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Tel. 06 38 89 91 58

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Circuit Bugatti – Epreuve de Régularité ouverte à tous

5d2f3f38deb0eInter-écuries : une nouvelle épreuve de régularité sportive

Cette nouvelle épreuve rend le circuit Bugatti accessible à toutes les personnes souhaitant participer à une épreuve de Régularité sur le Circuit Bugatti, elle est ouverte au débutant et au plus expérimenté.

Les Journées inter-écuries accueillent chaque année en octobre des pilotes des associations sportives automobiles (ASA), membres de l’ACO, pour des courses sur le circuit Bugatti. Une épreuve de régularité sportive fait son apparition. La particularité de cette course est que chaque tour est chronométré. La différence entre le temps chronométré et le temps de référence est décomptée.

Les licenciés peuvent y participer, répartis en quatre catégories : Régularité Historique, voitures de série de plus de 20 ans ; Régularité Loisir Prestige, voitures de grand tourisme (GT) de série ; Régularité Loisir Tourisme, voitures de tourisme de série ; Régularité Énergies Nouvelles, voitures à énergies non polluantes, véhicules 100% électriques, à hydrogène, mixte (hydrogène et électrique), solaires, à air comprimé, hybride, GPL. Cela permet ainsi à un grand nombre de véhicules (au moins deux places) de participer.
Le rendez-vous est donné samedi 26 octobre.

Les participants disposent d’essais libres de 15 minutes. La course a lieu l’après-midi, en deux manches de 20 minutes chacune. Tarifs de l’engagement : équipage de deux membres ACO, gratuit ; équipage composé d’un membre ACO, 100 € ; équipage composé d’aucun membre ACO, 200 €.

Une licence à journée est obligatoire et peut être prise sur place, vous devrez également prévoir la location d’un transpondeur.

Renseignements : 02 43 40 24 28 ; v.desoeuvre@lemans.org

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FFSA GT4 2019 SPA RACE 01 22 4

Pascal Huteau – GT4 – Spa

FFSA GT4 2019   SPA   RACE 01   22 4Et de trois !
Le premier objectif de Pascal en arrivant à Spa pour ce quatrième meeting de la saison FFSA GT4 était la victoire en catégorie AM afin de recoller aux leaders du championnat.

« Dans le Raidillon c’est chaud, je ne suis pas très loin de passer à fond, il faut jauger l’accélération au plus juste… Spa est vraiment un circuit hors norme. J’y prends énormément de plaisir et je me sens de mieux en mieux dans l’exploitation du potentiel de la Ginetta. Les performances s’en ressentent… ». Telle était l’analyse de Pascal à la suite des qualifications durant lesquelles il venait de décrocher sa seconde pole position de la saison en catégorie AM.

La première course du week-end, disputée exceptionnellement un vendredi (le GT4 se produisant en ouverture des 24 Heures de Spa), ne semble être qu’une formalité pour l’équipage de la n°22. Pascal se payant même le luxe d’évoluer à la régulière dans le top 10 au général, pointant en 8ème position au moment de passer le relais à Valentin. Ce dernier passera en mode gestion pour la seconde partie de course et s’occupera à conserver la tête en AM afin d’aller chercher une victoire sans conteste, la troisième de la saison. « L’auto était vraiment bien sur ce relais, j’ai même pu me permettre de batailler avec l’Audi Orhès que j’ai fini par dépasser, un très bon moment en piste… Ensuite Valentin gère le classement pour rapporter le max de points, c’est une bonne opération au championnat dans la mesure où la Porsche termine 4ème. »

La seconde course sera plus compliquée. Pascal prend en effet le volant pour le second relais en 8ème position des AM. Il entame alors une très belle remontée qui se traduit par une 3ème place (19ème au général) : « C’est dommage que la course se termine sous safety car. Je pense que j’étais capable d’aller chercher la seconde place. C’est la course… Du coup, notre bonus points d’hier est limité car la Porsche AGS termine en tête. Même si ça reste un bon résultat, nos chances d’aller chercher le titre s’amenuisent. »

Rappelons que chaque victoire rapporte 25 points. Avec 53 points d’écart à quatre courses du but, tout est encore possible, même s’il faudra compter sur un faux pas des leaders. « Nous allons tout faire pour remonter. On ne lâchera rien jusqu’au bout. La voiture est très bien, le team Kworx est très méritant et fait un excellent travail, rien n’est joué… ». Prochaine étape à Magny Cours les 14 et 15 septembre.

 

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56A 1841

Saint Georges de Montaigu – Le souffle coupé !

56A 1841Quel spectacle, de retour depuis plus de 10 ans en France et pour la septième fois à St Georges, le Championnat d’Europe d’Autocross n’a décidemment rien à voir avec les autres disciplines. Avec pas moins de 140 pilotes engagés, le spectacle s’annonçait exceptionnel, il a été époustouflant.

Junior BUGGY : après le festival d’attaque et de dépassement que nous ont offert la fratrie VAN DER PUTTEN tout au long des manches qualificatives. Bart et Chantal se retrouvaient tous les deux en finales. C’est pourtant Jakub NOVOTNY (CZE-ALFA RACING) qui s’élançait en pôle aux côtés de Bart VAN DER PUTTEN (NLD-FAST&SPEED) et de Styn JASPERS (NLD-JVDC). Javier BRACHO (SPA-ALFA RACING), l’Espagnol était sur la deuxième ligne avec Chantal VAN DER PUTTEN (NLD-FAST&SPEED). Après un départ moyen, Jakub NOVOTNY doit laisser le gain de la première place à Bart VAN DER PUTTEN tandis que derrière ça s’agite et que c’est finalement Ares LAHOZ (SPA-SPEED CAR) qui tient la tête de la finale avant que Chantal VAN DER PUTTEN ne prenne le commandement des opérations pendant plusieurs tours. Dans le dernier tour, le champion d’Europe, Jakub NOVOTNY (CZE-ALFA RACING) remet les pendules à l’heure et vient déborder Chantal VAN DER PUTTEN. Le champion s’impose dons devant les deux féminines et signent ainsi tous ensemble un podium historique.

