A l’issue d’une édition marquée par d’innombrables rebondissements, la Porsche 919 Hybrid #2 de Bernhard/Bamber/Hartley s’impose, signant ainsi la 19e victoire du constructeur allemand dans la Sarthe. Un record historique ! Le podium est complété par deux LM P2, l’Oreca #38 du Jackie Chan DC Racing et l’Oreca #13 de Vaillante Rebellion.

Alors que l’on attendait les Toyota TS050 Hybrid aux premiers postes, les prototypes de l’écurie japonaise ont cumulé les coups du sort. En tête de l’épreuve depuis le début, la Toyota #7 de Conway/Kobayashi/Sarrazin et la #9 de Lapierre/Kunimoto/Lopez sont contraintes à l’abandon avant la mi-course (problème technique sur la première et accrochage avec un autre concurrent pour la seconde). Des déboires qui font le jeu de Porsche. La #1 de Jani/Loterrer/Tandy impose son rythme dès la 9e heure de course. Alors qu’elle semble en route vers la victoire, elle s’immobilise dans la ligne droite des Hunaudières à 3 h 50 de l’arrivée, avant d’abandonner. C’est donc la Porsche 919 Hybrid #2 de Bernhard/Bamber/Hartley qui s’impose malgré ses problèmes du début qui l’avaient reléguée à la 55e position après 5 heures de course. Une remontée extraordinaire ! Une troisième victoire consécutive de Porsche qui lui permet de conserver définitivement le trophée des 24 Heures du Mans. La troisième Toyota toujours en course, la #8, termine deuxième de la catégorie, mais à la 9e place du général.  

En LM P2, les Vaillante Rebellion #13 et #31 s’adjugent rapidement le contrôle de la catégorie et s’échangent la première place au gré des arrêts au stand. Mais c’était sans compter sur la régularité et la fiabilité de l’Oreca 07 – Gibson #38 de l’équipage Tung/Laurent/Jarvis. Prenant l’avantage sur l’Oreca 07 – Gibson #13 à la 16e heure de course, elle profite de l’hécatombe des LM P1 pour s’afficher en tête à 3 h 00 de l’arrivée. Elle finit l’épreuve à la deuxième place au général, juste devant l’Oreca 07 – Gibson #13 de Piquet/Heinemeier Hansson/Beche. Deux LM P2 sur le podium, du jamais vu dans l’histoire des 24 Heures du Mans.  

On s’attendait à un spectacle de haut niveau, la catégorie des LM GTE Pro n’a pas déçu. Aston Martin, Corvette, Ferrari, Ford et Porsche, ont livré une course à couteaux tirés. Les Aston Martin Vantage #97 et #95 ont longtemps occupé les deux premières places, étant successivement attaquées par les Corvette, Ferrari, Ford et Porsche ! Après un final épique face à la Chevrolet Corvette C7R #63 de Magnussen/Garcia/Taylor, c’est l’Aston Martin #97 de Turner/Adam/Serra qui s’impose dans la catégorie.  

En LM GTE Am, après un début de course équilibré entre les Ferrari 488 GTE, Aston Martin Vantage et Porsche 911 RSR, c’est la Ferrari 488 GTE #84 de Smith/Stevens/Vanthoor qui impose son rythme et creuse l’écart sur ses poursuivants. Elle finit cette 85e édition en tête, le podium de la catégorie étant entièrement occupé par des Ferrari.  

Une fois encore, l’épreuve des 24 Heures du Mans s’est montrée à la hauteur du mythe. Cette 85e édition restera marquée par le spectacle intense sur la piste, le record de 19 victoires pour Porsche et l’énorme succès populaire, 258 500 spectateurs ayant fait le déplacement pour vivre la légende du Mans.

Information de dernière minute :

A l’issue des vérifications techniques, des irrégularités ont été constatées sur l’Oreca 07 Gibson n°13 de l’équipe Vaillante Rebellion, ce qui entraine sa disqualification des 24 Heures du Mans 2017.

Deux infractions ont été constatées par les délégués techniques :

• Modification sur la carrosserie, qui se retrouve en non-conformité technique (décision des stewards n°58)

• Intervention non autorisée dans le parc fermé à l’issue de la course (décision des stewards n°59) L’équipe Vaillante Rebellion a confirmé son intention d’appel auprès des officiels.

Cette disqualification entraîne un changement sur le classement général des 24 Heures du Mans 2017, et c’est la deuxième voiture du Jackie Chan DC Racing n°37 de Cheng / Gommendy / Brundle qui s’empare de la 3e marche du podium juste derrière sa voiture sœur, la n°38 et la Porsche 919 Hybrid n°2.

Résultats complets à télécharger ici !

Nous retranscrivons ici les mots de Max Martineau, Président de l’ASACO Océane et du Rallye de Bretagne, concernant le report du rallye national de Bretagne qui devait se tenir les 23 et 24 juin :

“Pour des raisons techniques et de sécurité, nous sommes au regret de devoir reporter le 7ème Rallye National de Bretagne à une date ultérieure.

