmer dans les prochains jours. L’équipage semble homogène et Tristan avoue ne pas avoir forcé pour aller chercher ce chrono. Sa 9ème participation pourrait bien l’amener sur le podium.

Julien CANAL – Ligier JSP2 Greaves n°41 – LMP2
7ème participation pour Julien qui se positionne à nouveau dans un top team, après avoir fréquenté l’équipe G-Drive en 2014 et 2015. Lui qui a remporté trois fois sa catégorie en GT pour ses trois premières participations se verrait bien ajouter un nouveau podium au Mans à son palmarès.

Sébastien BOURDAIS – Ford GT Ganassi n°68 – GTE PRO
Le retour de l’enfant prodigue. Sa dernière participation remonte à 2012 sur la Dome engagée à l’époque par Henri Pescarolo (abandon). Cette année pas question de jouer la victoire au général, mais tout est possible en GTE PRO. La Ford a montré dès la journée test qu’elle est très performante et les moyens mis en œuvre par le géant américain pourraient porter l’icône de la ville du Mans au sommet de la catégorie.

Christophe TINSEAU – Morgan SRT41 n°84 – Garage 56
Depuis des mois maintenant, Christophe (11 participations aux 24 heures) coache Frédéric Sausset qui s’est fixé comme objectif de participer aux 24 Heures du Mans malgré son handicap (quadri-amputé). La voiture préparée par Oak Racing a été entièrement adaptée au handicap de Frédéric, permettant de l’aligner dans le garage 56 réservé aux innovations technologiques. Pas question d’objectif de résultat pour Christophe car la Morgan évoluera hors classement. Atteindre l’arrivée serait par contre une vraie victoire !

Jean-Bernard BOUVET – Morgan SRT41 n°84 – Garage 56
La dernière participation du sarthois aux 24 Heures remonte à 2006, c’était avec le Paul Belmondo Racing (abandon). Pour sa 9ème participation aux 24 Heures, Jean-Bernard rejoint la belle aventure de Frédéric Sausset avec un objectif commun de voir la Morgan SRT41 couper la ligne d’arrivée le 19 juin.

Onroak Automotive
Même si le team OAK Racing n’est pas directement engagé cette année, les châssis Onroak Automotive assemblés au Mans restent les mieux représentés sur la grille de départ (à égalité avec les châssis ORECA). Nous les retrouvons sous les appellations Morgan et Ligier et vous pourrez en retrouver le descriptif complet ici.

Souhaitons le meilleur à l’ensemble de nos représentants pour cette édition qui s’annonce très ouverte !

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cougnaud2

A. Cougnaud rejoint Jackie Chan au casting de “Road to Le Mans”

cougnaud2Avec 39 équipages au départ comprenant d’anciennes gloires de la Formule 1 associées à des noms historiquement encrés dans la légende des 24 Heures du Mans, le scénario du premier « Road To Le Mans » s’annonce d’ores et déjà comme une réussite. Et pourtant… cette course prévue en lever de rideau de la plus grande épreuve automobile du monde réserve encore deux belles surprises dans un casting désormais complété par Alexandre Cougnaud et Thomas Laurent, les nouveaux protégés du célèbre acteur Jackie Chan. Montée en collaboration avec l’équipe Yvan Muller Racing, la Ligier JSP3 N°85 engagée sous le nom de code DC Racing sera donc à surveiller avec un œil tout particulier durant ce Rush Hour à suivre dès samedi matin 11 Heures, en direct sur Eurosport.  

Alexandre, parlez-nous de votre premier contact avec Jackie Chan…  

C’est effectivement une histoire originale puisque Jackie Chan cherchait une voiture compétitive pour créer un partenariat cette course ! Yvan Muller a donc pris le premier contact avec Jackie qu’il connaissait un peu, et ensuite, tout s’est fait rapidement. Mon coéquipier Thomas Laurent a également couru en Asian Le Mans Series aux côtés de David Cheng, qui connait très bien l’acteur chinois. Un atout supplémentaire qui a définitivement scellé cette nouvelle association. Ce qui est sûr, c’est que nous sommes flattés de ce soutien de prestige car Jackie Chan représente des valeurs fondamentales pour nous telles que la combativité et la rage de vaincre. A nous maintenant de lui faire honneur en piste, d’autant que nous avons de belles cartes à jouer sur cet évènement.  

