Au volant de sa Porsche 997 GT3 Cup, David Dieulangard est montée à plusieurs reprises sur le podium cette saison. « C’est ma pire saison depuis mes débuts », en quelques mots, David Dieulangard livre ses sentiments sur une saison qui n’a pas répondu à ses attentes. Pourtant, le pilote de Saint-Nazaire n’a pas démérité, signant de très bons chronos au volant de sa Porsche 997 Cup, des performances qui lui ont permis à plusieurs reprises d’accéder au podium.

C’est au volant d’une Clio qu’en 2009, David Dieulangard disputait ses premiers slaloms. Le pilote originaire de Saint-Nazaire ne tardait pas à devenir une référence dans cette discipline où, à quatre reprises, entre 2010 et 2013, il était sacré Champion de France.

L’année 2012 le verra faire ses premières apparitions en Course de Côte, toujours avec la même réussite puisque, deux années consécutives, il s’imposait en Groupe A sur la Finale de la Coupe de France. David aurait pu prétendre s’illustrer de la même manière dans la catégorie Sport, si un handicap de taille ne le pénalisait pas. Comme il le confie lui-même, difficile de rentrer ses 1m92 dans le cockpit d’une Formule Renault. C’est donc du côté du Championnat Production qu’il devenait rapidement l’un des hommes forts du Championnat.

Vice-champion de France 2014  
2014 sera pour David l’année de la consécration. Dominateur en Groupe A au volant de sa Seat Léon Supercopa, il se permettait même le luxe d’occuper la tête du Championnat Production à mi-saison. Au final, c’est un titre de Vice-champion de France qui allait lui échoir, assorti d’un Trophée FFSA du Groupe A : « Ce fut pour moi la saison parfaite. Sur dix participations je m’impose à neuf reprises, et même si, pour des raisons personnelles, j’ai dû faire l’impasse sur deux manches du Championnat, le résultat est très largement positif », commente David. « De plus, en fin d’année, j’ai participé aux FIA Hill Climb Masters, ce qui m’a laissé un fabuleux souvenir. »

En 2014, David avait terminé 2ème du Championnat Production. Ces résultats plus que probants ne pouvaient que l’inciter à franchir le pas, et à se tourner vers la catégorie supérieure, le GTTS : « J’ai acquis une très bonne maitrise de la Supercopa, et j’estime avoir réellement progressé durant cette année 2014, il me paraissait donc logique de tenter l’aventure GTTS », confie David. « Pour être tout à fait honnête, cela faisait un ou deux ans que j’avais envie de rouler avec une plus grosse auto, mais je n’ai pas voulu griller les étapes. »

David avoue avoir cogité quelques temps avant de porter son choix sur une Porsche 997 GT3 Cup. Mais finalement la belle allemande dispose de sérieux atouts qui allaient retenir son attention : « On cherchait avant tout une voiture performante, qui nous permettrait de jouer la gagne, mais qui également en termes d’entretien et de réglages n’était pas d’une incroyable complexité. La Porsche a un autre avantage, c’est une voiture prisée, qui devrait logiquement trouver acquéreur si nous avions décidé de passer à autre chose », explique-t-il. « Après, Porsche reste un mythe, et pouvoir rouler au volant d’une Porsche en compétition, c’était un rêve qui se concrétisait. »

2015, l’année de transition
Avant de prétendre disputer le titre, David Dieulangard souhaitait réellement cerner le maniement de sa nouvelle monture. C’est ce qui le motivait à ne prendre part qu’à six manches du Championnat de France durant la saison 2015 : « Nous n’avons eu la voiture à disposition qu’à la fin du mois de mars. Ça laisse peu temps pour mener à bien quelques essais sur circuit, peaufiner les réglages, et mettre en place la logistique nécessaire pour assurer mes participations au calendrier que je m’étais concocté. »

Au terme de ses six épreuves, le bilan était largement positif : « Excepté une déconvenue à Saint-Gouëno, où je sors par excès d’optimisme en voulant être dans le rythme plus tôt que prévu, pour le reste tout s’est bien passé. En fin d’année, je signe des résultats plutôt encourageants, en me rapprochant au plus près de Nico Werver. »

Le Challenge Open GTTS/2 comme objectif
Si la saison 2015 apportait à David son lot de satisfactions, il restait tout de même conscient qu’il allait encore devoir travailler sur sa Porsche pour accroitre sa compétitivité : « Début 2016 je me suis retrouvé confronté à deux problèmes. D’une part la voiture ne répondait pas encore totalement à mes attentes, et d’autre part, mon emploi du temps m’interdisait de participer à l’intégralité du Championnat. D’où mon choix de repartir sur huit épreuves dans le cadre d’un Challenge Open. »

En début de saison, David pouvait afficher de légitimes prétentions. C’est à Saint-Jean-du-Gard que cette année David faisait sa première apparition de la saison. Mais comme beaucoup d’animateur du GTTS, il se fera pénaliser par une météo peu clémente : « Je suis forcément déçu. Quand tu fais un tel déplacement, sur le tracé que j’affectionne certainement le plus, et que le résultat n’est pas là, c’est frustrant. Le seul point positif, c’est d’avoir pu engranger des enseignements sur le comportement de la voiture sous la pluie. »

Le dénouement de la Course de Côte d’Hébécrevon restera à n’en pas douter dans les annales. Deuxième, David termine à seulement 18 millièmes de secondes de la Lamborghini de Philippe Schmitter, mais devance Nicolas Werver de 18 millièmes : « Mon premier sentiment fut une grosse déception de louper la victoire de si peu. Après, j’ai réalisé que c’était la première fois que je devançais Nico (Werver), et c’est tout de même un vrai motif de satisfaction. Je ne me suis jamais caché que mon but en arrivant en GTTS, était de viser la victoire, et de devancer celui qui était la référence. Donc même si je termine deuxième, je suis très content du résultat. »