Cette année, nous avions un nouveau prestataire pour les liaisons radios, et suite à des essais effectués hier entre le PC course prévu à Plouay et les postes de commissaires sur les épreuves, il s’est avéré, que beaucoup de postes ne pouvaient êtres  couverts, donc aucune possibilité de communiquer pour avertir d’un éventuel incident ou accident… Le délai est trop court pour espérer trouver une solution fiable et qui serait incertaine….

Croyez bien que ce n’est pas une décision facile à prendre, mais la sécurité de nos concurrents est notre priorité. Pourtant tous les feux étaient au vert, grâce notamment à nos fidèles partenaires qui nous soutiennent.

Nous remercions les 81 concurrents des voitures Modernes, VHC et VHRS qui s’étaient engagés.

Nous cherchons une nouvelle date, après les vacances d’été, car il est hors de question d’annuler cette épreuve appréciée de tous.

Bien à vous.”

Après de longues semaines de préparation, toutes les forces d’Onroak Automotive sont mobilisées pour la 85ème édition des 24 Heures du Mans. Côté piste, sept Ligier JS P217 sont engagées à la classique mancelle et 28 Ligier JS P3 participent à Road to Le Mans, deux courses organisées en lever de rideau. Côté paddock, un service support est en place pour répondre aux besoins des équipes LM P2 et LM P3, et plus de 400 invités vont découvrir les coulisses de « la plus belle course du monde ». Pour encore intensifier cet évènement, le constructeur a présenté sa toute nouvelle voiture de course, la Ligier JS P4.

Mercredi après-midi, dans la structure Ligier située au cœur du paddock, une conférence de presse a rassemblé médias et invités venus en nombre pour la présentation du nouveau modèle de la marque Ligier. La Ligier JS P4, sport-prototype à coque carbone, a pour vocation d’amener de nouveaux pilotes et teams à découvrir le pilotage et l’exploitation d’un sport-prototype lors de courses d’endurance ou de journées d’essais.  

Dès le lendemain, la presse s’est de nouveau réunie chez le constructeur français pour rencontrer les sept équipes engageant une Ligier JS P217 cette semaine : Algarve Pro Racing, ARC Bratislava, Eurasia Motorsport, IDEC Sport Racing, Panis-Barthez Compétition, Tockwith Motorsports et United Autosports. Teams managers et pilotes étaient ainsi réunis pour répondre aux demandes d’interviews et de photos.   L’après-midi s’est poursuivie avec la première course Road to Le Mans, célébrée, comme en 2016, avec un triplé des Ligier JS P3. Le podium de la troisième manche de la Michelin Le Mans Cup a accueilli sur la plus haute marche John Falb et Sean Rayhall, équipage de la Ligier JS P3 #2 de United Autosports, devant Alexandre Cougnaud et Romano Ricci, Ligier JS P3 #18 du M.Racing – YMR et le duo Alex Kapadia – Martin Rich, au volant de la Ligier JS P3 #14 de RLR MSport.

Dans un peloton LM P3 composé de 33 engagés, et au terme d’une course animée, la Ligier JS P3 a de nouveau confirmé un excellent équilibre entre performance et fiabilité. Une seconde course aura lieu samedi matin, avant le départ des 24 Heures du Mans.

Après la Journée Test des 24 Heures du Mans disputée le 4 juin dernier, les journées et soirées de mercredi et jeudi étaient consacrées aux essais libres et aux trois séances qualificatives pour les 60 voitures engagées. Le peloton LM P2 comptent cette année 25 châssis, tous de nouvelle génération, représentant les quatre constructeurs.  

Après avoir signé le meilleur temps des essais de début saison à Monza, avec Olivier Pla et IDEC Sport Racing, la Ligier JS P217 avait signé avec United Autosports la victoire des 4 Heures de Silverstone, manche d’ouverture de l’European Le Mans Series. Ces résultats avaient permis de mettre en avant le nouveau chassis Onroak Automotive.

Sur le très spécifique tracé des 24 Heures du Mans long de 13,629 km, les équipes engageant une Ligier JS P217 sont confrontées à une très sérieuse concurrence. Durant ses deux journées, les équipes Ligier se sont attelées à régler leurs voitures en vue de la course afin d’optimiser la performance de leur Ligier JS P217 tout en préservant l’usure de leurs pneumatiques.

Samedi à 15h00 précise sera donné le départ de la 85ème édition des 24 Heures du Mans, les équipes et pilotes des Ligier JS P217 auront l’opportunité d’écrire de belles histoires.