En effet, vous prendrez le départ du premier «Road To Le Mans» avec un réel avantage puisque vous connaissez déjà la piste des 24 Heures du Mans, contrairement à la plupart de vos adversaires ?  

C’est vrai que ça sera un réel gain de temps car nous n’aurons que deux heures d’essais libres durant lesquelles nous pourrons tout de suite nous concentrer sur les réglages de la voiture. C’est déjà là que la course va se jouer car la Ligier JSP3 n’a en revanche jamais roulé sur ce circuit de la Sarthe, ainsi nous partirons quasiment d’une feuille blanche. En essais comme en course (60 minutes au programme avec un changement de pilote imposé entre la 25ème et 35ème minute), c’est donc un véritable Sprint qui nous attend et nous n’aurons pas le droit à l’erreur malgré la météo capricieuse attendue. J’ai malgré tout la chance de connaitre déjà les pièges de cette piste aussi mythique qu’exigeante, comme les célèbres « S Porsche », et d’avoir un coéquipier hors pair avec qui nous formons un duo très homogène. C’est sans aucun doute notre force et pour cela que nous ne visons rien d’autre que la victoire ! Sur une épreuve hors championnat comme celle-ci, nous n’avons rien à perdre et nous donnerons le maximum pour remercier Jackie Chan et nos partenaires depuis la plus haute marche du podium.

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24h2016b

Onroak Automotive en route pour les 24 Heures du Mans

24h2016bL’histoire d’Onroak Automotive et des 24 Heures du Mans a été marquée ces dernières années par le doublé LM P2 des Morgan LM P2 en 2013, la pole position et une 2ème place LM P2 de la Ligier JS P2 dès sa première course en 2014, puis les 3ème et 4ème positions en 2015, ou encore une présence record en 2015 et 2016, où les châssis du constructeur manceau sont les plus représentés sur la grille LM P2.

Dimanche dernier se tenait la Journée Test à laquelle, parmi les 60 voitures engagées aux 24 Heures du Mans 2016, 11 châssis Onroak Automotive ont participé. Telle une véritable répétition générale avant la 84ème édition de l’épreuve qui se tiendra les 18 et 19 juin, cette journée d’essais obligatoire marquait le début de cette épreuve.

Cette journée de roulage sur les 13,629 km du mythique circuit sarthois a permis aux équipes de tester leurs réglages, et aux pilotes de prendre leurs marques, les novices devant effectuer un minimum de 10 tours. Ces essais étaient donc essentiels pour l’ensemble des participants, et en particulier pour la moitié des dix équipes engageant des châssis Onroak Automotive qui participent à la classique mancelle pour la première fois !

Cette séance de travail a confirmé que le niveau du plateau LM P2 de la 84ème édition des 24 Heures du Mans est particulièrement riche et relevé, et que la course vers la victoire sera âprement disputée.

Présentation des équipes Onroak Automotive en LM P2 :

#22 – So24! By Lombard Racing – Ligier JS P2-Judd-Dunlop – V.Capillaire / E.Maris / J.Coleman : Pour ses débuts en compétition, So24! by Lombard Racing a choisi la Ligier JS P2-Judd-Dunlop qu’elle engage cette année en European Le Mans Series et avec laquelle elle a déjà décroché la troisième marche du podium à Silverstone. Pour sa première participation aux 24 Heures du Mans, l’équipe a donc mis à profit cette Journée Test pour faire rouler ses pilotes, dont Jonathan Coleman, l’un des deux pilotes Bronze n’a jamais participé à l’épreuve mancelle, et pour tester différents réglages. Sans recherche de performance, mais dans l’optique d’emmagasiner expérience et données, les objectifs étaient donc atteints dimanche soir.

#23 – Panis Barthez Compétition – Ligier JS P2-Nissan-Michelin – F.Barthez / P.L.Chatin / T.Buret : Arrivée sur les circuits en début d’année dans le cadre de l’European Le Mans Series, l’équipe Panis-Barthez Compétition est née du rapprochement d’Olivier Panis et Fabien Barthez, deux figures emblématiques du sport français et qui s’appuie sur le professionnalisme de Tech One Racing pour le support technique et sportif. L’objectif principal de la journée, la découverte et l’apprentissage de ce tracé pour les deux pilotes novices – le titulaire Thimothé Buret et de réserve, Simon Gachet -, a été atteint et l’équipe a pu travailler sur les setups de sa Ligier JS P2-Nissan-Michelin.