David mettra à profit la Course de Côte de La Pommeraye pour signer son premier succès en GTTS. Victoire de groupe, mais pas au classement Production où il devait lutter avec les animateurs du Groupe FC, qui bénéficiaient eux d’une route sèche. David termine toutefois au deuxième rang, à l’issue d’une course pour le moins compliquée : « En définitive, c’est un peu ce qui sauve ma saison. Samedi, dès les essais, je me suis senti à mon aise dans l’auto. Dimanche, la Porsche s’est vraiment hyper bien comportée sous la pluie, et au final je suis ravi de mon chrono. Pour le reste, je suis évidemment déçu de ne pas avoir pu m’imposer en Production, mais il était impossible de lutter face au Groupe FC qui ont pu évoluer sur le sec. »

Par la suite, David Dieulangard allait connaitre à Saint-Gouëno son premier coup dur de la saison : « J’avais d’excellentes sensations lors des essais, et en course je suis victime d’une touchette insignifiante mais qui endommage mon radiateur. C’est de la malchance, ça m’oblige à abandonner, et avec le recul je sais que ce fut le coup dur de la saison. »

Même si les dommages restaient modérés, David vivra mal le fait d’avoir causé quelques dégâts à sa Porsche. L’abandon à Saint-Gouëno stoppait l’élan impulsé jusqu’alors, et c’est dans un état d’esprit assez éloigné de la course qu’il se présentait à Marchampt en Beaujolais : « Je n’étais pas dans les bonnes dispositions pour disputer cette épreuve. Cela s’est rapidement ressenti sur les chronos. C’est certainement ma plus mauvaise prestation de la saison », reconnait David qui se classe au sixième rang.

Sous la pluie, la Porsche s’est particulièrement bien comportée. Avant de rejoindre le Mont-Dore, David effectuait une séance d’essais sur circuit, avec pour principale préoccupation d’engranger des kilomètres : « J’avais besoin de rouler, je ne pouvais pas continuer comme ça. » Ces essais seront bénéfiques, puisque David allait, dans le Massif du Sancy, retrouver le podium, en terminant troisième d’un triplé de Porsche : « Je suis globalement content du résultat, d’autant que j’ai abordé ce rendez-vous prudemment, et que j’ai pu améliorer sur chacune des montées. Il est clair que j’aurais préféré terminer mieux que troisième, mais je suis content du ressenti, et d’avoir su appréhender intelligemment cette course. »

Malheureusement pour David, le regain de performances enregistré au Mont-Dore ne se confirmera pas à Chamrousse, où il était victime d’une nouvelle touchette, qui entrainait un nouvel abandon : « C’est l’erreur de trop ! Commettre des boulettes, faire une petite connerie, je peux admettre, mais sortir à Chamrousse qui est ma course fétiche, je n’arrive toujours pas à le croire », avoue David, qui reconnait que cette erreur est le cumul de plusieurs paramètres : « D’une part je n’étais pas vraiment au mieux, et d’autre part la répartition de freinage n’était pas adaptée… Sur un freinage, je pars en tête-à-queue et je tape le talus. La saison s’est arrêtée là », se désole-t-il.

Si le choc n’affectait pas la mécanique, en revanche, échappement, boucliers arrière et avant et la géométrie avaient subi d’importants dommages. Un choc qui allait avoir des conséquences non seulement sur le budget de David, mais également sur son moral. Deux bonnes raisons qui l’empêcheront d’être à Turckheim, épreuve initialement prévue à son calendrier.

« Ma pire saison depuis mes débuts » Difficile pour David de trouver des points positifs à cette saison, car s’il a pu montrer qu’il disposait du matériel pour s’imposer, il n’a pas été en mesure de concrétiser sur le terrain : « L’objectif initial était de remporter le Challenge Open GTTS/2. Ça n’a pas été le cas, et pour tout dire, depuis que j’ai débuté en 2009, j’ai vécu cette année ma pire saison. Je me suis rendu compte en fin d’année, que lorsque tu es accaparé par ta vie familiale et professionnelle, c’est difficilement conciliable avec la pratique de ta passion. Pour être performant il faut être totalement immergé dans la course, et en ce qui me concerne, j’avais par moment l’esprit ailleurs. C’est le genre de chose qui te fait commettre des erreurs, des erreurs que je n’avais jamais commises dans le passé », analyse David.

Didier, le père de David, est totalement impliqué dans l’aventure. « Sur le papier, nous disposions en début de saison de tous les atouts pour aller chercher des victoires, mais par manque de temps, j’ai cumulé les erreurs tant dans la préparation des courses que sur les épreuves. Alors je pourrais me défausser en évoquant le fait qu’une Porsche Cup est certainement plus difficile à mener que les autos avec lesquelles j’ai évolué précédemment. Mais le pilotage et l’approche de la course doivent être les mêmes que tu sois derrière le volant d’une Porsche ou d’une Clio. Cette saison je n’ai pas préparé les courses comme j’aurais dû le faire et cela s’est ressenti », analyse-t-il en toute lucidité.