Le constructeur japonais a frappé un grand coup sur cette 85e édition des 24 Heures du Mans en réalisant le meilleur temps des qualifications avec une marque en 3’14’’791 réalisée par Kamui Kobayashi sur la Toyota TS050 – Hybrid n°7. Toyota confirme son statut de favori en plaçant aussi la n°8 sur la première ligne. Reléguées au 2ème rang, la Porsche 919 Hybrid n°1 s’élancera de la 3e place devant la n°2 qui n’aura pas été exempte de problèmes. La Toyota n°9 reste en embuscade à la 5e place.

En LMP2, dès le début de la 2ème séance du jour, Alex Lynn place l’Oreca n°26 du G-Drive Racing en tête en roulant en 3’25’’352. Un chrono qui ne sera plus battu. Derrière, la bagarre a fait rage entre la voiture n°25 du CEFC Manor TRS Racing et la n°38 du Jackie Chan DC Racing.

En LMGTE Pro, Aston Martin Racing est toujours dominateur et c’est la Vantage n°97 qui s’octroie la pole position de la catégorie en 3’50’’837. Elle est suivie par la Ferrari 488 GTE n°51 d’AF Corse et l’autre Aston Martin n°95.

Enfin, en LMGTE Am, Fernando Rees au volant de la Chevrolet Corvette C7 R n°50 de Larbre Competition signe un excellent temps en 3’52’’843 et s’adjuge la pole de la catégorie devant l’Aston Martin Vantage n°92 et la Ferrari n°62 de l’équipe Scuderia Corsa.

Le départ de la 85e édition des 24 Heures du Mans sera donné samedi 17 juin à 15 heures.

Tous les résultats sont à télécharger ici.

Seulement six pilotes défendront les couleurs de la Ligue Régionale Bretagne Pays de la Loire lors de cette 85ème édition des 24 Heures du Mans. Il y a bien longtemps que notre contingent n’avait pas été aussi peu fourni. Mais attention, tous engagés en LMP2, nos représentants auront de très hautes ambitions puisque nous retrouvons quatre d’entre eux dans des top teams de la catégorie.

Il est vrai que la disparition d’Audi nous prive de pilote de pointe pouvant jouer la gagne au général. Mais il n’est pas impossible qu’une LMP2 vienne se glisser sur le podium final si la lutte en tête fait des dégâts. Elles vont vite ces nouvelles autos, très vite même, puisque les meilleures vitesses de pointes enregistrées durant la journée test sont à mettre à l’actif des LMP2. Tout semble donc réuni pour que nos représentants écrivent de belles histoires lors de ces 24 Heures.

Et qui mieux que Michel Vaillant pour nous réserver un scénario hors du commun ? Julien Canal sera notre « Michel » au volant de la Vaillante Rebellion n°31 et nous pouvons compter sur sa pointe de vitesse pour mener l’héroïne de bande dessinée au sommet de la hiérarchie.

Dans les belles histoires, celle de Thomas Laurent n’est pas mal non plus. Débutant cette année en LMP2 au volant de l’Oreca n°38 du Jacky Chan DC Racing, le vendéen champion du monde de karting KZ2 2015 a épaté tous les observateurs en s’imposant pour sa première course LMP2 à Silverstone. Le grand circuit du Mans, Thomas le connaît bien pour y avoir remporté la Road to Le Mans 2016. Quel talent ! L’autre Oreca du Jacky Chan DC Racing (n°37) sera emmenée par Tristan Gommendy qui, pour sa 10ème participation, rêve de s’imposer enfin dans la Sarthe. Les ambitions ont été clairement affichées par Rémy Brouard le Team Principal du Jacky Chan DC Racing : « Nous avons maintenant deux autos et une belle équipe avec comme objectif de gagner. »

Après avoir goûté à la victoire au général, on croyait Romain Dumas rassasié. Que nenni. Ce boulimique de sport auto ne laisserait sa place pour rien au monde et c’est cette fois au volant de l’Alpine Signatech n°36 que nous allons le retrouver. Pilote français, marque emblématique française, là encore l’histoire peut être belle pour une équipe qui s’est distinguée lors de la journée test en réalisant le meilleur chrono avec la n°35.

C’est également une belle aventure que nous fait vivre depuis quelques années Vincent Capillaire, porte drapeau de l’association SO!24. Cette dernière regroupe des industriels sarthois qui ont comme objectif d’aider des pilotes sarthois à participer aux 24 Heures du Mans. Cette année c’est au sein de l’Algarve Pro Racing que Vincent est engagé. Il y pilotera une auto également sarthoise : la Ligier n°45.

Ca fait maintenant quelques années que Jacques Nicolet participe à la légende des 24 Heures du Mans en engageant des prototypes assemblées dans le Technoparc des 24 heures, perpétuant ainsi la tradition d’engager des autos sarthoises jadis entamée par Jean Rondeau, puis cultivée par Yves Courage et Henri Pescarolo. Le flambeau est donc toujours allumé, d’une flamme bien vive puisque pas moins de 7 châssis Ligier prendront le départ cette année. Jacques « himself » sera au volant de la n°33 Eurasia Motorsport et partagera le volant avec son fils Pierre. Là encore une belle histoire à écrire, mais en famille cette fois.