#25 – Algarve Pro Racing – Ligier JS P2-Nissan-Dunlop – M.Munemann / C.Hoy / A.Pizzitola : Après avoir acquis une Ligier JS P2 et disputé quelques manches de l’European Le Mans Series en 2015, Algarve Pro Racing a brillamment participé durant l’hiver à l’Asian Le Mans Series. L’équipe portugaise a de nouveau engagé cette saison sa Ligier JS P2-Nissan-Dunlop dans la série européenne et participe pour la première fois aux 24 Heures du Mans. Dimanche soir, l’équipe savourait le bilan de cette première Journée Test qui s’est déroulée sans le moindre problème et qui a permis à l’équipe et ses pilotes de se préparer en vue des essais et de la course la semaine prochaine.

#28 – Pegasus Racing – Morgan LM P2-Nissan-Michelin – I.Taittinger / R.Striebig / L.Roussel : Pegasus Racing a fait l’acquisition en 2014 d’une Morgan LM P2-Nissan pour disputer l’Euroepan Le Mans Series et boucler ses premières 24 Heures du Mans. Pour la troisième année consécutive, l’équipe de Claude et Julien Schell est au départ des 24 Heures du Mans, fidèle à la Morgan LM P2. Au terme de la Journée Test disputée dimanche, l’équipe avait accompli sa mission principale, celle de faire rouler ses deux rookies pour les qualifier pour la suite des évènements. C’est donc chose faite, avec beaucoup de satisfaction, même si l’équipe n’a pu réellement travailler sur la recherche de performance. La Morgan LM P2-Nissan-Michelin dans sa désormais célèbre livrée bleue, accueille cette année à son volant Inès Taittiner : la jeune pilote sera la seule femme au départ des 24 Heures du Mans au volant d’une LM P2 !

#30 & #31 – Extreme Speed Motorsports – Ligier JS P2-Nissan-Dunlop – S.Sharp / E.Brown / J. Van Overbeek & R.Dalziel / L.F.Derani / C.Cumming : Magnifique vainqueur des 24 Heures de Daytona et des 12 Heures de Sebring en début d’année avec la Ligier JS P2-Honda-Continental, l’équipe américaine a enchainé avec deux podiums lors des deux premiers rendez-vous du WEC, et elle aligne donc ses deux Ligier JS P2-Nissan-Dunlop au départ des 24 Heures du Mans. Pour sa deuxième année sur la piste mancelle avec des Ligier JS P2, équipées l’an dernier du moteur Honda, Tequila Patron ESM a profité de la Journée Test pour tester de nouveaux set-ups en vue de trouver l’équilibre optimal pour la course.

#40 – Krohn Racing – Ligier JS P2-Nissan-Michelin – T.Krohn / N.Jönsson / J.Barbosa : Krohn Racing a fait le pas en 2015 vers la catégorie LM P2 et a choisi Onroak Automotive pour l’accompagner dans cette nouvelle aventure. Premier client outre-Atlantique de la Ligier JS P2, l‘équipe américaine engage son sport-prototype LM P2 pour la deuxième année consécutive en European Le Mans Series et aux 24 Heures du Mans. Elle s’appuie cette année sur un soutien technique, logistique et sportif de Greaves Motorsport. La Journée Test de dimanche a donc permis à l’équipe, dans sa nouvelle organisation, de se préparer pour la semaine des essais et de la course, en suivant un programme de travail sur les set-ups et notamment sur l’exploitation des pneumatiques.

#41 – Greaves Motorsport – Ligier JS P2-Nissan-Dunlop – M.Rojas / J.Canal / N.Berton : Champion en titre de l’European Le Mans Series avec deux victoires à son actif, et vainqueur LM P2 de l’édition 2011 des 24 Heures du Mans, Greaves Motorsport a fait cette année le choix de la Ligier JS P2 pour tenter de conserver sa couronne européenne. L’équipe britannique dirigée par Jacob Greaves aligne également sa Ligier JS P2-Nissan-Dunlop au départ des prochaines 24 Heures du Mans. Si l’équipe a déjà une solide expérience de cette course, la Journée Test lui a permis de transposer ses connaissances sur les réglages de la Ligier JS P2.