Le temps de la réflexion
David Dieulangard veut se laisser le temps de la réflexion avant d’envisager un programme sportif pour 2017 : « Je veux analyser et tirer les leçons de mes déconvenues de cette année. Je veux avant tout décanter tous les à-côtés de la course, et je pense qu’en début d’année prochaine j’aurai une meilleure visibilité sur mes priorités. En fonction de cela je prendrai une décision. »

Si les performances ne sont pas à la hauteur des espérances de David, il ne peut occulter qu’à plusieurs reprises il est monté sur le podium du Production, et qu’il a fait jeu égal avec le sextuple Champion de France, Nicolas Werver. Ces performances de tout premier ordre, il les partage avec ceux qui ont été à ses côtés : « Je tiens à remercier la société Stelia, Caen Echafaudages et le Centre Porsche RMS à Vannes. Un grand merci également à l’Ecurie du Mené, dont les membres m’ont suivi sur la majorité des épreuves et qui organisent avec toujours autant de brio la Course de Côte de Saint-Gouëno, et bien évidemment un grand merci à ma famille, avec en tout premier lieu mon père, sans qui cette aventure n’existerait pas. »

La toute nouvelle rubrique “actualité de l’ASA et de ses licenciés” à désormais son propre habillage, son propre logo, sa propre appellation et sa propre adresse web : lemag.asacoceane.com

Et pour commencer, les exploits de Porsche Lorient et Frédéric Ancel…..ceux de Lionel Mossière et de Joël et Guilhem Gledel à la finale des Rallyes de Lunéville.
Le titre de champion pour Romain Houllier….

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C’est avec une vive émotion que nous avons appris le décès de Jean-Luc BERTRAND.
Jean-Luc était un membre actif de l’Ecurie du Marais depuis de longues années. Il officiait encore récemment comme chronométreur.
A sa famille, ses amis et tous ses proches, les membres de la Ligue Régionale Bretagne Pays de la Loire présentent leurs plus sincères condoléances.

Ci-dessous le communiqué de l’Ecurie du Marais :

De nouveau, une bien triste nouvelle nous est parvenue.
Notre ami Jean-Luc BERTRAND, membre de l’Ecurie depuis des lustres est décédé ce week-end.
De tout temps, il avait participé à nos activités, le Rallye 85 bien sur, mais aussi nos différentes sorties, et même, malgré ses problèmes de santé, notre récent Slalom de la Vendée.
Il avait été pilote au début des années 80 sur une Renault 8 Gordini, puis après une interruption, avait repris au début des années 90 avec une Renault 5 GT Turbo, avant de remplacer le casque par le chronomètre. Pendant une vingtaine d’année, il a ainsi contribué à de très nombreuses compétitions de l’ouest et d’ailleurs.
Adieu l’ami. On ne t’oubliera pas.

Le week-end prochain aura lieu la finale des rallyes 2016 à Lunéville. Revue d’effectifs avant ce grand moment de la fin de saison !

Vous pouvez cliquer sur les photos pour les télécharger en HD (merci Pierrot !).

Jean-Marc Touron était l’une des figures du slalom régional, tant sur le plan de la présence avec son père Gérard que sur le plan des résultats avec une constance dans les très belles performances.

C’est Gérard qui lui aura transmis le virus de la compétition et qui lui aura permis de participer à sa première épreuve en 1996 au slalom de Boulazac en double monte sur l’AX GT familiale. Ensuite, il aura su se qualifier à toutes les finales (même s’il en manqua deux pour raisons personnelles), jusqu’à sa dernière disputée il y a moins d’un mois à Lezay, où il montait sur le podium du groupe A.

Parmi ses nombreux faits d’armes, notons une victoire scratch sous la pluie à Plouay en 2007 et un titre de champion de France groupe A l’année suivante, toujours à Plouay.

C’est avec une très grande émotion que nous avons appris le décès accidentel de Jean Marc en ce début de semaine. La famille du slalom perd à coup sûr l’un de ses meilleurs et plus sympathiques représentants.

A sa famille, ses amis et tous ses proches, les membres de la Ligue Régionale Bretagne Pays de la Loire présentent leurs plus sincères condoléances.

Déjà heureux d’avoir accueilli un des plus beaux plateaux de la saison avec 121 pilotes au départ en plus de la grande première du « Rallycross Legends Show », les organisateurs du Rallycross de Mayenne peuvent être doublement satisfaits ! Le public est venu en masse pour profiter du spectacle offert par les concurrents du Championnat et de la Coupe de France de Rallycross ! Philippe Maloigne, Maximilien Eveno, Marceau Launay, Christophe Saunois et Stéphane Hameau sont les lauréats de cette septième manche !

Supercar – Trophée Yacco : Philippe Maloigne surprend son monde !
Lors des manches qualificatives, deux hommes dominaient particulièrement les débats : Andréa Dubourg (DS 3) et Fabien Pailler (Peugeot 208). Ils se classaient dans cet ordre au classement intermédiaire.
Pourtant, c’est Philippe Maloigne (Peugeot 208) qui coiffait la couronne en Supercar à la surprise générale ! Le pilote Albatec, sixième le dimanche midi, s’offrait la demi-finale B après un départ tonitruant devant Fabien Pailler. Il profitait ensuite de l’accrochage au départ de la Finale entre Andréa Dubourg, Christophe Jouet (DS 3), qui sera finalement déclassé pour cette manœuvre, et Firmin Cadeddu (Citroën C4), le leader du Championnat. L’ancien pilote de Motocross réalisait une finale parfaite en tête et s’imposait pour la deuxième fois cette saison après Châteauroux !
Deuxième, Fabien Pailler (Peugeot 208) se consolait avec un premier podium lors de cette saison difficile et devançait une troisième Peugeot 208, celle de Florent Béduneau, revenue de loin (8ème au classement intermédiaire).
Lui aussi auteur d’un petit exploit après un début de week-end compliqué (13ème du classement intermédiaire), Fabien Chanoine parvenait à se hisser in extremis en finale avant de prendre finalement la quatrième place. L’actuel deuxième du Championnat de France aurait même pu espérer mieux avec une meilleure stratégie du tour joker mais sauvait tout de même les meubles dans l’optique du titre ! En proie à des soucis moteur, Alexandre Theuil (DS 3) devait se contenter de la cinquième place en finale.