Nous ne pouvons pas conclure cette présentation sans avoir une pensée pour Sébastien Bourdais, gravement accidenté lors des essais des 500 miles d’Indianapolis. Lui qui espérait tant rééditer l’exploit de l’an dernier et s’imposer à nouveau en GTE au volant de la Ford devra faire l’impasse sur sa course de cœur. Nous lui souhaitons donc un prompt rétablissement et espérons le revoir dès l’an prochain au départ des 24 heures.

Dans tout juste trois jours, le Pesage donnera, dimanche 11 juin, le top départ de la folle semaine des 24 Heures du Mans. C’est au centre-ville du Mans, Place de la République, qu’un jour et demi durant, les 60 voitures et les 180 pilotes engagés aux 24 Heures du Mans se présenteront pour passer les vérifications administratives et techniques. L’occasion pour tous les fans comme les non-initiés de voir de près les machines, les hommes et Christina Nielsen, la seule femme cette année, qui seront au départ de la plus mythique course d’endurance au Monde.  

Le Pesage se déroulera le dimanche 11 juin de 14 heures à 19 heures, puis le lundi 12 juin de 9h30 à 18 heures. Les 60 voitures et les 180 pilotes devront se présenter un à un auprès des commissaires pour savoir si les machines sont conformes et les hommes aptes à les prendre en main.

Pour les vérifications techniques, les voitures suivent un parcours précis et réparti en trois postes. Le premier vise à mesurer parfaitement les principales dimensions de la voiture (largeur, longueur, porte à faux, empattement, hauteur de l’aileron, de la dérive, dimensions des découpes au-dessus des ailes…). Pour cela, les voitures passent sur une plateforme horizontale équipée de lasers et montée sur des balances pour la pesée des machines. 

Ensuite, il s’agit de contrôler les dessous en plaçant la voiture sur un pont élévateur. Enfin, la carrosserie est partiellement démontée pour l’inspection des éléments de sécurité (extincteurs, ceintures, coupe-circuit, phares, clignotants, sécurité électrique hybrides…), du réservoir de carburant, du récupérateur des vapeurs d’huile du moteur… ainsi que la conformité de certains éléments clés comme les adhésifs ou les dispositifs de chronométrage. L’élément d’acquisition des données qui se trouve dans chaque machine est également scrupuleusement testé ainsi que le système de ‘’marshalling’’ qui permet aux pilotes, via un boîtier spécifique, d’être informés des différentes actions des commissaires de piste. Au total, les opérations techniques durent une cinquantaine de minutes par voiture.

C’est l’équipe Graff qui engage deux Oreca 07 – Gibson n° 39 et 40 en catégorie LM P2 qui lancera les festivités en entrant dans l’enceinte du Pesage à 14 h 30 ce dimanche, alors que la Porsche 911 RSR n°86 de Gulf Racing (LM GTE Am) clôturera la journée. Les choses sérieuses reprendront dès le lendemain avec l’équipe Slovaque ARC Bratislava et sa Ligier JSP217 – Gibson n°49 (LM P2) tandis que Risi Compétition (LM GTE Pro) et sa Ferrari 488 GTE n°82 mettront un point final à cette édition 2017 du Pesage. A noter que les ténors de la catégorie LM P1, Porsche et Toyota, passeront respectivement dimanche et lundi.

Pendant les vérifications techniques, les pilotes – en combinaison – passent aux vérifications administratives où sont contrôlés les licences, les casques, les combinaisons et tout l’équipement qui se doit d’être aux normes FIA. Ils sont également pesés pour définir le poids moyen de l’équipage et respecter le règlement sportif en vigueur. Ils sont ensuite happés pour différentes opérations de communication (photos individuelles, photos des équipes avec les voitures, interviews pour la presse,…).

Ce dispositif exceptionnel et gratuit, mis en place par l’ACO conjointement avec les services de Le Mans Métropole est toujours très apprécié des spectateurs, qui sont au plus près de l’action, grâce notamment aux tribunes gratuites installées autour de l’enceinte et aux deux écrans géants qui retransmettent l’effervescence du cœur de la manifestation.

De nombreuses animations auront lieu à l’occasion du Pesage dans les différents stands du village qui prendront place autour des installations.

Le Pesage est un moment convivial et fédérateur, basé sur le partage de la passion, qui lance la grande et folle semaine Mancelle.

Horaires du Pesage

Les 60 voitures engagées aux 24 Heures du Mans 2017 ont pris d’assaut les 13,629 km du circuit des 24 Heures à l’occasion de la Journée Test, grande répétition générale avant le sommet du Championnat du Monde d’endurance de la FIA, les 17 et 18 juin prochains.