#43 – RGR Sport by Morand – Ligier JS P2-Nissan-Dunlop – R.Gonzalez / B.Senna / F.Albuquerque : RGR Sport, la nouvelle équipe créée par Ricardo Gonzalez et qui s’appuie sur l’écurie d’exploitation Team Morand, aligne une Ligier JS P2 en Championnat du Monde, dans lequel elle a décroché la victoire LM P2 lors de la première manche de la saison. Si le nom RGR Sport by Morand figure pour la première fois sur la liste des invités aux 24 Heures du Mans, l’équipe peut s’appuyer sur l’expérience du Team Morand et de ses pilotes, notamment Ricardo, vainqueur LM P2 en 2013 sur un châssis Onroak Automotive et qui espère rééditer la performance.

#49 – Michael Shank Racing – Ligier JS P2-Honda-Dunlop – J.Pew / O.Negri Jr / L.Vanthoor : Après dix années en Daytona Prototypes, Michael Shank Racing est la deuxième équipe américaine à avoir choisi en 2015 la catégorie LM P2 et la Ligier JS P2. En début de saison, l’équipe s’est offert avec sa Ligier JS P2 la pole position et le meilleur tour en course des 12 Heures de Sebring, ainsi que la victoire à Laguna Seca en IMSA WeatherTech SportsCar Championship, avant de s’envoler pour la France où elle vient disputer pour la première fois les 24 Heures du Mans. Le bilan de la Journée Test est mitigé pour l’équipe américaine. Après avoir signé le meilleur temps des Ligier JS P2 et engrangé une importante expérience, le châssis #49 de MSR a malheureusement été victime d’une violente sortie de piste en fin de journée, heureusement sans dommage pour le pilote. Après une longue journée de travail, secondée par Onraok Automotive, l’équipe a pu remettre sa Ligier JS P2 en piste mardi matin pour quelques tours de vérifications qui ont confirmé que tout était en ordre pour la suite de l’aventure.

#84 – SRT 41 by OAK Racing – Morgan LM P2-Nissan-Michelin – F.Sausset / C.Tinseau / J.B. Bouvet : C’est la Morgan LM P2 – Nissan #84 du SRT41 By OAK Racing qui occupe le 56ème stand, réservé chaque année à une innovation technologique. Pour répondre aux besoins liés au handicap de son pilote quadri-amputé Frédéric Sausset, les équipes l’Onroak Automotive ont en effet développé différentes adaptations technologiques pour lui permettent de réaliser son rêve et son défi : participer aux 24 Heures du Mans. La Journée Test était donc décisive dans cet incroyable projet, et elle a répondu à toutes les attentes de l’équipe et des pilotes.

 

Présentation de Road to Le Mans :

Organisée par l’Automobile Club de l’Ouest en ouverture de la course des 24 Heures du Mans, la première édition de Road to Le Mans offre à de nombreux teams et pilotes l’opportunité excep- tionnelle de courir sur les 13,629km du plus célèbre tracé d’endurance et devant pas moins de 250 000 spectateurs. Réservée aux GT3 de la Michelin GT3 Le Mans Cup et aux LM P3, Road to Le Mans accueillera 18 de Ligier JS P3, avec un mixte de pilotes alliant jeunesse et expérience.  

Un grand nombre d’équipes de l’European Le Mans Series fera le déplacement dans la Sarthe pour cet événement, avec notamment le leader United Autosports, le team anglo-américain victorieux à Silverstone et Imola, et également DC Racing, l’équipe chinoise vainqueur LM P3 en titre de l’Asian Le Mans Series.

 

Jacques Nicolet, Président : « La Journée Test a confirmé l’incroyable qualité du plateau LM P2 qui disputera cette 84ème édition des 24 Heures du Mans. Parmi les 10 équipes qui nous font confiance et engagent nos châssis, la moitié d’entre elles participent pour la première fois à l’épreuve mancelle, et nous savons tous à quel point cette aventure est un défi tant sportif et technologique qu’humain. Nous allons les accompagner de notre mieux durant ces deux semaines. La compétition sera très serrée, et nous savons que le professionnalisme de nos équipes va leur permettre de se battre aux avant-postes. Notre présence et notre implication ne seront pas uniquement concentrées en LM P2, puisqu’il y aura également de nombreuses Ligier JS P3 présentes au Mans la semaine prochaine pour disputer la première édition de Road to Le Mans : une course et une catégorie qui nous tiennent à cœur. »