TOURING AUTOCROSS : Mis en difficulté lors de la première manche qualificative sur une procédure de départ hasardeuse, le pilote Russe, Matvey FURAZHKIN n’a pas mis longtemps à se ressaisir. Dominant tout le weekend, le pilote de la SKODA remplit son objectif et signe une sixième victoire cette saison se rapprochant un peu plus du titre. Deuxième de cette finale, Otakar VIBORNY (CZE-MITSUBISHI) était lui aussi présent sur la première ligne aux côtés du Champion d’Europe en tire, Vaclav FEJFAR (CZE-SKODA). Vaclav FEJFAR complète ce podium après avoir pris un temps le commandement des opérations avant d’être doublé une première fois par Matvey lors du premier tour tandis que la Champion d’Europe a fait parler l’expérience. Dans le deuxième tour, Matvey reprend la tête qu’il gardera jusqu’à la fin. 

BUGGY 1600 : Milan VANEK (CZE-ALFA RACING) s’élançait en pôle position de la finale aux côtés du Champion d’Europe en titre, Petr NIKODEM (CZE-CM BUGGY) tandis que Marvin HOLZLEITNER (ALL-PETERS) complétait cette première ligne. Vincent MERCIER (FRA-FAST&SPEED) et Damien CREPEAU (FRA-PROPULSION) occupaient quant à eux la deuxième ligne. Maxime BROSSAULT (CAMOTOS) se qualifiait lui aussi en finale tandis que Florian GUILLINY (CAMOTOS) et Raphael VŒUX (PETERS) s’offrait leur première finale Européenne. Vincent sort à la deuxième place juste derrière Marvin HOLZEILTNER tandis que Milan VANEK est troisième juste devant Petr NIKODEM. Marvin HOLZLEITNER part à la faute, Vincent s’empare ainsi de la tête et Damien CREPEAU en profite pour s’immiscer à la troisième place avant de n’être débordé par Petr NIKODEM. Deux tours avant la fin, Petr NIKODEM réussit à déborder Milan VANEK. Sous les hourras du public, Vincent MERCIER s’impose pour la deuxième année consécutive à Saint Georges de Montaigu. Vincent repart à la troisième du classement général avec 12 points de retard sur Milan VANEK et seulement 16 points sur Petr NIKODEM. 

SUPER BUGGY : Dans la catégorie reine de l’Autocross, on attendait beaucoup des pilotes Français. En effet, Thomas ANACLETO (FRA-PAST&SPEED) et Johnny FEUILLADE (FRA-ALFA RACING) faisait partie des favoris. Johnny FEUILLADE s’élançait en pôle de cette finale devant Bernd STUBBE (ALL-ALFA RACING) et Thomas ANACLETO. Laurent JACQUIER (FRA-ALFA RACING) et François-Xavier BIVAUD (FRA-MAC) sont les deux autres représentants de cette finale. Bernd STUBBE prend le commandement des opérations devant Thomas ANACLETO et Radek JORDAK. Thomas ANACLETO commet une petite erreur qui le fait reculer et c’est Johnny FEUILLADE qui s’infiltre à la troisième place. Lancé dans la lutte pour la deuxième place, Johnny FEUILLADE se retrouve coincé nez au talus et c’est Thomas ANACLETO qui reprend la troisième place et complète ainsi le podium final. 
 

 

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Anacleto

Championnat Europe Autocross – Saint Georges de Montaigu

 

 

AnacletoCa va être chaud (show) au Bouvreau !

Ce weekend, Saint Georges de Montaigu accueille la caravane du Championnat d’Europe d’Autocross. La piste Vendéenne, devenue meilleure épreuve Européenne, n’a pas ménagé ses efforts pour offrir une nouvelle fois une épreuve sensationnelle. 

JUNIOR BUGGY : Avec trois victoires sur les cinq premières épreuves déjà disputées, Bart van der Putten (NL-FAST&SPEED) semble être l’homme fort de cette saison. Il surclasse ainsi le champion d’Europe en titre et favori du public Georgeois, Jakub NOVOTNY (CZ-ALFA RACING) pour cinq points d’avance. Ce dernier dispose pourtant de l’avantage psychologique car il remportait il y a quinze jours l’épreuve Tchèque de Nova Paka et surtout il remportait l’épreuve Vendéenne en 2018. Nous aurons la chance d’avoir deux « voisins » Espagnols au départ de cette épreuve avec Ares LAHOZ, la fille du constructeur des châssis Speed-Car et Javier BRACHO (ALFA RACING), le plus Britannique de tous les Espagnols, originaire de Gibraltar. Deux ex-aequo à la troisième place du classement, Styn JASPERS (NL-JVDC) et Chantal Van der PUTTEN (NL-FAST&SPEED). Daniel PYTLOUN (CZ-ALFA RACING) continue son apprentissage dans cette discipline tout comme Samantha BREEDERLAND (NL-BAS), Tijs KOVAC (NL-JVDC) ou encore Bob SCHANEN (LUX-JVDC SUZUKI). Deux « petits nouveaux » cette saison avec Josef SVORK (CZ-SVOBODA) et Vaclav KINDL (CZ-PR).

TOURING AUTOCROSS : La légende Vaclav FEJFAR (CZ-SKODA FABIA) chahuté par la vague Russe. Multiple Champion d’Europe d’Autocross dans la division Touring Autocross, il semble bien que Vaclav FEJFAR ne soit pas couronné pour la dernière saison de cette division. En effet, Matvey FURAZKIN (RUS-SKODA FABIA) s’est essayé pour une pige l’an dernier au volant de la Skoda de Martin SAMOHYL et s’est imposé brillement à Maggiora avant de décider de s’engager sur la totalité de la saison. Cette année, le jeune MOSCOVITE de 19 ans a remporté chacune des 5 épreuves qui ont déjà eu lieu. A suivre donc, ce weekend. On retrouvera également Otakar VIBORNY (CZ-MITSUBISHI MIRAGE), actuellement deuxième du classement général provisoire juste devant Adriaan BOELE (NL-SKODA FABIA). Grit HENNERSDORF, la pilote féminine de Matschenberg (ALL) s’alignera également au départ au volant de sa Citroën DS3, tandis que le reste de la délégation Tchèque, Lukas CEVERNY (SKODA FABIA), Pavel VAVRA (MAZDA RX8) et Jan BARTOS feront tout pour briller sur le circuit de Saint Georges. 