23 000 spectateurs sont venus assister à cette journée d’essais libres qui a permis à chacun de prendre ses marques sur le tracé sarthois. C’est Toyota qui a marqué les esprits en signant le meilleur de temps de la journée avec sa TS050 HYBRID n°7 et un chrono « canon » de 3’18’’132 signé Kamui Kobayashi. C’est la première fois à la Journée Test que le chrono descend sous les 3’20’’ et les Japonais sont même plus rapides que la pole position des 24 Heures du Mans 2016 (3’19’’733 – Neel Jani Porsche). Toyota s’offre également le luxe de placer ses trois voitures (n°7, 8 et 9 – dans l’ordre) devant les deux Porsche 919 Hybrid (n°2 et n°1). En LM P2, l’Alpine A470 – Gibson n°35 a été la plus rapide de la catégorie, tandis que la Chevrolet Corvette C7-R n°64 de l’équipe Corvette Racing GM (LM GTE Pro) et que l’Aston Martin Vantage n°98 de Aston Matin Racing (LM GTE Am) tirent leur épingle du jeu en toute fin de séance.

La folle semaine des 24 Heures du Mans débutera samedi prochain (11 juin) et le prochain rendez-vous pour les pilotes et leurs machines est Le Pesage (vérifications administratives et techniques) les dimanche 11 et lundi 12 juin, avant de retrouver la piste le mercredi 14 juin pour de nouveau essais libres.

Télécharger les résultats complets avec statistiques par voiture.

En 1970, la marque Ligier est apparue pour la première fois aux 24 Heures du Mans. Pilote moto puis auto, Guy Ligier a fait le choix de construire ses propres voitures et de devenir à la fois constructeur et écurie de course.

La Ligier JS1 en 1970 puis les Ligier JS3 et JS2 ont disputé la classique mancelle avec une deuxième place signée par cette dernière en 1975, avant le départ de la marque vers la Formule 1.    

Depuis le retour de la marque au Mans en 2014, les Ligier sont uniquement engagées par des équipes clientes.

Après la Ligier JS P2 en 2014, 2015 et 2016, la Ligier JS P217 arrive cette année sur le mythique tracé sarthois. Pas moins de sept équipes ont choisi le nouveau modèle d’Onroak Automotive pour disputer ces 85ème édition des 24 Heures du Mans.      

Dimanche 4 juin, elles seront en piste pour la Journée Test qui marque le début des 24 Heures du Mans 2017. Les sept équipes et vingt-et-un pilotes aux couleurs de Ligier disposeront de huit heures d’essais pour se préparer sur le tracé de 13,629 km de la plus mythique des courses d’endurance.

Liste des engagés Ligier JS P217 aux 24 Heures du Mans 2017 :

#17 – IDEC SPORT RACING (FRA) Ligier JS P217 – Gibson – Michelin / Patrice Lafargue – Paul Lafargue – David Zollinger
#23 – PANIS BARTHEZ COMPÉTITION (FRA) Ligier JS P217 – Gibson – Michelin / Fabien Barthez – Timothé Buret – Nathanaël Berthon
#32 – UNITED AUTOSPORTS (USA) Ligier JS P217 – Gibson – Dunlop / William Owen – Hugo de Sadeleer – Filipe Albuquerque
#33 – EURASIA MOTORSPORT ((PHL) Ligier JS P217 – Gibson – Dunlop / Jacques Nicolet – Pierre Nicolet – Erik Maris
#34 – TOCKWITH MOTORSPORTS (GBR) Ligier JS P217 – Gibson – Dunlop / Nigel Moore – Phil Hanson – Karun Chandhok
#45 – ALGARVE PRO RACING (PRT) Ligier JS P217 – Gibson – Dunlop / Mark Patterson – Matthew McMurry – Vincent Capillaire
#49 – ARC BRATISLAVA (SVK) Ligier JS P217 – Gibson – Dunlop / Miroslav Konopka – Konstantins Calko – Rik Breukers

Pour la deuxième année consécutive, l’Automobile Club de l’Ouest organise en ouverture des 24 Heures du Mans l’événement Road To Le Mans. Réservées aux GT3 et LM P3, les deux courses de 55 minutes programmées jeudi 15 et samedi 17 juin rencontrent un très grand succès auprès des équipes. Parmi les 45 voitures engagées, dont 29 LM P3, pas moins de 23 Ligier JS P3 sont attendues sur la grille de départ aux côtés des Norma M30, Ginetta LM P3 et Adess-03.  

United Autosports, Win Motorsport et Nielsen Racing, respectivement vainqueurs des manches d’ouverture de l’European Le Mans Series, de l’Asian Le Mans Sprint Cup et de la Michelin Le Mans Cup, feront notamment partie des favoris.