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24h2016a

Le Pesage lance la folle semaine des 24 Heures du Mans

24h2016aLa grande semaine des 24 Heures du Mans débutera dimanche 12 juin au centre-ville du Mans, Place de la République, par le traditionnel Pesage. Un jour et demi durant, les 60 voitures et les 180 pilotes engagés aux 24 Heures du Mans se présenteront pour passer les vérifications administratives et techniques… en public ! L’occasion de voir de près les machines, les hommes et les femmes qui seront au départ de la 84e édition des 24 Heures du Mans (18-19 juin). Début des festivités dimanche 12 juin à 14 heures.

Le Pesage se déroulera le dimanche 12 juin de 14 heures à 19 heures, puis le lundi 13 juin de 10 heures à 18 heures. C’est l’équipe So24 ! By Lombard Racing qui lancera les festivités alors que l’Oreca 03R n°34 de l’équipe Race Performance les clôturera.

Pour les vérifications techniques, les voitures suivent un parcours précis et réparti en trois postes. Le premier vise à mesurer parfaitement les principales dimensions de la voiture (largeur, longueur, porte à faux, empattement, hauteur de l’aileron, de la dérive, dimensions des découpes au-dessus des ailes…). Les voitures passent sur une plateforme horizontale équipée de lasers et montée sur des balances pour la pesée des machines. 

Ensuite, il s’agit de contrôler les dessous en plaçant la voiture sur un pont élévateur.

Enfin, la carrosserie est partiellement démontée pour l’inspection des éléments de sécurité (extincteurs, ceintures, coupe-circuit, phares, clignotants, sécurité électrique hybrides…), du réservoir de carburant, du récupérateur des vapeurs d’huile du moteur… ainsi que la conformité de certains éléments clés comme les adhésifs ou les dispositifs de chronométrage. L’élément d’acquisition des données qui se trouve dans chaque machine est également scrupuleusement testé ainsi que le système de ‘’marshalling’’ qui permet aux pilotes, via un boîtier spécifique, d’être informé des différentes actions des commissaires de piste.

Au total, les opérations techniques durent une cinquantaine de minutes par voiture.

Pendant ce temps, les pilotes – en combinaison – passent aux vérifications administratives où sont contrôlés les licences, les casques, les combinaisons et tout l’équipement qui se doit d’être aux normes FIA. Ils sont également pesés pour définir le poids moyen de l’équipage et respecter le règlement sportif en vigueur. Ils sont ensuite happés par différentes opérations de communication (photos individuelles, photos des équipes avec les voitures, interviews pour la presse,…).

Ce dispositif exceptionnel et gratuit, mise ne place par l’ACO conjointement avec les services de Le Mans Métropole est toujours très appréciée des spectateurs. L’emplacement de l’enceinte permet la visibilité des opérations par le public, qui est au plus près de l’évènement et vient toujours en très grand nombre pour approcher les pilotes, qui se prêtent volontiers à des séances photos ou de dédicaces.

Un moment convivial, basé sur le partage de la passion, qui lance avec joie la grande semaine Mancelle.

A noter qu’en plus des tribunes gratuites installées autour de l’enceinte du Pesage, deux écrans géants retransmettront l’effervescence du cœur de la manifestation. De nombreuses animations auront également lieu dans les différents stands  du village qui prendra place autour de l’enceinte.

Un stand de l’Etablissement Français du Sang,  un stand du Secours Populaire ainsi que les simulateurs du complexe le 24  (10€ les 8min – 8€ pour les membres ACO) complèteront le dispositif.

Horaires du Pesage

Information complémentaire :

Les LM P1 hybrides auront un complément de vérifications techniques le mardi 14 juin dans l’enceinte du circuit, pour vérifier les moteurs à systèmes hybrides ainsi que l’application des règles ayant trait à la sécurité de ces bijoux de technologie.

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corvette test 2016

Le meilleur temps pour Audi

corvette test 2016A l’issue de la Journée Test, la piste a rendu son premier verdict aux concurrents des prochaines 24 Heures du Mans, livrant une hiérarchie provisoire qu’il convient d’analyser avec précaution et dont on ne peut tirer qu’un seul véritable enseignement : la course s’annonce plus ouverte que jamais !