Super 1600 : Maximilien Eveno remet ça !
Vainqueur à Kerlabo, Maximilien Eveno n’a pas tardé à doubler la mise ! En effet, le Breton s’est montré le plus rapide lors d’une finale à couper le souffle… comme à l’accoutumée en Super 1600 !
Le pilote de la C2 S1600 parvenait à doubler un Samuel Peu pourtant intouchable jusqu’ici (vainqueur des quatre manches et de sa demi-finale) grâce un tour joker parfait et une attaque de tous les instants. Le pilote de la Saxo terminait à moins de trois dixièmes du vainqueur et, grâce à ce septième podium en autant de courses, il consolidait son leadership au championnat.
Revenu dans le match après un contact avec Enzo Libner (Twingo S1600) et Julien Fébreau (C2 S1600), qui restera lui sur la touche jusqu’à la fin du meeting, en troisième manche, Jimmy Terpereau montait une nouvelle fois sur le podium juste derrière Eveno et Peu (à six dixièmes !).
La quatrième place revient à un excellent Pascal Huteau au volant de sa Clio R3 ! Le pilote de la Loire-Atlantique devance au final Yvonnick Jagu (Audi A1) et Grégory Fosse (C2 S1600). Enzo Libner, très en verve ce week-end, était contrait à l’abandon après un départ mouvementé. Lui aussi souvent dans le coup, Tom Daunat, le pilote du volant AFOR/FFSA, avait fait l’impasse sur ce rendez-vous mayennais (doigt cassé).

Championnat de France Junior & Coupe Twingo R1 Rallycross : Marceau Launay intraitable !
Vainqueur sans contestation possible à Lohéac, Marceau Launay a réitéré sa performance ce week-end sur le circuit Maurice Forget !
Le Normand a dominé l’ensemble des manches qualificatives et, même s’il manquait son départ en demi-finale et devait s’incliner face à Julien Hardonnière, il faisait de même lors de la finale après un départ osé mais payant ! Il accentue ainsi son avance dans la Coupe Twingo R1 Rallycross et se rapproche un peu plus de la tête dans le Championnat Junior !
Deuxième, Julien Hardonnière restait dans le coup pour les deux classements avant les deux dernières courses alors que Tony Bardeau, particulièrement à son aise ce week-end à Mayenne, montait sur son quatrième podium de la saison.
Le grand perdant se nommait Allan Mottais qui devait stopper son élan à l’issue des demi-finales ! L’autre mayennais en lice, Nicolas Flon, prenait quant à lui la quatrième place. A noter la victoire de Gaëlle Moncarré dans la finale de la Coupe des Dames.

Division 3 : La réaction de Christophe Saunois !
Après un échec, Christophe Saunois (Toyota Corolla) réagit toujours de manière impressionnante ! C’était le cas après ses soucis de Lavaré, ce fut encore le cas après sa touchette de Kerlabo !
Le Champenois n’aura « lâché » que la première manche au bénéfice de Marc Morize (Peugeot 208) avant de tout rafler sur son passage jusqu’à une finale menée de main de maître ! Avec ce cinquième succès, Saunois fait un pas vers une nouvelle victoire dans la Coupe de France de D3 ! Et l’accrochage en finale entre Morize (abandon) et Mathieu Trévian (VW Scirocco) (déclassé) ne contredira pas ce constat !
David Vincent (Renault Clio IV) est toujours aussi performant à chacune de ses sorties et s’empare cette fois-ci de la deuxième place devant David Le Ferrand (Peugeot 208). Xavier Briffaud (Clio III) et Franck Delaunay (Renault Mégane) complètent le top 5.

Division 4 : Stéphane Hameau est allé la chercher !
Il attendait cela depuis la première manche de la saison à Essay où il s’était imposé. Stéphane Hameau (Peugeot 306) a attendu d’être chez lui, lors du Rallycross de Mayenne, pour doubler la mise.
Troisième à l’issue du classement intermédiaire et deuxième de sa demi-finale, le pilote de l’Ecurie Ocean Mayenne est monté encore d’un cran en finale en allant chercher la première place ! Derrière lui, le leader de la Coupe de France de D4, Sébastien Le Ferrand (Peugeot 306), réalisait une bonne opération et se dirigeait doucement vers le sacre.
Derrière Jean-Mickaël Guérin (Peugeot 206), beau troisième de la finale, Jessica Tarrière (Clio II) s’est offert l’exploit du week-end ! Seulement quinzième le dimanche midi suite à des soucis mécaniques, la pilote de Mayenne a réussi à obtenir son billet pour le dernier round après un départ d’anthologie avant de réitérer sa performance en finale ! Elle échoue pour moins de deux secondes au pied du podium. Tout simplement, merci pour ce spectacle !

Rallycross Legends Show
Pour le plus grand bonheur des spectateurs, les plus belles voitures qui ont fait l’histoire de la discipline se sont données en spectacle durant les deux jours de compétition ! Pour l’anecdote, c’est Michel Crespel (R5 Turbo) qui s’impose en 2RM alors que Pat Doran (Ford RS 200) a enlevé la catégorie des 4RM !