BUGGY 1600 : Record absolu dans cette division, avec 50 pilotes engagés, le spectacle sera à couper le souffle. Bien sûr il y aura les cadors Européens mais aussi les Français qui disputent la totalité du championnat d’Europe plus quelques Outsiders. Champion d’Europe en titre, Petr NIKODEM (CZ-CM BUGGY) s’alignera aux côtés du vice-champion, Kevin PETERS (LUX-PRT) et Steven LAUBACH (ALL-PETERS) troisième l’an passé. Le premier cité est en tête du championnat cette saison tandis que Milan VANKE (CZ-ALFA RACING) la talonne à 3 petits points. Pour autant, ces deux-là ne craignent qu’un seul homme, le vainqueur de Saint Georges l’an passé, Vincent MERCIER. Le Toulousain, devenu pilote officiel FAST&SPEED, dispute cette saison la totalité du championnat et c’est offert une victoire éclatante en Lettonie en Mai dernier. Vincent connait le chemin pour briller sur la scène Européenne désormais, une chose est sûre, il devra être porté par le public Georgeois.  Pour autant, ces cadors vont devoir composer avec un Marcel SCHROER (ALL-FAST&SPEED) ultra motivé après ses déboires à Nova Paka. Thomas STRAUB (ALL-PETERS) pourrait bien être un client lui aussi ce weekend tout comme son co-équipier, Marvin HOLZLEITNER (ALL-PETERS). Mais celui qu’il faudra surveiller comme l’huile sur le feu, c’est Markus WIBBELER, l’Allemand, impressionnant l’an passé à St Georges et qui avait été contraint à l’abandon lors des demi-finales. Parmi les Français, il y aura Axel TEIGNER, le Lyonnais au volant de son ALFA RACING.   Et puis il y a les outsiders, Français ou étrangers qui peuvent briller sur la scène Vendéenne ce weekend, à l’image des pilotes du grand ouest qui s’offre une pige Européenne, Jeremy LEMAITRE (PETERS), Florian MARSAC (PETERS), Julien PRIME (PETERS), Florent VINCENDEAU (PROPULSION). Bref, vous l’aurez compris, le chaudron Georgeois va bouillonner une nouvelle fois et ce n’est certainement pas le public de connaisseurs, chauffé à blanc qui calmera l’ambiance. 

SUPER BUGGY : Faut-il encore le nommer ? Bernd STUBBE (ALL-ALFA RACING), nonuple champion d’Europe semble invincible. Il débarque à St Georges avec quelques 57 points d’avance sur son poursuivant. Pour autant, son poursuivant, Ervins GRENCIS (LV-ALFA RACING) affectionne particulièrement cette épreuve Vendéenne puisqu’il l’a remporté au cours des trois dernières éditions. Troisième du classement général provisoire, personne n’a oublié notre petit Prince de l’Autocross, Thomas ANACLETO rempile cette saison. Le Vosgien n’a pas oublié ses premières amours. Il roule cette saison pour FAST&SPEED au volant d’une machine redoutable. Souvent le plus rapide depuis le début de saison, il a quelques fois manqué de chances pour conclure. Ce weekend, à n’en pas douter, il voudra offrir une Marseillaise en Super Buggy au public Vendéen qui se souviens encore de celle qu’il nous avait offert en 2015. Quatrième du classement général provisoire, Jakub KUBICEK (CZ-HOSEK) fera tout pour décrocher sa première victoire cette saison tandis que Terry CALLAGHAN (NL-MC RACING) est le seul à avoir piqué une victoire à STUBBE cette saison. Mike BARTELEN (NL-FAST&SPEED) présentera sa nouvelle machine tandis que Johnny FEUILLADE, s’offre une pige au volant de son ALFA RACING. Et si Johnny l’emportait ce weekend pour saper le moral des autres Européens. Wiely ALBERS (NL-MARAT), le bouillonnant Hollandais présentera lui aussi sa tout nouvelle monture au public Français tandis que David SCHWINNEN (PETERS) et Gilberto BENOIT (FR/ARG-PETERS) complètent la liste des Français engagés sur la totalité du Championnat d’Europe.

Programme :
Samedi :
10h15 : Essais Qualificatifs à suivre en direct sur ITS Live
16h00 : Première Manche Qualificative (Diffusée en direct sur YOUTUBE OFACTV)
 
Dimanche :
9h00 : Deuxième Manche Qualificative (Diffusée en direct sur YOUTUBE OFACTV)
11h15 : Troisième Manche Qualificative (Diffusée en direct sur YOUTUBE OFACTV)
13h30 : Présentation des Pilotes (Diffusée en direct sur YOUTUBE OFACTV)
15h15 : Phases finales (Diffusée en direct sur YOUTUBE OFACTV)
18h30 : Remise des prix officielle

Liste des engagés.

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FFSA GT4 LEDENON RACE 02 K WORX 10

Pascal Huteau – GT4 – Lédenon

FFSA GT4 LEDENON   RACE 02   K WORX 10Deuxième victoire !
Le troisième meeting de la saison du championnat de France FFSA GT4 emmenait Pascal à Lédenon, sur une piste très sélective où le pilotage revêt une importance toute particulière.

Les essais réalisés avec K-Worx en début de saison à Lédenon permettaient à Pascal de trouver rapidement ses repères et de signer de bons chronos dès les essais libres : « Je n’ai pas pu confirmer en qualification. J’ai été arrêté deux fois par le drapeau rouge, je n’ai donc pas pu exploiter les pneus correctement. C’était la loterie dans cette séance que j’estime être loupée… ». Pascal signe malgré tout le 4ème temps en AM sur 15 engagés et le 20ème temps au général sur 38. Lors de la seconde qualification, Valentin (NDLR : Valentin Simonet, équipier de Pascal sur la Ginetta n°22) réalise la pole position pour la course du dimanche.