Tenues deux semaines avant le grand rendez-vous de l’année, les deux séances d’essais de quatre heures composant la Journée Test ont permis aux 60 concurrents de s’étalonner sur un circuit unique au monde. Dès l’ouverture de la piste à 9 heures, la plupart des équipes ont envoyé leurs voitures en piste avec la volonté de ne pas perdre une seconde pour mener à bien l’intense programme de développement défini par les techniciens et ingénieurs. Si quelques minutes ont été nécessaires pour rendre à la piste son adhérence optimale – la « gommer » dans le jargon des pilotes – les chronomètres n’ont pas tardé à tomber. Dès 9h15, Marcel Fässler, sur Audi, est ainsi passé sous la barre symbolique des 3’30” au tour, avant d’être délogé du leadership par les pilotes Porsche, Romain Dumas d’abord, puis Mark Webber qui a conclu la matinée en tête avec un tour en 3’22″555.

A l’issue de la séance de l’après-midi, la meilleure performance du jour revient finalement à l’Audi n°8 de Lucas di Grassi en 3’21″375. Un chrono, certes moins rapide que celui de pole position réalisée en 2015 par Neel Jani (3’16.887), mais qu’il convient de replacer dans son contexte quand on sait que plus de quatre secondes avaient été gagnées l’année dernière entre la Journée Test et les qualifications.

Plus que la performance intrinsèque, le principal enseignement de la Journée Test tient surtout dans l’équilibre constaté entre les trois favoris désignés. Car si les deux Toyota sont restées discrètes, force est de constater que la plus rapide d’entre elles ne concède guère plus d’une seconde et demie à la référence du jour. Côté fiabilité, seule l’Audi numéro 7 semble avoir été affectée par un amortisseur bloqué qui l’a immobilisée pendant de longues minutes. En résumé, bien malin qui peut déjà prédire une victoire d’Audi, Porsche ou Toyota dans deux semaines.

Si la course s’annonce ouverte au classement général, que dire alors de la catégorie LM P2 au sein de laquelle les 23 engagés peuvent croire en leur chance ? Dans cette partie indécise, c’est Oreca qui ce soir tire le mieux son épingle du jeu grâce à Tristan Gommendy en 3’37″397. A l’inverse, l’équipe Michael Shank Racing a conclu la journée sur une malheureuse sortie de piste de la Ligier-Nissan à la Chicane Michelin. L’accident, survenu alors que le pilote Oswaldo Negri Jr était au volant, a provoqué la fin prématurée de la séance d’essais une demi-heure avant son terme, le rail de sécurité n’étant pas réparable dans le délai imparti.

En GTE Pro, tous les regards se sont tournés vers l’armada des quatre Ford dont c’est le grand retour au Mans, mais c’est finalement Corvette qui s’octroie le meilleur temps avec Antonio Garcia en 3’55″122. Dans cette classe encore, la course s’annonce pour le moins disputée avec les 13 concurrents regroupés en deux secondes.

En GTE Am enfin, c’est la Corvette de Larbre Compétition qui conclut la journée en tête. Notons que l’équipe française a par ailleurs profité des essais pour tester deux pilotes, Jean-Philippe Belloc et Nick Catsburg, l’un d’entre eux devant pallier au forfait de Paolo Ruberti, blessé aux vertèbres suite à un accident survenu récemment sur le circuit d’Hockenheim.

Les 180 pilotes des 24 Heures du Mans ont désormais rendez-vous les 12 et 13 juin pour le traditionnel Pesage dans le centre ville du Mans où les 60 voitures défileront sous les yeux des spectateurs et des commissaires techniques qui les occulteront en profondeur.

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courroye stgoueno 2016

Succès et record pour Nicolas Schatz

courroye stgoueno 2016Si ce dimanche, de nombreux orages se sont abattus sur l’hexagone, la Bretagne a été épargnée, et la Course de Côte de Saint-Gouëno a pu se dérouler dans des conditions idéales.

Championnat Sport

Ce dimanche matin, a l’issue de la première montée de course, moins d’une seconde séparée l’auteur du meilleur temps, Nicolas Schatz, et Sébastien Petit. Et si, loin d’avoir démérité, Sébastien Petit a jeté, tout au long de la journée, toutes ses forces dans la bataille pour tenter de déloger son principal adversaire du sommet de la hiérarchie, Nicolas Schatz a pour sa part dominé les débats.