Horaires Diffusion TV :
Jeudi 6 Octobre à 15h45 sur LA CHAINE L’EQUIPE

Classement Finales Mayenne #007 :
Supercar : 1. Philippe Maloigne – 2. Fabien Pailler – 3. Florent Béduneau – 4. Fabien Chanoine – 5. Alexandre Theuil…
Super 1600 : 1. Maximilien Eveno – 2. Samuel Peu – 3. Jimmy Terpereau – 4. Pascal Huteau – 5. Yvonnick Jagu…
‪Coupe Twingo R1 : 1. Marceau Launay – 2. Julien Hardonnière – 3. Tony Bardeau – 4. Nicolas Flon – 5. Martial Malet…
Championnat Junior : 1. Marceau Launay – 2. Julien Hardonnière – 3. Tony Bardeau – 4. Clément Jan
Division 3 : 1. Christophe Saunois – 2. David Vincent – 3. David Le Ferrand – 4. Xavier Briffaut – 5. Franck Delaunay…
Division 4 : 1. Stéphane Hameau – 2. Sébastien Le Ferrand – 3. Jean-Mickaël Guérin – 4. Jessica Tarrière – 5. Florian Zavattin …

Classement Général du Championnat et de la Coupe de France (7/9) :
Supercar : 1. Firmin Cadeddu 222 pts – 2. Fabien Chanoine 202 pts – 3. Andréa Dubourg 200 pts – 4. Alexandre Theuil 191 pts – 5. Philippe Maloigne 179 pts …
Super 1600 : 1. Samuel Peu 299 pts – 2. Jimmy Terpereau 269 pts – 3. Maximilien Eveno 234 pts – 4. Enzo Libner 184 pts – 5. Tom Daunat 158 pts …
Coupe Twingo R1 : 1. Marceau Launay 309 pts – 2. Julien Hardonnière 276 pts – 3. Allan Mottais 265 pts – 4. Tony Bardeau 256 pts – 5. Nicolas Flon 222 pts …
Championnat Junior : 1. Julien Hardonnière 142 pts – 2. Marceau Launay 139 pts – 3. Allan Mottais 126 pts – 4. Tony Bardeau 126 pts – 5. Mégane Hardonnière 70 pts …
Division 3 : 1. Christophe Saunois 273 pts – 2. Marc Morize 244 pts – 3. Mathieu Trévian 231 pts – 4. Clément Dupont 156 pts – 5. Franck Delaunay 133 pts …
Division 4 : 1. Sébastien Le Ferrand 218 pts – 2. Guillaume Pinson 189 pts – 3. Stéphane Hameau 188 pts – 4. Guillaume Pinson 186 pts – 5. Jean-Mickaël Guérin 172 pts …

Retrouvez toutes les informations et les classements sur www.rallycrossfrance.com

Après six premières épreuves passionnantes, le Championnat et la Coupe de France de Rallycross s’étaient offerts une trêve estivale bien méritée ! Si la Coupe Twingo R1 Rallycross avait anticipé sa reprise à l’occasion de la manche du Championnat du Monde à Lohéac, c’est bel et bien ce week-end, à Mayenne, que le « show » reprendra ses droits ! Et avec près de 125 pilotes engagés dont 23 dans la catégorie reine, le Supercar, le rendez-vous mayennais n’est à rater sous aucun prétexte !

Supercar – Trophée Yacco
La saison avance et la catégorie Supercar ne désemplit pas ! 23 voitures sont de nouveau attendues sur cette septième manche du Championnat de France !
Alors qu’il reste sur deux succès consécutifs, Fabien Chanoine (Clio III) tentera de poursuivre sur sa lancée en Mayenne. Une donnée quasiment indispensable s’il veut rejoindre Firmin Cadeddu (C4 WRX), leader du Championnat, avant son épreuve à domicile, qui se tiendra à Dreux.
L’Auvergnat, impressionnant depuis le début de saison, aura là l’opportunité parfaite d’asseoir sa domination avant le rush final. Une victoire lui permettrait de pouvoir aborder sereinement les deux dernières courses.
Troisième et quatrième du Championnat, Andréa Dubourg (DS 3 WRX) et Alexandre Theuil (DS 3 WRX) connaissent une saison faite de haut et de bas même si les deux hommes peuvent encore jouer le titre ! Pour cela, il leur faut accrocher la première place ce week-end et ils en sont largement capables !
En plus de ces quatre favoris, un très grand nombre de pilotes viendront à Mayenne pour tenter de briller eux aussi : Christophe Jouet (DS 3 WRX), Florent Béduneau (Peugeot 208), Laurent Chartrain (DS 3 WRX), Jonathan et Fabien Pailler (Peugeot 208), Philippe Maloigne (Peugeot 208), Hervé Knapick (DS 3 WRX) … entre autres ! Christophe Wilt (DS 3 RX) devrait faire son grand retour à Mayenne tout comme Adeline Sangnier (Peugeot 207). 

Super 1600
Forts de leur escapade en Championnat d’Europe à Lohéac, Maximilien Eveno (C2 S1600) et Enzo Libner (Twingo S1600) devraient mettre moins de temps que leurs camarades à retrouver le rythme à Mayenne !
Mais cela suffira-t-il pour contrer le dominateur Samuel Peu (Saxo S1600) ou le spectaculaire Jimmy Terpereau (C2 S1600) ? Rien n’en est moins sûr !
Sans oublier, le pilote officiel du Volant AFOR/FFSA, Tom Daunat, qui voudra se refaire après un meeting de Kerlabo compliqué. Après une apparition à Faleyras, Julien Fébreau retrouvera la C2 S1600 du Team Chartrain sur le circuit Maurice Forget. Il est fort à parier que le journaliste de Canal Plus ne visera rien d’autre que la victoire !

Championnat de France Junior & Coupe Twingo R1 Rallycross
Hors Championnat de France Junior, l’épreuve de Lohéac a permis à Marceau Launay de prendre le large au sein de la Coupe Twingo R1 Rallycross ! Mais un autre objectif intéresse le Bas Normand : le Junior.
Actuellement deuxième derrière Julien Hardonnière, il aura fort à faire ce week-end face au pilote sarthois mais aussi face à Allan Mottais et Tony Bardeau, respectivement troisième et quatrième. Cette nouvelle épreuve nous promet donc du spectacle … sans oublier les 19 autres concurrents de la Coupe !