Samedi, Pascal prend le départ de la course 1 : « Je n’avais qu’un seul objectif en tête : remonter le plus vite possible vers la tête afin de laisser la voiture à Valentin dans les meilleures conditions… ». Et ce sera chose faite puisque Pascal laisse le volant un peu après la mi-course en tête du classement AM. « On a essayé de pousser le relai à fond en espérant une neutralisation, mais ça n’a pas marché. Il faisait 70° dans la voiture, c’était très compliqué de rester lucide. ». C’est là que les choses se compliquent pour la 22. Lors de son restart Valentin est poussé par les mécaniciens du team, ce qui est interdit par le règlement. Il faudra donc repasser par les stands pour une pénalité. Mais le pire reste à venir lorsque la transmission (pourtant changée le vendredi) casse, contraignant Valentin à stopper l’auto.

Il est important de tourner la page et de repartir sur de bonnes bases le dimanche. Parti de la pole, Valentin fait un très bon relai, ralliant les stands en seconde position en AM pour le changement de pilote. Au bout de quelques tours, Pascal reprend la tête à la Porsche de Gomar avant que n’intervienne un Full Course Yellow (NDLR : FCY = tous les pilotes à vitesse réduite sur l’ensemble du circuit afin de permettre aux commissaires de piste de dégager des véhicules en situation de danger) suivi d’une entrée en piste de la voiture de sécurité, ce qui a pour effet de resserrer tous les écarts : « Je me retrouve derrière des attardés lors du drapeau vert et j’ai la Porsche AGS qui essaye de me dépasser. Je parviens malgré tout à conserver la tête pour 4 petits dixièmes… J’ai tout donné jusqu’à la fin, cette victoire est bien méritée ! »

Pascal et Valentin confortent donc leur seconde place au championnat, mais à 59 points des leaders Gomar/Lambert (Porsche AGS Events) qui auront encore fait un sans-faute ce week-end. « Il va falloir tout donner jusqu’à la fin, nous n’en sommes qu’à mi-saison et on ne va rien lâcher avec Valentin. Il faut continuer à travailler ! Je remercie tout le team K-Worx car ils ont vraiment fait un super job encore ce week-end. »

Prochaine manche les 26 et 27 juillet sur le mythique tracé de Spa Francorchamps…

 

 

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24 Heures du Mans – Résumé et classement

IMG 3849Toyota signe un doublé en catégorie LMP1 au terme d’une course qui n’a pas manqué à la réputation de la classique mancelle.

Après un premier succès décroché en 2018, les Japonais confirment cette année avec les Toyota TS050 Hybrid qui signent un magnifique doublé, la #8 devant la #7. Douze mois après leur triomphe, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et Fernando Alonso pensaient devoir se contenter de la deuxième place. Et c’est le trio Mike Conway, Kamui Kobayashi et José-Maria Lopez qui devait s’imposer, comme un symbole. Logiquement, aussi, puisque la #7 a pointé en tête de tous les classements horaires – sauf deux – et que sa domination fut totale.

Au départ, les deux Toyota TS050 Hybrid prenaient leur envol progressivement. Mike Conway (Toyota TS050 Hybrid #7 Toyota Gazoo Racing) profitait d’une piste claire pour enchaîner les boucles rapides. Son 4e passage sur la ligne allait être le meilleur de la course, en 3’17’’297. Après une heure, l’écart était de 15 secondes, puis allait progressivement atteindre la minute.

La huitième heure laissait entrevoir une possible bataille en piste. José-Maria Lopez, sur la #7, tirait tout droit à Mulsanne, laissant Kazuki Nakajima sur la #8 passer. Mais la Toyota TS050 Hybrid #7 allait reprendre la tête durant la nuit grâce à deux éléments : les meilleurs temps au tour des pilotes et des arrêts ravitaillement eux aussi plus efficaces. Un scénario opposé à celui de l’an passé, lorsque la #8 brillait sur ces deux chapitres. Mais le coup de théâtre est survenu à 13 h 58. La #7 était alors signalée au ralenti à cause d’une crevaison, et José-Maria Lopez devait rentrer à allure réduite. Dans les S Porsche, Kazuki Nakajima sur, la #8, passait pour une dernière heure en tête !

La course des LMP1 non-hybrides ne fut pas moins mouvementée. Crevaisons, erreurs en piste, problèmes techniques. Les deux Rebellion R13 – Gibson ont souffert, en particulier la #3 de Thomas Laurent, Nathanaël Berthon et Gustavo Menezes. On se souviendra en particulier du choc impressionnant, au niveau de la seconde chicane des Hunaudières, pour Thomas Laurent en début de soirée, peu après 21 heures. En mettant le pied sur le frein, il allait abîmer son auto dans le rail. Peut-être moins rebelles mais plus constants, les pilotes de la BR Engineering BR1 – AER #11 SMP Racing ont réussi à décrocher la troisième place du podium. Mikhail Aleshin, Stoffel Vandoorne et Vitaly Petrov n’ont jamais reculé au-delà de la 4e place. Belle fiabilité pour le bloc AER et pour cette BR Engineering BR1 au dessin si séduisant.

1 – Toyota TS050 Hybrid #8 Toyota Gazoo Racing – Sébastien Buemi / Kazuki Nakajima / Fernando Alonso
2 – Toyota TS050 Hybrid #7 Toyota Gazoo Racing – Mike Conway / Kamui Kobayashi / Jose-Maria Lopez
3 – BR Engineering BR1 #11 SMP Racing – Mikhail Aleshin / Stoffel Vandoorne / Vitaly Petrov

 

Le spectacle en LMP2 a été assuré par des luttes à couteaux tirés entre TDS Racing, G-Drive et Signatech Alpine, cette dernière s’imposant au final.

En LMP2, le début de course fut animé entre trois équipes : on retrouvait Matthieu Vaxivière (Oreca 07 – Gibson #28 TDS Racing) à la lutte avec Nicolas Lapierre (Alpine A470 – Gibson #36 Signatech Alpine) et Jean-Eric Vergne (Aurus 01 – Gibson #26 G-Drive Racing). Les équipes IDEC Sport et DragonSpeed suivaient.