Liste des engagés Ligier JS P3-Nissan-Michelin à Road to Le Mans 2017 (liste prévisionnelle) :

#2 – UNITED AUTOSPORTS (USA) / John Falb – Sean Rayhall
#4 – COOL RACING BY GPC (FRA) / Alexandre Coigny – Gino Forgione
#9 – DUQUEINE ENGINEERING (FRA) / Joël Janco – Gerry Kraut
#11 – DUQUEINE ENGINEERING (FRA) / Nicolas Mélin – Lucas Legeret
#14 – RLR M SPORT (GBR) / Ross Warburton – Alex Kapadia
#15 – BY SPEED FACTORY (ESP) / Ate Dirk De Jong – Tacksung Kim
#18 – M. RACING – YMR (FRA) / Alexandre Cougnaud – tbc
#22 – UNITED AUTOSPORTS (USA) / James McGuire – Matt Bell
#23 – UNITED AUTOSPORTS (USA) / Richard Meins – Shaun Lynn
#33 – IBRAN PARDO JAVIER (ESP) / Javier Ibran – Mathijs Bakker
#44 – SPV MOTORSPORT (ESP) / Alvaro Fontes – Kim Rodkjaer
#48 – KOX RACING (NLD) / Nico Pronk – Peter Kox
#49 – WIN MOTORSPORT (HKG) / William Lok – Richard Bradley
#53 – M. RACING – YMR (FRA) / Natan Bihel – Laurent Millara
#55 – SPIRIT OF RACE (CHE) / Claudio Sdanewitsch – Michele Rugolo
#65 – GRAFF (FRA) / Emilien Carde – Adrien Chila
#66 – GRAFF (FRA) / John Corbett – Scott Andrews
#72 – GRAFF (FRA) / Philippe Cimadomo – Thomas Dagoneau
#79 – NIELSEN RACING (GBR) / Colin Noble – Anthony Wells
#89 – GRAFF (FRA) / Greg Taylor – Jamie Winslow
#90 – AT RACING (AUT) / Alexander Sr Talkanista – Alexander Jr Talkanista
#98 – MOTORSPORT 98 (BEL) / Eric De Doncker – Andrew Meyrick
#99 – N’RACE (FRA) / Jordan Perroy – Alain Costa

Le service support clients d’Onroak Automotive sera donc bien sûr très présent sur le circuit pour assister, durant les 2 prochaines semaines, les 23 équipes qui engagent des châssis Ligier JS P217 et JS P3.  

Les deux premières manches du championnat du monde d’endurance de la FIA ont montré que tout est vraiment possible cette année au Mans, et ce dans toutes les catégories. Dimanche prochain, le 4 juin, se déroulera la Journée Test, véritable répétition générale deux semaines avant les 24 Heures du Mans (17 et 18 juin). Les 60 voitures engagées à la classique sarthoise prendront part à cette journée d’essais libres, mais comment est-ce que cela fonctionne ?  

A quoi sert la Journée Test ?

Le but de cette journée d’essais libres est de permettre aux concurrents de venir tester leurs voitures et se familiariser sur le circuit des 24 Heures du Mans. Les écuries peuvent s’installer dans l’enceinte du circuit et ne plus avoir à démonter leurs imposants dispositifs puisque les échéances importantes se succéderont ensuite avec le Pesage les 11 et 12 juin, les essais officiels les 14 et 15 puis la course les 17 et 18 juin.

Qui doit participer à la Journée Test ?

En 2017, cette journée est réservée et devient obligatoire pour les 60 concurrents (équipes et voitures) engagés aux 24 Heures du Mans et les pilotes n’ayant jamais participé aux 24 Heures du Mans ou ne figurant pas sur la liste des pilotes confirmés depuis 2012.  De plus, conformément au règlement, les pilotes n’ayant jamais disputé l’épreuve, ne l’ayant plus courue depuis au moins 5 ans (toutes les éditions depuis 2012) ou pilotes de la catégorie bronze n’ayant pas participé aux 24 Heures du Mans 2016 auront obligatoirement suivi une formation sur simulateur agréé par l’Automobile Club de l’Ouest. Ils devront également effectuer 10 tours minimum lors de la Journée Test, dont au minimum 5 tours chronométrés complets. L’ACO se réserve le droit de ne pas en retenir un, si ses performances ou ses aptitudes sont jugées insuffisantes.

A noter, les équipes ont la possibilité d’engager d’autres pilotes sur la Journée Test, dans la limite de cinq pilotes par équipage.

Quelles voitures ?

Les voitures autorisées à participer sont : 
Les deux catégories de prototypes qui disputent les 24 Heures du Mans (LM P1 et LM P2) ; les deux catégories de LM GTE qui disputent les 24 Heures du Mans (LM GTE Pro et LM GTE Am), invitées aux 24 Heures du Mans 2017 selon les modalités du Règlement Particulier des 24 Heures du Mans ;
Les voitures, non invitées aux 24 Heures du Mans 2017 mais qui entrent dans le cadre d’expérimentations liées à l’épreuve ou au championnat du monde d’endurance de la FIA (aucune n’est engagée cette année) ;
Les voitures innovantes, dans la limite de deux (aucune cette année). 