Division 3
Homme de réaction, Christophe Saunois (Toyota Corolla) sera certainement l’homme à battre à Mayenne après avoir été mis à mal lors de la dernière manche en Bretagne ! Toujours leader de la Coupe de France de D3, le Champenois voudra très vite rectifier le tir sachant que Marc Morize (Peugeot 208) et Mathieu Trévian (VW Scirocco), vainqueur par deux fois cette année, sont revenus dans son pare-choc au classement général !
Parmi les 29 engagés dans cette catégorie, on ne manque pas d’outsiders : Clément Dupont (DS 3), Henri Navail (DS 3), David Vincent (Clio IV) ou encore Steven Lefrançois (Clio III) !

Division 4
33 voitures composeront la D4 dont des têtes d’affiche mayennaises présentes en nombre : Guillaume Pinson (Clio III), Kévin Jacquinet (207 F2000), Stéphane Hameau (306 F2000) et Jessica Tarrière-Anne (Clio II) !
Le leader actuel, Sébastien Le Ferrand (306 F2000), aura donc fort à faire pour conserver sa position face aux locaux ! Il devra aussi se méfier de Jean-Mickaël Guérin (206 F2000), Florian Zavattin (Clio II), Gilles Lambert (Honda Civic) ou encore Sébastien Guillemaud (306 F2000) !

Rallycross Legend Show
Le Rallycross de Mayenne accueillera également la première édition du Rallycross Legend Show ! Une exhibition qui verra les voitures qui ont fait l’histoire de la discipline, comme la Peugeot 205 T16, l’Austin Metro 6 R4 ou encore l’Alpine A310, se donner en spectacle devant le public !

Horaires Mayenne #007
Samedi 24 Septembre 2016
9h45/12h15 : Essais libres
A partir de 13h30 : 1ère et 2ème manches qualificatives
Dimanche 25 Septembre 2016
A partir de 8h : Warm-Up
A partir de 9h : 3ème et 4ème manches qualificatives
A partir de 13h45 : Demi-finales et finales

Liste des engagés.

La dernière réunion du Comité Directeur de la Ligue a été l’occasion de mettre en place une nouvelle organisation pour la traditionnelle remise des prix de fin de saison.

La première nouveauté se situe dans la date. L’habituelle rendez-vous de début d’année sera en effet remplacé par une cérémonie de fin de saison, qui aura lieu le samedi 10 décembre 2016.

Le lieu ensuite. C’est l’enceinte du circuit Bugatti du Mans qui est retenue cette année et plus précisément le mythique “Welcome” qui sera privatisé pour l’occasion.

La formule évolue également, puisqu’il s’agira ici d’une soirée dîner, où chacun des récipiendaires sera invité. Le repas sera alors payant pour les accompagnants.

Enfin, il y aura une réévaluation des prix distribués.

Nous aurons l’occasion de revenir plus en détail sur cette organisation dans les prochaines semaines,  mais vous pouvez d’ores et déjà cocher la date du 10 décembre sur votre agenda.

Suite de la présentation de nos pilotes qualifiés pour la finale de la montagne.

John Nicol
Peux-tu te présenter brièvement ?
J’ai 24 ans, je suis électricien mécanicien aéronautique. J’habite à Besné en Loire Atlantique.

Quelques mots sur ton auto ?
C’est une Dallara F392 / 1600cm3 du Groupe D/E classe 2. Le moteur est préparé par PHEGA SPORT et développe 210 cv. Il s’agit de l’ancienne voiture de Sylvain Moyon.

Comment es-tu venu au sport automobile ?
Je suis passionné depuis tout petit. J’ai débuté en 2011 en slalom puis j’ai eu envie de changer de discipline pour plus de sensations d’où mon passage en courses de côte.

Ton palmarès ?
Titre de meilleur jeune en championnat de la montagne 2016. Plusieurs victoires de classe. Je me suis également qualifié avec la Dallara à la Finale des slaloms 2015 à Lohéac.

Des remerciements ?
A mes partenaires : Intermarché Ingrandes et le garage Ad Armor Auto à Vannes.

Stéphane Pecate
Peux-tu te présenter brièvement ?
J’ai 44 ans et je suis plombier chauffagiste. Je vis en concubinage à Moulins le Charbonnel (72) et j’ai 2 enfants.

Quelques mots sur ton auto ?
C’est une nouvelle voiture pour moi, que je possède depuis 6 mois. Il s’agit d’une Peugeot 106 Rallye préparée à l’origine pour le rallye. Elle est équipée d’un petit moteur de 1296 cm3développant 110CV.

Quel est ton parcours en sport auto ?
J’ai commencé à courir en Fol Car en 1994. J’ai roulé pendant plusieurs années avec une VW Golf 2 en 1300 cm3 puis en multi soupapes 2 litre. J’ai ensuite eu une Peugeot 205 Gti 1.6l, une Opel Kadet Gsi et une Toyota Corolla. J’ai ensuite mis le sport automobile entre parenthèses quelques années pour concrétiser un achat immobilier. J’ai repris en 2006 en rallye régionale sur une 205 Gti en groupe F2012. J’ai roulé trois ans avec cette voiture avant de passer à la Citroën Saxo Vts 16S N2 durant six saisons.

Comment as-tu découvert la course de côte ?
En faisant des baptêmes sur une Citroën Ax Gti Cup. Ça m’a donné envie de rouler pour le plaisir car je n’ai jamais eu une auto au top. En 2016 j’ai pu me lancer dans une saison complète en course de côte et avec bonheur puisque je décroche ce billet pour la finale. J’ai également choisi la course de côte pour le côté convivial. Et puis le rallye ça devient trop compliqué financièrement. Et puis il faut trouver un copilote, en côte cette question ne se pose pas.