Le sextuple Champion de France remporte à Saint-Gouëno son sixième succès de la saison, signant au passage un nouveau record sur le tracé breton en 1’13’’077. Derrière les deux Norma à moteur 4 litres, Geoffrey Schatz a une nouvelle fois démontré toute sa valeur, en plaçant sa F3000 Reynard 95D sur la troisième marche du podium. En proie à des soucis de comportement de sa Norma, Cyrille Frantz a dû se battre avec une auto rétive, pour finalement accrocher la quatrième place.

Cinquième au général, David Guillaumard s’offre un nouveau succès en F3, en plaçant sa Dallara F308 devant trois autres Dallara, la F305 de Jérôme Debarre, la F394 d’Anthony Gueudry et le F300 de Sylvain Moyon.

C’est à la sixième place que l’on retrouve l’Osella du vainqueur du CN/3, Benjamin Vielmi, qui devance dans la catégorie la Norma de la Championne de France, Martine Hubert. Du côté du CN/2, la victoire revient à la Norma de Freddy Cadot, qui devance la Tatuus PY 12 de Jean-Jacques Maitre et les Norma de David Meillon et Jean-Pascal Delrosso.

Yves Tholy impose largement son Proto Speed Car en CM, devant le TracKing RC01 de Vincent Bertheuil et le BRC de Jérôme Collias. Olivier Desrayaud place son TracKing au quatrième rang.

La lutte entre féminines pour la suprématie en Formule Renault tourne finalement à l’avantage de Sarah Louvet. La jeune Lyonnaise signe à Saint-Gouëno un nouveau succès, en devançant la Britannique Charlie Martin.

Championnat Production

Magnifique de par la qualité de son plateau, le Championnat Production l’est tout autant par l’engagement des pilotes qui ne manquent pas de nous livrer de magnifiques passes d’armes. Tout au long de la journée, les concurrents engagés en GTTS se sont battus à coup de millièmes de secondes pour tenter de décrocher le Graal.

A l’issue de la première montée de course, c’est Philipe Schmitter qui plaçait sa Lamborghini Gallardo en tête. Une position qu’il conservait au terme de la deuxième montée, sur laquelle Pierre Beal signait le meilleur temps.

Mais en étant le seul pilote à passer sous la barre des 1’30’’ lors de la troisième montée, Pierre Courroye impose finalement sa Porsche 911. Le jeune pilote de Vesoul devance de 792 millièmes la Lamborghini de Philippe Schmitter. Pierre Béal n’est pas parvenu à améliorer lors de l’ultime confrontation, sa BMW M3 GTR n’accède pas au podium sur lequel on retrouve le quintuple Champion de France, Nicolas Werver.

Pierre Beal, quatrième, devance la Porsche 997 GT2 de Christian Schmitter. Francis Dosières place sa Mégane Trophy au sixième rang des GTTS, devant la BMW 1M Vortex de Ronald Garces.

Christophe Poinsignon, sixième au scratch, termine en tête du Groupe FC. La Simca CG Turbo du Vosgien termine devant la Scora Maxi de Geoffray Carcreff.

Les Seat Léon Supercopa, qui animent le Groupe A, terminent en tir groupé aux dixième, onzième, douzième et treizième places. Mais Rémi Bernard prend assez largement l’ascendant sur ses adversaires, puisqu’il termine 1’’3 devant un trio composé de Nicolas Caumon, Geoffroy Bouhin et Sébastien Dupont. A noter que Vivien Tonon remporte la classe A/3 au volant de sa Clio.

Pour 694 millièmes, Bertrand Simonin accroche un succès en Groupe N, en plaçant sa BMW M3 devant celles de Pascal Cat et de Jean-Claude Brazey. Seul représentant du GT de Série, Rémi Courtois n’a pas eu à forcer son talent au volant de sa Porsche 996, ce qui ne l’a pas empêché d’assurer une nouvelle fois le spectacle.

Côté spectacle, la palme peut revenir à Pascal Léonard, qui nous a offert tout au long du week-end de magnifiques figurent de style. Malheureusement une casse de sélecteur de vitesses sur la deuxième montée, et un tête-à-queue sur la troisième, l’empêchent de défendre pleinement ses chances. Au final, le groupe GTTS/1 revient à la Mitjet de Jean-Michel Lestienne.

Tous les classements sont disponibles dans la rubrique téléchargement du site.

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