Quel règlement ?

Les règlements sportifs et de sécurité des 24 Heures du Mans 2017 et du championnat du monde d’endurance de la FIA 2017 sont applicables (sauf spécificités) pour l’ensemble des voitures participant à la Journée Test 2017. 

Sur quel circuit ?

La Journée Test se déroule sur le tracé de 13,629 km utilisé pour les 24 Heures du Mans, installé pour l’occasion. Les routes du réseau routier empruntées seront fermées à la circulation très tôt le matin du 4 juin et rouvertes peu de temps après 18 heures, soit l’heure de fin des essais. 

Quand ?

Les vérifications administratives et techniques débuteront dès le jeudi 1er juin, dans l’enceinte du circuit.
Vérifications techniques :  Jeudi 1er juin : 10 heures à 18 heures  Vendredi 2 juin : 9 heures à 18 heures  Samedi 3 juin : 8 h 30 à 16 heures
Vérifications administratives :  Vendredi 2 juin : 9 heures à 18 heures  Samedi 3 juin : 8 h 30 à 16 heures
Les séances de roulage se dérouleront le dimanche 4 juin de 9 heures à 13 heures et de 14 heures à 18 heures 

Comment y assister ?

La Journée Test est ouverte au public. Les possesseurs d’un billet enceinte générale (au minimum) ont accès sans supplément à cette journée d’essais libres.
Le public souhaitant assister à cette répétition générale, mais n’ayant pas de billets d’entrée aux 24 Heures du Mans 2017, pourra acheter des billets enceinte générale Journée Test au tarif de 21€ ; ou 100€ la carte paddock Journée Test uniquement aux caisses situées autour du circuit.
Le parking / aire d’accueil du Houx sera activé au prix de 15€ l’emplacement. L’accès est gratuit pour les jeunes nés après le 4 juin 2001 accompagnés d’un adulte muni d’un billet.

A noter que l’enceinte du circuit est ouverte aux spectateurs à partir du vendredi 2 juin. Tous les fans pourront remonter la pitlane et découvrir les stands pendant que les équipes effectueront leurs derniers réglages.

La pluie qui est venue perturber la Course de Côte de Saint Gouëno a en partie brouillé les cartes. Mais au terme d’un combat acharné, Sébastien Petit parvient à s’imposer.

Sport :

Absente hier, la pluie a fait son apparition par intermittence, ce dimanche sur la région du Mené. Des conditions météorologiques qui ont obligé les pilotes à composer avec une route en constante évolution.

Les caprices de la météo n’ont pas manqué d’exercer une certaine pression sur les pilotes. Au terme de la deuxième montée de course, rien ne semblait acquis. Geoffrey Schatz, impérial ce week-end, signait les meilleurs temps sur les deux premières montées et semblait être en mesure d’aller chercher à Saint Gouëno sa première victoire sur le Championnat de France de la Montagne.

Sébastien Petit devra donc déployer talent et détermination, pour finalement, avec un chrono en 1’21’’055, remporter son sixième succès de la saison. Le pilote du Team Petit CroisiEurope reste donc invaincu depuis le début de cette année 2017.

Dans la continuité des précédentes confrontations, Geoffrey Schatz réalise une magnifique course, qui le voit dominer les débats tout au long de la journée, pour finalement terminer au deuxième rang en intercalant une nouvelle fois sa F3000 Reynard 01L entre les deux Protos Norma à moteur 4 litres. C’est en effet la seconde Norma CN+, celle de Cyrille Frantz qui complète le podium de cette sixième manche de la saison.

La campagne de l’Ouest aura permis à Julien Français d’accumuler les succès. Le jeune sociétaire du Team Petit CroisiEurope remporte, après Hébécrevon et La Pommeraye, un troisième succès en CN/2. Il devance un autre jeune talent, le Belge Corentin Starck, alors qu’Anthony Le Beller complète le podium de cette classe. Malgré un tête-à-queue sur la troisième montée, David Guillaumard place sa Norma au quatrième rang, devant celle d’Olivier Augusto, la Tatuus de Jean-Jacques Maitre et la Norma de Charlie Martin première féminine sur cette épreuve.

La britannique n’est pas la seule pilote de l’équipe Schatz à avoir brillé sur ce rendez-vous breton. David Meillon domine la classe CN/3 où il devance assez largement Martine Hubert, Xavier Vermeille et l’Osella de Benjamin Vielmi.

La victoire en F3 revient au Britannique Colin Le Maitre. Il devance Sarah Louvet qui, malgré une sortie de route sur la deuxième montée – qui lui interdit de prendre part à l’ultime confrontation du week-end – accroche la deuxième place des F3.