Au fil des arrêts aux stands et des changements de pilotes, c’est l’équipe G-Drive Racing qui s’imposait comme la référence. En piste, Job van Uitert prenait le meilleur sur Nicolas Lapierre. Lors du relais suivant, Jean-Eric Vergne se libérait d’André Negrão… Le duel était équilibré mais tournait au cours de la nuit en faveur de l’équipe russe, avant un coup de théâtre. Lors de son 28e passage par les stands, l’Aurus 01 – Gibson #26 de G-Drive Racing refusait de démarrer. Ce problème allait immobiliser l’engin 20 minutes dans son box… Repartie, la voiture chutait au 7e rang. Voilà comment l’Oreca 07 – Gibson #38 de Jackie Chan DC Racing, régulière, puis l’Oreca 07 – Gibson #28 de TDS Racing complètent le podium derrière Alpine, de nouveau vainqueur après 2016 et 2018.

1 – Alpine A470 #36 Signatech Alpine Matmut – Nicolas Lapierre / André Negrão / Pierre Thiriet
2 – Oreca 07 #38 Jackie Chan DC Racing – Gabriel Aubry / Stéphane Richelmi / Ho-Pin Tung
3 – Oreca 07 #28 TDS Racing – Loïc Duval / François Perrodo / Matthieu Vaxivière

 

A Ferrari la victoire dans la catégorie LM GTE Pro, très indécise pendant une grande partie de l’épreuve.

Pour ce qui devrait être leur dernière campagne, les Chevrolet Corvette C7.R n’ont pas réussi à tirer leur épingle du jeu dans la Sarthe. La Chevrolet Corvette C7.R #64 fut la première à abandonner, sur sortie de piste. Un contact entre Marcel Fässler (alors au volant) et Satoshi Hoshino (Porsche 911 RSR #88 Dempsey – Proton Racing) envoyait la « Vette » dans les barrières de protection. Impossible de repartir.

Pendant les premières heures de course, les cinq premiers restaient roue dans roue. Ils étaient toujours 10 dans le même tour à 19 heures samedi, et la bataille faisait rage entre la Chevrolet Corvette C7.R #63 de Corvette Racing, souvent en tête, les Porsche 911 RSR du Porsche GT Team #92 et #93 à proximité, et la Ferrari 488 GTE #51 AF Corse. Les Ford étaient un peu décrochées. A la 10e heure de course, l’entrée en piste des voitures de sécurité allait imposer de nouveaux écarts. La Porsche 911 RSR #92 Porsche GT Team et la Ferrari 488 GTE #51 AF Corse se détachaient, les autres protagonistes restant derrière une autre voiture de sécurité. Les Porsche 911 RSR #93 et #91, puis les Ford GT #68 et #69 se retrouvaient à 1’30.

Aston Martin perdait tout espoir de bien figurer peu avant minuit. C’est tout d’abord Alex Lynn qui partait à la faute dans le virage du karting avec la Vantage #97. Moins de 20 minutes plus, tard, il était imité par Marco Sørensen avec la Vantage #95. Si la première a pu rejoindre les stands, la seconde était trop endommagée pour repartir et a provoqué l’entrée en piste de la voiture de sécurité – mais le pilote était indemne.

Tôt le matin, la Porsche #92 chutait au classement suite à un souci d’échappement. S’ensuivait un fantastique chassé-croisé entre la Corvette C7.R #63 engagée par Corvette Racing et la Ferrari 488 GTE #51 AF Corse pour le leadership. Peu avant midi, il était encore bien difficile de savoir qui allait tirer son épingle du jeu. Malheureusement, Jan Magnussen commettait une erreur avec la Corvette dans les virages Porsche. La voiture partait en toupie, puis percutait le mur. La bataille pour la victoire devenait un match Ferrari / Porsche, qui tournait à l’avantage de la Ferrari 488 GTE #51 AF Corse. Un beau succès pour le 70e anniversaire de la première victoire de la marque en Sarthe.

1 – Ferrari 488 GTE #51 AF Corse – James Calado / Alessandro Pier Guidi / Daniel Serra
2 – Porsche 911 RSR #91 Porsche GT Team – Gianmaria Bruni / Richard Lietz / Frédéric Makowiecki
3 – Porsche 911 RSR #93 Porsche GT Team – Earl Bamber / Patrick Pilet / Nick Tandy

 

Ford s’impose aux 24 Heures du Mans grâce à l’engagement de la Ford GT couvée par Ben Keating et largement soutenue par le constructeur à l’ovale.*

En catégorie LM GTE Am, la hiérarchie s’est rapidement dessinée, à l’entame de la soirée de samedi. Les Porsche 911 RSR #77 et #88 de Dempsey – Proton Racing occupaient la tête dès les premiers tours. Rapidement, la #88 ne pouvait plus se battre aux avant-postes, à cause de sa touchette avec la Chevrolet Corvette C7.R #64 Corvette Racing. Seule la #77 restait en tête. A 20 heures, la Porsche 911 RSR #56 Team Project 1 de Jörg Bergmeister et la Ford GT #85 Keating Motorsports avec Jeroen Bleekemolen au volant se montraient menaçantes devant l’Aston Martin Vantage #90 TF Sport de Euan Hankey.

En milieu de matinée, la Ford GT #85 Keating Motorsports creusait l’écart et disposait de plus d’un tour d’avance sur la Porsche 911 RSR #56 Team Project 1. L’avance allait fondre, notamment du fait d’une pénalité pour un « burn » dans les stands en revenant en piste. Mais le succès était au bout. Ford l’emporte donc, pour la première fois en catégorie LM GTE Am, et la seconde pour ce modèle au Mans, après la victoire de 2016 en LM GTE Pro.

1 – Ford GT #85 Keating Motorsports – Jeroen Bleekemolen / Ben Keating / Felipe Fraga
2 – Porsche 911 RSR #56 Team Project 1 – Jörg Bergmeister / Patrick Lindsey / Egidio Perfetti
3 – Ferrari 488 GTE #84 JMW Motorsport – Jeffrey Segal / Rodrigo Baptista / Wei Lu

(*) La Ford GT n°85 sera finalement disqualifiée pour réservoir non conforme, offrant la victoire à la Porsche Team Projetc One n°56.

Télécharger les classements complets.