Ton objectif pour cette finale 2016 ?
J’espère bien finir car ce sera ma première finale. Et puis je repars l’an prochain pour une saison complète.

Des partenaires ou des gens à remercier ?
Je n’ai pas de partenaire. Je tiens juste à remercier un copain qui possède un garage et qui m’a toujours dépanné. C’est Alençon Géométrie. Son surnom c’est « Mousse » et ce sera le seul autocollant sur ma voiture ! Par contre, si pour 2017 des partenaires sont intéressés pour me suivre, qu’ils n’hésitent pas à m’accompagner.

Damien Tessier
Moi c’est Damien j’ai 26 ans, j’habite à Missillac, passionné de sport automobile depuis toujours, j’ai débuté avec les lycées dans la course en 2009. Moi et ma compagne Susie roulons sur notre Clio Williams N3 que nous avons acquis il y a 4 ans, une voiture avec un moteur de série de 160 CV, une boîte avec un couple court et un autobloquant. C’est moi qui m’occupe de la maintenance de l’auto car je suis technicien dans un garage, cela limite les frais. La compétition c’est régler la voiture, bosser les trajectoires, faire les bons choix au bon moment, réussir à se canaliser pour ne pas partir à la faute et la cerise sur le gâteau une grosse dose d’adrénaline.

Voilà pourquoi je cours, mais je suis surtout motivé par l’équipe que l’on a créée il y a quelques années maintenant : Tarmack Compétition. Une bande de copains qui s’entraident et partagent une passion commune. Chacun apporte ses moyens et ça nous permet d’évoluer tous ensemble. J’ai débuté en Slalom en 2009 ou j’ai remporté le challenge des lycées dans la course, ensuite nous avons fait 2 saisons avec la Clio ou je me suis beaucoup bagarré avec Samuel Gibeaud (champion de France à deux reprises).

Cette année, les nouvelles réglementations du Slalom ne m’attirent pas, en berline cela devient vraiment difficile de prendre du plaisir, ce n’est que mon avis. Cela dit le Slalom est une très bonne école. Je me suis donc tourné vers la côte avec l’objectif de découvrir et surtout de participer au Mont Dore et à la Pommeraye. Avec 5 victoires de classe sur 6 courses, c’est la meilleure saison pour moi depuis que j’ai la voiture, mais aussi celle où j’ai plié le plus de capots…. Alors que l’auto est à vendre, j’apprends que je vais faire ma première finale. Je n’y étais pas spécialement préparé vu ma place au classement du comité, de plus je n’ai pas l’auto pouvant jouer la classe 3. Je vais donc y aller dans le but de prendre de l’expérience et surtout du plaisir avec l’équipe. L’avenir c’est pouvoir changer de monture l’année prochaine, terminer une auto en cours de montage pour un membre de l’équipe et évoluer de nouveau en course de côte. Je remercie toute l’équipe Tarmack pour cette superbe saison, les bénévoles et passionnés, et ma famille pour le soutien !

Jacques Tkatchenko
Peux-tu te présenter brièvement ?
J’ai 56 ans, je suis ajusteur aéronautique. J’habite à Crossac en Loire Atlantique.

Quelques mots sur ton auto ?
Je roule sur une Peugeot 205 / 1398 cm3 du groupe F2000 classe 1.

D’où vient cette passion pour la course de côte ?
J’ai piloté en rallye pendant 20 ans puis je suis passé aux slaloms pendant cinq saisons. J’ai ensuite goûté à la course de côte pour m’essayer à une nouvelle discipline. La création de notre association avec John Nicol, DYNAMIC DUO RACING, a fait que l’un et l’autre avons passé une superbe saison 2016 en course de côte.

Ton palmarès ?
11 victoires de classe cette année en côtes. J’étais également qualifié avec la Peugeot 205 à la Finale des slaloms en 2015 à Lohéac.

Des remerciements ?
A mes partenaires : Intermarché Ingrandes et le garage Ad Armor Auto à Vannes.

Nous adressons à nouveau un grand merci à Gérald Hervé pour son aide à la constitution de cette présentation. 

La course de côte de Limonest Mont Verdun sera le théâtre de la finale de la coupe de France de la montagne le week-end prochain. Sept de nos représentants se sont qualifiés pour cette finale. Revue d’effectif !

Jean-Yves Bouete
Peux-tu te présenter brièvement ?
J’ai 59 ans et je suis carreleur de profession. Je suis marié et je vis à Château-Gontier. J’évolue en côte avec une Norma M20 2L 270cv que je possède depuis 2008. J’ai débuté en sport auto en 1975 à Château La Vallière avec une Renault 8 Gordini.

Quelques lignes de ton palmarès ?
J’ai fait de nombreux podiums dans la région Bretagne, Pays de la Loire. En 2016 : 2ème Landivisiau, 2ème Monts d’Arrée, 1er Quilly, 2ème La Harmoye

Ton objectif pour cette finale 2016 ?
Terminer dans les 20 premiers au scratch serait un bon résultat.

Des partenaires ou des gens à remercier ?
Salaün Holidays agence de voyage et plus particulièrement Michel Salaün.

Ferdinand Loton
Peux-tu te présenter brièvement ? 
J’ai 23 ans et je réside à Messac (35).

Quelques mots sur ton auto ?
C’est une Honda Civic EG6 groupe N de 1993 qui a été préparée par nos soins en 2013.

D’où vient cette passion pour la course de côte ?
Cette passion m’a été transmise par mon père Didier, pilote spécialiste de la côte depuis les années 80.