Le duel entre Jérôme Collias et Cyrille Chupin a tourné à l’avantage du premier nommé. Jérôme Collias impose donc son BRC dans le Groupe CM, devant le Silver Car de son adversaire mais néanmoins ami. Jean-Christophe Henry cumule les succès en Formule Renault. C’est lui qui termine en tête de la classe à Saint Gouëno devant Julien Maurel et Marie Cammares.

Production :

Les épreuves se suivent et se ressemblent pour Pierre Courroye qui, au fil des week-ends, enchaîne les victoires. Ce dimanche, à Saint Gouëno, en imposant sa McLaren MP4 12C, il signe son cinquième succès consécutif de la saison, et consolide sa place de leader au Championnat de France de la Montagne.

La victoire de Pierre Courroye ne souffre d’aucune contestation, puisque le jeune Franc-Comtois relègue son premier poursuivant à plus de cinq secondes. Un premier poursuivant qui faisait là son retour sur la discipline, Anthony Cosson, Champion de France Production 2011, retrouvait le volant d’une Porsche 997 GT3 Cup à l’occasion de cette Course de Côte de Saint Gouëno, et il l’amène à la deuxième place.

Le podium est complété par le vainqueur du Groupe FC, Geoffray Carcreff qui n’en est pas à son coup d’essai, il avait en effet imposé l’an dernier sa Scora Maxi à La Pommeraye.

Au volant d’une Porsche en progression mais dont il n’arrive pas encore à tirer la quintessence, le sextuple Champion de France, Nicolas Werver, termine au quatrième rang. Il devance une autre Porsche, celle de Christian Schmitter qui au sein du classement des GTTS pointe devant la Lamborghini de son frère Philippe. Un classement GTTS qui est complété par Yannick Poinsignon (BMW M3 E92).

La pluie a une nouvelle fois brouillé les cartes, et les pilotes du Groupe FC en ont tiré avantage. Au sein du top 10, derrière Geoffray Carcreff, on retrouve la Simca de Romain Richardeau, la Jidé de Xavier Burgevin, la Simca de Mathieu Nouet qui devance la CG de Christophe Poinsignon qui a dû batailler ce week-end avec un moteur récalcitrant.

Les pilotes des Seat Léon Supercopa ont livré une superbe bataille d’où Jérôme Janny sort vainqueur en devançant Francis Dosières de 418 millièmes. Sébastien Dupont complète le podium en pointant en seulement 56 millièmes de la Supercopa de Dosières. Julien Dupont place pour sa part sa Seat au quatrième rang.

Jean Turnel ajoute la Course de Côte de Saint Gouëno à son palmarès en Groupe F2000. Au volant de sa Peugeot 306, il devance la Honda Civic de Samuel Durassier et la Renault Clio de Christian Boullenger.

Antoine Uny a su parfaitement mener sa BMW M3 pour dominer le Groupe N de la tête et des épaules. Du côté des Mitjet, Jean-Michel Lestienne est parvenu à contenir les attaques de Gwenael Vaillant, et s’impose donc en GTTS/1. Malgré des problèmes de boîte de vitesses qui l’ont empêché de prendre part à la deuxième et troisième montées de course, Rudy Ginard repart de Saint Gouëno avec une victoire en Groupe GT de Série.

6 – SAINT GOUENO

6ème manche du Championnat de France 2017 les 27 & 28 mai, à 40 km de Saint Brieuc (Côtes d’Armor)  34ème édition, 7ème édition VHC, organisée par l’Ecurie du Mené  Longueur : 3.200 mètres – Dénivellation : 144 mètres – Pente moyenne : 4,5 %

Classements :

Sport :  1.S. Petit (Norma M20 FC) 1’21’’055 – 2. G. Schatz (F3000 Reynard 01L) à 2’’630 – 3.  C. Frantz (Norma M20 FC) à 5’’565 – 4. J. Français (Norma M20 FC) à 7’’847 – 5. C. Starck (Norma M20 FC) à 9’’157 – 6. A. Le Beller (Norma M20 FC) à 9’’954 – 7. D. Guillaumard (Norma M20 FC) à 10’’678 – 8. O. Augusto (Norma M20 FC) à 10’’712 – 9. J-J. Maitre (Tatuus PY 12) à 11’’504 – 10. C. Martin (Norma M20 FC) à 11’’829.

Production :  1. P. Courroye (McLaren MP4 12C) 1’32’’339 – 2. A. Cosson (Porsche 997 GT3 Cup) à 5’’044 – 3. G. Carcreff (Scora Maxi) à 5’’475 – 4. N. Werver (Porsche 997 GT2) à 5’’560 – 5. C. Schmitter (Porsche 997 GT3) à 5’’834 – 6. R. Richardeau (Simca Rallye II) à 7’’153 – 7. X. Burgevin (Jidé) à 7’’567 – 8. Mathieu Nouet (Simca Rallye II) à 7’’614 – 9.  P. Schmitter (Lamborghini Gallardo) à 7’’745 – 10. Y. Poinsignon (BMW E92) à 8’’486