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24 Heures du Mans – Des news de nos représentants avant la course

IMG 0852Prenons des nouvelles de quelques-uns de nos représentants engagés lors de cette 87ème édition des 24 Heures du Mans à la veille du départ.

SO24 en pole
L’Oreca 07 n°39 – Graff Racing portant les couleurs de SO24 avait réalisé la pole position des LMP2 lors de la dernière séance d’essais qualificatifs avec un magnifique tour signé Tristan Gommendy. Malheureusement, cette pole ne sera que provisoire puisque les commissaires sportifs annulaient le chrono de la n°39, Vincent Capillaire ne s’étant pas arrêté à la pesée durant l’ultime session qualificative. Dommage, mais le potentiel est là pour cette équipage qui jouera très certainement le podium.

TDS Racing en pole
Chassez la Ligue de la pole, elle parvient quand même à y rester. En effet, c’est l’Oreca n°28 du TDS Racing qui hérite de la pole position LMP2 suite à la sanction appliquée à la n°39. Et cette n°28, portant les couleurs bretonnes chères à François Perrodo, est emmenée par Loïc Duval

Thomas Laurent, figure montante du WEC
La dernière soirée d’essais ne s’est pas passée comme prévu pour le pilote vendéen. En effet, la Rebellion n°3 engagée en LMP1 devait lui permettre d’aller chatouiller les Toyota en qualification, mais une casse moteur en a décidé autrement. La voiture sœur était également victime d’une casse durant cette seconde journée d’essais. Espérons que le mal soit trouvé et que ceci n’empêchera pas Thomas d’aller chercher un troisième podium consécutif au général. Déjà retenu comme pilote de réserve Toyota pour la saison à venir, Thomas était également annoncé aujourd’hui comme pilote Alpine en LMP2, ceci étant effectif dès la première manche devant se disputer à Silverstone début septembre.

Sébastien Bourdais à la maison
Les Ford GT portent toutes une couleur différente cette année. Celle de Sébastien est facilement identifiable puisqu’elle reprend les couleurs bleu, blanc et rouge des années passées. La 68 s’élancera de la 6ème position en GTE PRO avec de réelles chances de podium tant les écarts dans cette catégorie sont serrés.

Julien Canal droit au but
Affichant toujours un nombre de victoires de catégorie impressionnant, le manceau est cette fois un peu en retrait lors des qualifications avec un 11ème temps en LMP2 pour la Ligier n°23 de Panis Barthez Compétition. Mais aucun doute sur les capacités de l’équipage à revenir sur le devant de la scène durant la course. A suivre attentivement donc…

Patrick Morisseau à la barre
Même si cette information ne vous aura pas échappée, il est toujours bon de rappeler que le Président de notre Ligue, Patrick Morisseau est également le Directeur de Course des 24 Heures du Mans. Retrouvez une brève interview de Patrick sur la chaine Youtube de la Ligue.

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24 Heures du Mans – Toyota Gazoo Racing en pole position

IMG 9750C’est lors de la deuxième séance d’essais qualificatifs que Kamui Kobayashi s’est adjugé la pole position de la 87e édition des 24 Heures du Mans dont le départ sera donné samedi à 15 heures par S.A.S La Princesse Charlène de Monaco. Le pilote japonais est parvenu à boucler les 13,626 km du circuit en 3’15’’497. Il fera équipe avec Mike Conway et José Maria Lopez pour la course.

Toyota Gazoo Racing réussit la performance de placer ses deux prototypes aux deux premières places de la grille de départ provisoire puisque la #8, victorieuse l’an passé, a réussi un temps de 3’15’’908. Cette voiture est pilotée par Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et Fernando Alonso, double champion du monde de Formule 1. La BR Engineering BR1-AER #17 de l’équipe russe SMP Racing complète le top trois. Cette voiture (LMP1 non-hybride) confiée à Stéphane Sarrazin, Egor Orudzhev et l’ancien pilote de Formule 1 Sergey Sirotkin, a effectué un temps de 3’16’’159 à six dixièmes de la Toyota #7. On retrouve les huit prototypes de la catégorie LMP1 aux huit premières places du classement général.

En catégorie LMP2, on trouve trois Oreca 07-Gibson aux trois premières places. C’est l’Oreca 07-Gibson #39 de Graff-SO24 qui a décroché la pole position en 3’25’’073. Cette voiture est pilotée par Tristan Gommendy, Vincent Capillaire et Jonathan Hirschi. Elle précède la #28 de TDS Racing (3’25’’345) et la #31 de DragonSpeed (3’25’’667). La première Ligier JS P217-Gibson pointe à la septième position, il s’agit de la #22 de United Autosports.

La catégorie LM GTE Am a vu la Porsche 911 RSR #88 de l’équipe Dempsey-Proton Racing prendre l’avantage avec un chrono de 3’51’’439 réalisé par le pilote italien Matteo Cairoli. Ce dernier partage le volant de cette auto avec Satoshi Hoshino et Giorgio Roda.

 61 voitures participeront à la course puisque la Porsche 911 RSR #99 de Dempsey-Proton Racing a dû déclarer forfait après avoir été victime d’une sortie de piste, hier, dans la ligne droit des Hunaudières lors des essais libres.

Retrouvez les résultats des essais qualificatifs

Rendez-vous demain pour la traditionnelle conférence de presse de l’Automobile Club de l’Ouest. Celle-ci se déroulera au Welcome du circuit des 24 Heures du Mans à partir de 10 heures. Ce temps fort sera suivi de la Super Finale des Le Mans Esports Series. 12 équipes de 3 pilotes vont s’affronter sur le jeu Forza Motorsport 7 durant 24 heures.

Autre événement, les Fans des 24 Heures du Mans seront les premiers au monde à découvrir dix minutes du film Le Mans 66 dans les cinémas Pathé le Mans (3, place des Jacobins) et CGR Le Mans Saint Saturnin (ZAC Les portes de l’Océane, 72650 Saint-Saturnin). Ces programmations exceptionnelles seront diffusées à 19h15 et 20h00. Ces séances sont ouvertes au public en accès libre et gratuit après récupération des places aux guichets des cinémas concernés.