Ton palmarès ?
2014 : 4 courses de côte disputées : 2 victoires de classe / 3 slaloms disputés : 2 victoires de classe. 2016 : 11 courses de côtes disputées : 11 victoires de classes et 6 victoires de groupe N.

Ton objectif pour cette finale 2016 ?
Remporter la classe N2 pour clôturer une saison 2016 au TOP !!!

Des projets pour l’avenir ?
En fonction des budgets, l’objectif est de sauter le pas pour passer au volant d’une Honda Civic EP3 type R groupe N.

Des partenaires ou des gens à remercier ?
Un grand merci à Yann LE JOSSEC (école de pilotage Pégase à Lohéac) qui est intervenu auprès de ses partenaires pour m’aider à financer ma saison 2016, principalement les magasins CENTRAKOR Janzé-Bain de Bretagne.

Jérôme Moraines
Peux-tu te présenter brièvement ?
J’ai 44 ans, j’ai deux enfants, Solveig et Evguen et je suis divorcé. Je suis agent de maitrise à la ville de saint Brieuc et j’habite à Plaintel.

Quelques mots sur ton auto ?
Ma voiture est une Jidé reconstruite entièrement suite à mon accident de 2009. Elle s’appelle Jidé MCCE. M pour Moraines, C pour Cados Gilbert, C pour Come julien et E pour Edy Gervais, ses quatre concepteurs. Elle a été commencée en 2010 et à rouler en 2013 pour la première fois. Le moteur est préparé par BMS Racing et développe 220 cv.

Pourquoi roules-tu en course de côte ?
J’ai choisi la course de côte pour l’aspect sprint. J’apprécie également la sympathie des organisateurs, des pilotes et des commissaires. J’ai commencé le karting à l’âge de 14 ans et j’ai arrêté en 2000. J’ai obtenu plusieurs victoires et j’ai participé trois fois au championnat de France. La course de côte m’est venue par la passion et la pratique de mon père, qui a roulé de 1966 à 2000.

Ton palmarès ?
Ce sera ma première finale. En 2016, j’ai fait  1er de groupe à Landivisiau et Gavray, 2ème de groupe et 1er de classe à Bournezeau, Berrien, Quilly et La Harmoye. J’ai également participé à deux manches du championnat de France : 4ème de groupe et 2ème de classe à La Pommeraye et 3ème de groupe et 1er de classe à Saint Gouéno.

Ton objectif pour la finale ?
Gagner ma classe et bien me placer au groupe, sur le podium si possible. Pour la préparation j’ai visionné des caméras embarquées pour bien mémoriser le circuit.

Des partenaires ou des gens à remercier ?
Je suis aidé par MOTUL, le garage Moraines Hervé et la ville de Saint Brieuc.

Frédéric Michaud surnom « Papa Ours »
Peux-tu te présenter brièvement ?
J’ai 46 ans, je suis exploitant portuaire. Je vis en couple, nous avons un enfant et résidons à Pont Saint Martin (sud Nantes 44).

Quelques mots sur ton auto ?
C’est une Citroën Saxo Groupe A, boite FP RACING, préparée chez JR Compétition. Elle approche les 180CV. Je cours avec depuis 2011.

D’où vient cette passion pour la course automobile ?
Tout gamin, j’adorais regarder les rallyes, Ragnotti, les groupes B, Vatanen… notamment la fameuse vidéo de Pikes Peak et bien sûr Senna … Plus tard on allait voir les courses de la région. Ensuite j’ai acheté une Peugeot 205 Gti de route et je me suis inscrit au Club Peugeot Sport de Nantes en 1998 et c’était parti….

Tes débuts en compétition ?
J’ai débuté en 1999 par un Slalom. Après j’ai essayé des Rallyes, du circuit et de la côte pour voir ce qui me convenait le mieux. Avec l’euphorie des débuts, les satisfactions du classement (pointe de vitesse) et les déceptions (205 rallye pas fiable, pièces hs, sortie etc…)

Pourquoi la course de côte ?
Lorsque j’étais gamin j’allais voir la course de côte de Corcoué, je  voulais y participer. Le Slalom me semble idéal pour débuter mais pour moi cela ne va pas assez vite. Le circuit j’adore mais je n’ai pas le budget. Le Rallye j’aimerais en refaire mais il faut déjà trouver un co-pilote etc… Donc il reste la côte, une discipline qui me convient bien et la montée d’adrénaline est supérieure aux autres disciplines. Par contre dommage que la côte soit si rare par chez nous…

Ton palmarès ?
Plus de 130 courses disputées et plus de 40 victoires de classes. J’ai fait environ 100 côtes, qualifié de multiples fois pour finale (2002, 2003, 2004, 2007, 2015 et 2016). En 2016, j’ai obtenu plusieurs victoires de classes et une de groupe.

Ton objectif pour cette finale 2016 ?
Tout simplement aller plus vite que l’année dernière. Je ne pense même pas à un podium de classe mais je veux avoir la satisfaction d’avoir roulé fort et propre. En bref, être content de ma montée, ce qui n’était pas le cas l’année dernière. Même si j’apprécie de pouvoir corriger mes erreurs de 2015 et que je me dois de tenir ma promesse, j’espère que le lieu de la finale changera l’an prochain et que l’on découvrira une nouvelle épreuve. Il faut que ça tourne, sinon ce n’est plus l’esprit de la Finale.

Des partenaires ou des gens à remercier ?
Je tiens à remercier mes partenaires fidèles depuis des années : Pano boutique Nantes, le Feu Vert de Basse Goulaine (44) et Daniel pour toutes ses années d’aides. J’ajouterai que je suis toujours intéressé par un partenariat quel que soient les termes, vous êtes les bienvenus.