A partir de 17 heures, les 183 pilotes seront présents dans les rues du centre-ville du Mans pour le 25e anniversaire de la Parade des pilotes, rendez-vous incontournable entre les acteurs de la course et le public.

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24 Heures du Mans – Journée Test

IMG 8889Un an ou presque, pour certains, qu’ils n’étaient pas venus au Mans. Pour d’autres, les rookies, il s’agissait même d’une réelle découverte. Autant dire que cette journée Test, qui autorise à emprunter exceptionnellement le grand et mythique circuit de 13,626 km, était attendue. Les huit heures de roulage ont été mises à profit de tous. Les conditions météorologiques, radieuses, plus de 35 degrés sur la piste et plus de 31 degrés dans l’air, y ont bien contribué.

A treize jours du départ de la plus grande course d’endurance, les 62 machines engagées ont non seulement pris la pose pour la photo officielle mais elles ont aussi pu évaluer leur potentiel en piste, se jauger ensemble. 43 concurrents composent le plateau de cette 87e édition, répartis ainsi : 8 LMP1, 20 LMP2, 17 LMGTE Pro, 17 LMGTE Am. 33 rookies ont dû boucler les dix tours obligatoires, dont 5 chronométrés, comme l’exige le règlement.

 Réglages divers et variés, tests pneumatiques, évaluation de la consommation, arrêts au stand, vérification de la fiabilité et de la résistance de différents éléments, passage en revue des règlements sportifs et techniques propres au Mans, le programme des ingénieurs de chaque équipe était chargé. Pour les pilotes, il s’agissait également de s’acclimater à quelques petites évolutions sur le circuit, comme une zone de protection renforcée, des vibreurs avec des angles nouveaux, des surfaces de trajectoires réduites, des endroits où les dépôts de gomme étaient plus marqués….

Mise en place pour cette édition, la procédure de Full Course Yellow a fait l’objet d’un exercice. La direction de course utilise également ces tests pour vérifier la bonne compréhension des évolutions de règlement auprès de tous. En bord de piste, les commissaires, autant concernés que les concurrents, ont pu vérifier la validité de la procédure.

Aux chronos, cette Journée Test aura mis en avant :
en LMP1, la Toyota TS050 Hybrid du Toyota Gazoo Racing #8, avec pour référence 3’19”440
en LMP2, l’Oreca 07 du Jackie Chan DC Racing # 38, avec pour référence 3’28”504
en LMGTE Pro, la Corvette C7R de Corvette Racing #63, avec pour référence 3’54”001
en LMGTE AM, la Ferrari 488 de WeatherTech Racing #62, avec pour référence 3’56”862

Mardi, un roulage de vérification est possible sur le Bugatti. Se sont inscrites les 2 Toyota, les 4 Porsche, les 2 Rebellion, Aston Martin et les 2 United Autosports. Dans moins de deux semaines, les 24 Heures du Mans 2019, Super Finale de la Super Saison du Championnat du monde d’endurance de la FIA, auront sacré leurs vainqueurs et leurs champions ! 

Télécharger les classements complets.

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Saint Gouéno – Week-ends consécutifs et podiums identiques !

IMG 8185La Course de Côte de Saint Gouëno a tenu toutes ses promesses, et à l’heure de faire les comptes, elle nous offre des podiums identiques à ceux que l’on a connu la semaine précédentes à La Pommeraye. Sur les plus hautes marches, on retrouve Geoffrey Schatz et Pierre Courroye.

Championnat Sport
Geoffrey Schatz aura mis à profit la première montée de course disputée samedi soir pour signer son meilleur résultat du week-end. Par la suite, le Vice-champion de France sera systématiquement le plus rapide sur l’ensemble des montées du week-end, rien d’étonnant qu’il figure donc au sommet des feuilles de classements. Geoffrey Schatz signe donc en Bretagne son cinquième succès de la saison, et récupère les commandes du Championnat.

Cyrille Frantz est serein… Le comportement de son Osella PA30 s’améliore au fil des courses, lui permettant d’asseoir sa position. Une nouvelle fois le pilote d’Ornans termine à la deuxième place, sans forcer outre mesure et en faisant le choix de ne pas utiliser de gommes neuves. Sérénité également de la part de Martine Hubert qui n’avait pas la prétention de venir chercher un résultat en Bretagne, mais plutôt de prendre du plaisir au volant de sa Norma qu’elle positionne à la troisième place du Groupe E2-SC.

Les épreuves se suivent et se ressemblent pour Kevin Durot qui goûte une nouvelle fois au joie du podium en terminant, comme à La Pommeraye, à la troisième place. Vainqueur de la classe CN/2, le Nordiste devance de près de trois secondes la Norma d’Anthony Le Beller. Le podium en Proto 2 Litres est identique à celui de La Pommeraye, puisque l’on retrouve Freddy Cadot sur la troisième marche. Suivent ensuite les Norma de Cyrille Chupin et de Sébastien Tourillon.

Très belle performance de Kevin Petit qui, accroche la cinquième place au scratch, se voit récompensé de la Coupe du Meilleur Jeune et impose sa Tatuus Formula Master dans sa classe. Une classe DE/8 qui voit ses pilotes accumuler les trophées, puisque derrière Kevin Petit, Cindy Gudet remporte, pour sa part, la Coupe de Dames en se classant au huitième rang.

Victoire britannique du côté des F3 où Paul Buckingham impose sa Dallara F307 devant la F303 de Clément Lebot. Gaëtan Renouf termine troisième devant Jérôme Debarre. Mais la catégorie a été marquée par la sortie de route d’Etienne Debarre qui a dû être transporté à l’hôpital pour subir quelques examens suite à un choc assez violent.

François-Xavier Thievant n’a pas manqué ce rendez-vous à domicile, et impose son Proto Silver Car en CM, devant celui de Denis Pilet. Simon Taponard positionne pour sa part son TracKing à la troisième place.

On conclut avec la Formule Renault et la victoire de Steeve Gerard qui devance Jean-Christophe Henry, et le Belge Fred Errard qui termine à seulement 188 millièmes de la deuxième place.

Championnat Production
Comme ce fut le cas la semaine dernière à la Pommeraye, Pierre Courroye impose sa McLaren MP4 12C sur le tracé Breton de Saint Gouëno. Pourtant, le week-end avait plutôt mal débuté pour le jeune Franc-Comtois qui partait à la faute lors des essais chronométrés et qui endommageait la carrosserie de sa monture. Un incident de course qui le privait samedi soir de la première montée de course.

Mais dimanche matin, le Champion de France 2017 ne manquait pas de réaliser la meilleure performance avant de rééditer sur la montée suivante pour finalement signer son meilleur temps du week-end lors de l’ultime confrontation.

La performance de Yannick Poinsignon à La Pommeraye n’était pas le fruit du hasard. Le Vosgien, qui avait terminé deuxième sur l’épreuve angevine, réitère ce résultat probant en terre bretonne en plaçant une nouvelle fois sa BMW M3 E92 au deuxième rang.

Et comme en Anjou le podium est complété par la Porsche 997 GT2 du Champion de France en titre, Nicolas Werver. Régulier tout au long du week-end avec un trois chronos de course en 1’27’’, l’Alsacien ne sera malheureusement pas au départ de la dernière manche.

Christophe Poinsignon, qui place sa Simca CG Turbo à la quatrième place, sort vainqueur de la confrontation dans le Groupe FC où il devance la Jidé de Xavier Burgevin et le Scora Maxi de Geoffray Carcreff. Les trois leaders du FC terminent cette épreuve dans le top 10.

Les hommes forts du Groupe A nous ont une nouvelle fois offert une lutte d’une rare intensité. Et à l’heure de faire les comptes, c’est Jérôme Janny qui coiffe les lauriers de la victoire en devançant une autre Seat Léon Supercopa MK2, celle de son ami Antoine Uny. Francis Dosières complète le podium au volant de sa Supercopa MK3. Abel Sahoui, qui évolue au volant d’une Mitsubishi Lancer, termine à la quatrième place de la classe A/5.

Douzième de cette Course de Côte de Saint Gouëno, Samuel Durassier remporte une nouvelle victoire en F2000 en plaçant sa Honda Civic Type R deux secondes quatre devant la Renault Clio de Christian Boullenger. Philippe Ollivard (Citroën C2) complète le podium.

Bertrand Simonin a dominé le Groupe N de la tête et des épaules. En effet, au cumul des deux meilleures montées, c’est avec près de neuf secondes d’avance qu’il impose sa BMW M3 devant la Renault Mégane RS de Pascal Cat. Vainqueur de la classe N/3, Ferdinand Loton termine troisième du Groupe N avec sa Honda Civic Type R.

Contraint à l’abandon suite à un problème mécanique sur sa Nissan Almera, Michel Bineau prive Elie Théophile d’un adversaire à sa taille. Le jeune Gardois impose donc sa Renault Clio dans la classe A/3 et termine une nouvelle fois meilleur jeune. Il devance deux autres Clio, celle de Laurent Lafosse et celle d’Aurore Dodille, qui remporte la Coupe des Dames en Production.

La jeunesse est à l’honneur du côté de la classe GTTS/1 où Enzo Chiocci impose sa Mitjet. En proie à des problèmes d’embrayage, Florian Bartaire n’a pu défendre pleinement ses chances, mais parvient finalement à boucler deux montées pour accrocher la deuxième place. Jean-Michel Lestienne complète le podium en devançant son ami Jean-Michel Godet.

Championnat VHC
Plateau restreint mais de qualité pour cette 9ème édition de la Course de Côte VHC de Saint Gouëno. La dizaine de Véhicules Historiques de Compétition a pu s’en donner à cœur joie sur un tracé long de 3.200 mètres qui présentait en ce dimanche une route totalement sèche.

Vainqueur au scratch de cette épreuve, Sébastien Brisard impose par la même occasion sa Martini dans le Groupe 8/9. Il devance deux autres Martini, celle de Jean-François Taponard et celle de Roger-Serge Toupence.

Comme hier lors des essais, c’est la Jidé Type Original de Gabriel Lejeune qui pointe à la quatrième place et qui remporte un succès dans un Groupe 5 où elle évoluait seule.

Au sein du Groupe 4, Rodolphe Jaquette impose sa Porsche 911. Deux autres Porsche 911 suivent, celle de ’’Segolen’’ et celle de Roger Guelpa.

On conclut avec le Groupe N dans lequel on retrouve, esseulée, la Renault 5 GT Turbo de Jean-Claude Gaillard, qui a pu mener une course sage.

6 – SAINT GOUENO

6ème manche du Championnat de France 2019 les 1er & 2 juin, à 40 km de Saint Brieuc (Côtes d’Armor)
36ème édition, 8ème édition VHC, organisée par l’Ecurie du Mené
Longueur : 3.200 mètres – Dénivellation : 144 mètres – Pente moyenne : 4,5 %

Classement Sport :
1. G. Schatz (Norma M20 FC) 2’25’’885 – 2. C. Frantz (Osella PA30) à 6’’331 – 3. K. Durot (Norma M20 FC) à 12’’052 – 4. A. Le Beller (Norma M20 FC) à 15’’043 – 5. K. Petit (Tatuus Formula Master) à 15’’598 – 6. P. Buckingham (Dallara F305) à 19’’379 – 7. F. Cadot (Norma M20 F) 20’’210 – 8. C. Gudet (Tatuus Formula Master) à 20’’334 – 9. C. Lebot (Dallara F303) à 20’’471 – 10. C. Chupin (Norma M20 FC) à 22’035.

Classement Production :
1. P. Courroye (McLaren MP4) 2’50’’005 – 2. Y. Poinsignon (BMW M3 E92) à 2’’613 – 3. N. Werver (Porsche 997 GT2) à 4’’223 – 4. C. Poinsignon (Simca CG Turbo) à 12’’991 – 5. J. Janny (Seat Léon Supercopa MK2) à 14’’070 – 6. A. Uny (Seat Léon Supercopa MK2) à 14’’757 – 7. X. Burgevin (Jidé) à 16’’829 – 8. F. Dosières (Seat Léon Supercopa MK3) à 17’’116 – 9. G. Carcreff (Scora Maxi) à 17’’604 – 10. M. Nouet (Simca Rallye III) à 18’’671.
 

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